Lundi mélancolie : Le jour où les enfants disparaissent

J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout de cette lecture.
Le rythme est très, trop, lent et l'enquête est finalement reléguée au second plan.
J'ai plutôt eu l'impression de lire un documentaire sur la psychanalyse ou sur le quotidien d'un psychanalyste et ce thème ne m'intéressant pas du tout, vous comprendrez que j'ai eu beaucoup de peine à terminer ce livre.
S'agissant d'un premier tome,  il est normal de prendre du temps pour mettre en place l'ambiance,  le décor et les personnages, j'en suis tout à fait consciente mais ceux-ci ne m'ont pas paru très sympathiques, raison de plus à mon peu d'entrain.
Je ne pense pas tenter la suite de cette série.

Pour une fois, j'avais envie de lire un thriller et surtout un bon thriller, qui vous tient en haleine de la première page à la dernière. Totalement déçue par ce roman qui est lent, très lent. J'ai tenu bon plus de 150 pages mais non, sur 150 pages il ne se passe rien, je n'ai pas été tenue en haleine. Une lecture tout en bâillements. Dommage.

Une petite fille disparaît sur le chemin de l'école au coin d'une rue alors que sa soeur l'attend quelques mètres plus loin.. Plusieurs années après, c'est un petit garçon qui disparaît. Frieda Klein, psychanalyste, suit justement un patient qui rêve d'être père et semble obsédé par l'image d'un petit garçon qui ressemble en tous points à l'enfant enlevé..
L'histoire peine beaucoup à démarrer, le personnage de Frieda Klein met du temps à se dessiner à prendre corps. Est ce parce que c'est un nouveau personnage récurrent et que les auteurs ont voulu particulièrement soigner sa crédibilité, sa personnalité ? Elle n'est pas totalement sympathique et ses réactions tout comme ses déductions sont parfois incompréhensibles..
L'ensemble du roman est un peu tiré par les cheveux, certaines pistes sont suivies sans que l'on sache vraiment pourquoi, c'est un peu brouillon ce qui ne ressemble pas d'habitude aux romans de Nicci French. A suivre mais je ne suis pas particulièrement emballée par ce premier opus...

Une lecture agréable où l'on découvre Frieda Klein, une psy à la vie routinière et simple dont la plupart de l'intrigue est axée sur elle. Elle reçoit en effet la visite d'Allan, un homme tourmenté qui rêve d'être père et décrit son fils idéal comme celui d'un petit garçon roux et correspond à la description de l'enfant disparu.
Frieda doit briser le secret de confidentialité et contacte la police, elle rencontre le commissaire qui ne la croît pas au départ et Allan ne sera pas tenu responsable de l'enlèvement.
Cependant, Frieda ne se contente pas d'obtenir les confessions d'Allan et décide d'enquêter et au fur et à mesure, Karlsson trouve des similitudes avec une disparition qui a eu lieu plus de vingt ans auparavant.
Quelques passages sont destinés au ressenti de l'enfant mais l'essentiel se situe dans le lien qui uni Frieda à son patient, on voit apparaître un maçon qui lui vient en aide un peu par hasard mais son personnage n'est pas vraiment crucial.
La fin m'a laissé un peu perplexe... On s'y attend quelques chapitres précédents.
Lundi mélancolie reste une lecture plaisante car le lecteur découvre le métier de psy et ses fondements mais personnellement, je n'ai pas été transporté dans une enquête hors du commun.
Lien : http://lesromansdechris.blog..

Les états d'âme d'une psychothérapeute

J'ai eu le tort de commencer par le mercredi et, effectivement c'est par le lundi qu'il est préférable d'entrer dans la série car les personnages nous y sont présentés un après l'autre dans le détail. Cependant mon avis ne change pas sur le genre dans lequel doivent être classés ces livres.

Le thème principal est la psychothérapie (voire "les états d'âme d'une psychothérapeute") ; l'aspect policier est relégué au second plan, ne serait-ce que par la faible proportion du temps de présence réservé aux policiers et le manque de mystère de l'intrigue policière.

Même si l'on comprend les raisons de la distance que garde Frieda avec son amoureux, pour le reste, son personnage psychologiquement complexe, envahissant, me reste antipathique.

On comprend aussi qui est Joseph (que la narratrice s'acharne à appeler Choseph), Ruben, Sacha... mais cette petite cour me semble incompatible avec la recherche de solitude de l'héroïne. En revanche, le policier a peu d'envergure et l'intrigue comme son aboutissement ne réservent aucun suspens.

Dans ce titre (comparé au mercredi) on perçoit mieux une différence sonore entre les voix des différents personnages, mais ces jolies voix claires ne collent pas du tout aux personnages masculins et surtout au rude maçon-cosaque à l'accent plus germanique qu'ukrainien.

Sans aucun doute, il y a un public pour cette série, car même si ce n'est pas ce que j'en attends moi, ces livres ne sont en rien ennuyeux.

C'est étrange: j'ai aimé lire ce roman, mais je n'ai pas grand-chose de positif à en dire. Je l''ai vraiment apprécié jusquà environ la moitié. Il est un peu lent à démarrer, mais cela ne m'a pas gênée, car les auteurs prennent le temps de planter le décor, de présenter les personnages et leurs situations. D'autre part, ils n'usent pas d'une ficelle qui m'a plusieurs fois agacée chez eux: dans ce roman, l'héroïne n'est pas seule contre des policiers abrutis. Ici, la police et Frieda collaborent.
En outre, Matthew est montré à plusieurs reprises, et le lecteur peut se faire une idée de son état d'esprit.
Enfin, on voit le quotidien de Frieda, sa famille, ses amours, sa personnalité, ses cas de conscience quant à son travail. La côtoyer ainsi la rend accessible, humaine.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..