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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans la famille Hildebrandt, en ce soir du 23 décembre 1971, chacun de ses membres est à un carrefour de sa vie ( Crossroads, Titre du livre).
Russ, le père de famille, pasteur dans une église de banlieue aisée de Chicago, ressasse l'humiliation d'avoir été évincé par un collègue plus jeune et éprouve un désir intense pour une veuve qui vient d'arriver dans la paroisse. le couple est dans une impasse et ne parvient plus à communiquer. Et les enfants s'éloignent du chemin tracé pour vivre de nouvelles expériences. le fils aîné décide d'abandonner ses études à la fac, ce qui lui fera perdre son exemption de la conscription militaire et l'exposera à être envoyé au Vietnam. Becky, jolie fille populaire et brillante, tombe amoureuse d'un guitariste un peu rêveur et Perry, le fils surdoué bascule dans la drogue et devient bipolaire.
Jonathan Franzen réussit parfaitement à camper des personnages qui traversent une crise et à les suivre au plus près pour voir comment ils ajustent leurs désirs à la réalité.
Les décisions qu'ils doivent prendre, les compromis qu'ils sont prêts à faire avec leur conscience et avec leur religion, sont minutieusement disséqués par l'auteur.
Malheureusement, cette exploration approfondie de la psychologie des personnages, s'étale sur de très longues pages avec des dialogues interminables qui n'apportent rien à la compréhension des personnages. Tous les thèmes abordés ( guerre du Vietnam, soutien aux Indiens, drogue et sexualité ) le sont autour de la question du Bien et du Mal, ce qui peut sembler cohérent et productif mais s'avère laborieux et terriblement monotone sur 700 pages.
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Difficile pour moi de mettre davantage d'étoiles à ce roman des seventies et des crises existentielles des cinq principaux personnages de ce roman américain. Jonathan Franzen sait dépeindre très minutieusement les sentiments et les émois des familles. L'époque est admirablement analysée et retranscrite à travers les différentes générations des membres de la famille du pasteur. Attachant ce pasteur et ses batailles morales. Compréhensibles tous ses emportements humains. Attractive son écriture.
Mais, au bout de deux cents des sept cents pages que compte le roman, j'avais le sentiment d'avoir fait le tour du sujet. Peut-être le reprendrais-je un jour où je serais plus nostalgique et coincée dans une cabane :-)
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Une famille américaine, blanche et protestante au début des années 70. Une famille en crise, pivotant autour du père, un pasteur dont l'influence et l'autorité sont mises à mal par l'arrivée d'un jeune pasteur beaucoup plus charismatique. Chacun des membres de la famille prend la parole à son tour pour livrer ses pensées intimes, ses sentiments et ses aspirations. L'auteur fouille leur passé, leurs mensonges et leurs contradictions. Les liens familiaux sont impitoyablement passés au cribble, avec humour et empathie. L'être humain face à ses incertitudes, dans toute sa complexité et sa capacité de résilience. Un beau roman, parfois un peu trop long, mais attachant et surprenant.
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Les déboires d'une famille américaine dans les années 70. Entre les vices du père pasteur, le passé chargé de la mère au foyer, la dépendance à la drogue d'un des enfants, les recherches d'identité de 2 des autres enfants, l'auteur nous perd souvent au long de ces presque 600 pages.
Les flashbacks ainsi que les mêmes situations vues par différents personnages restent bien menées mais j'ai comme un goût de bof bof...
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Dans une petite ville près de Chicago, nous suivons la vie d'une famille, qui apparaît aux yeux de tous, parfaite. le père est pasteur et très respecté dans la paroisse, hormis un petit incident récent. L'épouse est à la maison et s'occupe de ses enfants avec amour et tendresse. Les enfants quant à eux semblent bien lancer dans la vie, Clem l'aîné est dans une belle université dans laquelle il a été accepté avec une bourse pour ses bons résultats, Becky est une jeune fille magnifique qui réussit tout ce qu'elle entreprend. Perry, un jeune garçon très intelligent et manipulateur, qui sait exactement comment obtenir ce qu'il veut de tout le monde et enfin Judson, le petit dernier qui n'a pas encore eu l'occasion de prouver sa valeur avec son jeune âge.
Mais quand l'auteur commence à tirer le fil de la vérité et que tous les personnages de cette petite famille commencent à raconter leurs passés, leurs vraies pensées et leurs envies, c'est là que tout commence à partir en vrille...

Une bonne lecture, un peu longue à certains moments, mais on suit avec un plaisir un peu malsain ces personnages "parfaits" sombrer dans le vice petit à petit..
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Huit cent pages (800 pages ) !!!! En ces temps de pénurie et par respect pour la planète, sans oublier la plus élémentaire charité chrétienne, Franzen eut pu réduire la voilure, allez, va, disons trois cents, mais huit cents, quel péché d'orgueil, surtout pour dérouler la vie d'un pasteur, de sa communauté et des siens, entre émois post pubères et états d'âme aussi adultérins qu'évangéliques (oh my god!).
Ramassée, nerveuse, prête à bondir, cette histoire eut pu nous faire entrer dans une étape particulière des States entre guerre du Vietnam et Watergate,entre Woodstock et office obligatoire du Dimanche, mais le fil est vraiment trop long et l'on finit par se perdre dans ce dédale
Ceci étant, si vous avez une mauvaise fracture, loin de toute librairie, allez-y, ça vous fera bien toute la convalescence... Good Luck !
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Un pavé oui, mais je n ai pas été conquise par ce roman.
L univers des années 70 aux Etats Unis est intéressant, les thèmes des hippies, de la drogue, de l émancipation des jeunes sur fond de questions religieuses sont bien traités. Mais à mon sens, il y a beaucoup de longueurs.
Bravo pour la construction narrative, surtout les 5 premiers chapitres : les difficultés, les tensions des membres de la famille Hildebrand sont dévoilés grâce à un focus sur chaque personnage, par des allers retours présent - passé sont riches. Ensuite je trouve que le procédé s essouffle.
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C'est parce que j'avais apprécié « Freedom » du même auteur que j'ai eu le souhait de découvrir Crossroads. C'est globalement une lecture intéressante mais j'ai ressenti quelques longueurs.
Nous sommes dans les années 70 et nous faisons connaissance avec une famille où le père est pasteur. Tous les membres de la famille (parents et enfants) vont être « décortiqués » avec un profil psychologique finement analysé (parfois trop à mon goût car je trouvais qu'un peu d'action aurait permis de maintenir mon intérêt). On s'aperçoit rapidement que le dialogue, l'écoute, ont disparu et que chacun a tendance à vivre sa vie sans se préoccuper de ce que pensent les autres. Parfois, il y a un peu de partage avec de vrais débats mais ça ne tien pas vraiment sur le long terme.
Les chapitres sont consacrés à l'un ou à l'autre que l'on suit dans son quotidien, ses questions existentielles, ses problèmes relationnels, ses troubles, ses petites réussites… Il n'y a pas un récit linéaire avec une intrigue, ce sont plutôt des « arrêts » sur image sur les différents personnages. Cela permet d'aborder beaucoup de thèmes : la guerre du Viet Nam, le choix des études, les tentations, la religion, la politique, le sexe…. Parfois, j'ai trouvé que les explications apportaient de la lourdeur par le nombre de détails, voire de digressions avec des retours en arrière.
L'équilibre familial est très fragile. Tout le monde est sur le fil, les nombreux non-dits et les mensonges empoisonnent les discussions qui de ce fait, ne sont pas fluides.
Je reconnais que Jonathan Franzen sait parfaitement « camper » une famille américaine avec toute sa complexité. Il décrit tout cela parfaitement ainsi que l'atmosphère du pays à cette époque. Son écriture (merci au traducteur) est plaisante mais le style manque de rythme. Certains chapitres étaient addictifs, je voulais savoir ce qui allait se passer, d'autres étaient trop lents à mon goût.
Ce livre est le premier d'une trilogie, donc à suivre…

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Une belle plongée dans l'univers de chacun des membres d'une famille qui montre que chacun est très différent de ce qu'on imagine. Incroyable capacité de l'auteur à se mettre dans la peau du personnage. Il y a quand même quelques passages à passer selon nos préférences. Un livre qui nous montre que, grâce à la littérature on a plusieurs vies.
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Très agréable à lire mais assez superficiel finalement. Les femmes sont belles ou folles, les hommes sont des génies ou dépravés. Les personnages sont pour beaucoup assez caricaturaux : la très jolie pom-pom girl hyper populaire qui tombe enceinte avant de commencer ses études , le fils trop intelligent et inadapté à la vie qui se drogue, …
Il y a de beaux passages comme ceux de la séance de psy de la mère ou des scènes vues par deux personnages différents comme l'humiliation du père qui permet de nuancer les personnages et de compenser leur aspect caricatural. Mais juste après les personnages reviennent dans les lieux communs de leur personnages.
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