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3,76

sur 168 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteur nous raconte comment il voit sa mort, l'autopsie de son corps mais aussi de sa vie.
▪️
Il revient sur sa vie, son oeuvre, avec une extrême sensibilité et avec un jugement pas toujours très tendre à son égard.
Il revient sur ses enfants, sa femme, pour lesquels il a écrit deux merveilleux livres : Où on va papa ? Et Veuf.
Il arrive à nous faire rire même en parlant de la mort.
Comme toujours, il y a beaucoup d autodérision, d'humour noir.
Plus le sujet est grave, plus son talent est grand !
▪️
Bref, j'ai beaucoup aimé !
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Fidèle à son ton habituel, Jean-Louis Fournier dresse un tableau très complet de son corps et de sa vie. Drôle et tendre, dur et triste, Mon autopsie fut une très bonne lecture !

[Chronique détaillée sur le blog]
Lien : https://merlin-brocoli.blogs..
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Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Stock et NetGalley pour avoir eu la chance de découvrir le dernier roman de Jean-Louis Fournier.

Mon autopsie est loin d'être le premier roman que je lis de Jean-Louis Fournier, j'avais déjà lus auparavant « Où on va Papa ? » , « Veuf » et bien d'autres encore. Et je savais donc que je n'allais pas être déçu par cette nouvelle lecture.

Certains auteurs font leur autobiographie, Jean-Louis Fournier avec l'humour que l'on lui connait fait son autopsie, sous les doigts et le scalpel de la belle Egoïne.
Lorsqu'Egoïne, tout comme la scie du même nom, découpe et explore le corps de notre auteur et narrateur, ce dernier en profite pour parler des sujets qui le concerne, de son vivant des femmes, de sa femme, ses enfants. Avec humour et sagacité il s'ouvre a ces lecteurs sans pour autant être larmoyant.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Dans ce nouveau livre, Jean-Louis Fournier imagine qu'il est mort, et comme il a donné son corps à la science, qu'une jeune étudiante en médecin l'autopsie. Il a surnommé la jeune étudiante « Égoïne », à cause de la scie qu'elle utilise pour l'autopsier. Cette autopsie devient vite un prétexte à des digressions autobiographiques, sur sa jeunesse, la religion, les femmes, ses enfants, mais aussi à un examen de conscience, et l'auteur en profite pour s'excuser ou remercier diverses personnes qui ont traversé sa vie. Derrière l'humour noir apparent, il y a finalement beaucoup de lucidité, et l'aveu sans fards de ses angoisses et ses failles.
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En tête à tête avec Egoïne, la jeune femme qui a choisi d'écorcher son cadavre, afin de parfaire ses études de médecine, et peut être d'art, le narrateur se livre à des réflexions, certaines proches de mémoires, ou d'un testament, d'autres introspectives, voilées de culpabilité. Et pourtant, "ce livre est un hymne à la vie." affirme-t-il sur zone-critique.com en 2017.

Pour les habitués, on retrouve l'écriture pleine d'humour, noir ici, et cynique, découpée en chapitres très courts, parfois une page ou un paragraphe. On relèvera quelques incongruités, comme les prothèses de hanches transformées en pied de lampe chez Egoïne.

L'auteur est pourvu d'un fort égo, et les sujets abordés se rapportent à sa vie passée, d'homme à femmes, de père éprouvé, d'artiste à la carrière bien remplie. C'est lui, et non pas Egoïne, qui effectue la dissection de sa personnalité, avec une certaine autosatisfaction, même si les remords font surface parfois.

Il y a une sincérité indéniable, et touchante, dans ses propos. Il évoque ses échecs comme ses succès. Il revendique son caractère provocateur qui lui a valu la polémique autour de son roman Où on va papa ?

Il termine par un pied de nez, plein d'insolence. Ses afficionados apprécieront.
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Débuter l'année par "Mon autopsie" de Jean Louis Fournier, pour célébrer la joie de vivre.
Il y a eu quelques retours assez négatifs, disant que l'auteur était un mégalomane fini, ne parlait que de sa vie... Bon en même temps, sans faire l'ENA, avec un titre de ce type on se doute un peu qu'il va nous parler de lui non ?!?
L'auteur met en scène son autopsie, suite au don de son corps à la sicence. Il se fait disséquer, explorer, dessiner par une jolie jeune étudiante en médecine qu'il tente de séduire post mortem. À chaque organe étudié, un fait de vie, une anecdote ou un témoignage de M. Fournier. Il met en avant son désir de vivre, son plaisir aussi. Et cela passe par la culture : peintres, sculpteurs, musiciens ou réalisateurs, l'auteur nous dévoile un joli catalogue de connaissance. Rendant également hommage à sa femme, qu'il a trop souvent trompé ainsi qu'à ses enfants, mais sans tomber dans le patho car il reste fidèle à lui-même avec sa dérision et son sarcasme. Plus qu'un narcisse qui n'en finirait pas de se mirer c'est un joli texte sur les erreurs, les choix et les chemins que l'on prend, parfois à regret, avec de possibles remords mais toujours avec l'irrépressible envie de vivre.
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J'avais déjà lu il y a quelques années Où on va, papa ? du même auteur. J'avais beaucoup aimé le ton, le style et le refus de l'auto-apitoiement (pour ceux qui ne savent pas, ce texte est également autobiographique et parle des enfants de l'auteur, dont deux sont handicapés).
Je pense qu'en plus, sur le plan professionnel, il m'avait aussi permis de me mettre un peu à la place des familles que je côtoie, ce qui est loin d'être évident.
J'étais donc assez confiante en demandant ce livre et j'ai eu bien raison puisque notre rencontre s'est extrêmement bien passée.
Commençons par le commencement : j'ai adoré le principe de cette autobiographie dans la forme. Figurez-vous que l'auteur est mort. Mais pas enterré puisqu'il fait don de son corps à la science. Un étudiante, qu'il nomme Egoïne, va donc le disséquer. Il est tout à fait conscient de tout ce qui se produit et du moindre geste de son étudiante, et chaque coup de scalpel va donner lieu à une anecdote.
Les chapitres sont tous très courts et tournent en général autour d'un thème. Certains se recoupent, d'autres sont à peine effleurés, mais une chose est sûre : ils sont variés.
On va découvrir l'auteur sous de multiples facettes. Charmeur, Don Juan, désireux de plaire et d'être aimé, égoïste, égocentré, drôle, cynique, agaçant, affectueux, jaloux, repentant, doté d'un incroyable besoin d'attirer l'attention. À tel point qu'il va parfois être difficile pour le lecteur de s'attacher à lui ou de lui trouver des excuses, mais il a en tout cas le mérite de l'honnêteté. Et celui de l'auto-dérision, puisque ses pulsions jalouses envers Egoïne sont diablement bien mises en scène.
On va décortiquer l'humain caché derrière ses grands airs, et dans tous les sens du terme.
Il s'agit au final d'une lecture agréable, facile dans sa forme, parfois moins dans le fond puisque certains sujets peuvent être assez durs. Heureusement, l'auteur est plein d'humour et ne crache jamais sur un bon mot, ce qui aide à faire passer la pilule.
Je recommande donc allègrement cette lecture qui pourrait sembler morbide mais est au final plutôt réjouissante malgré des moments un peu plus difficiles. J'ai d'ailleurs très envie de découvrir certains des ouvrages auxquels Jean-Louis Fournier fait allusion dans ce roman.
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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