Ce premier tome de la saga Cécilia nous peint son enfance et son adolescence. Abimée et fragilisée par les multiples traumatismes qu'elle a subi, ses mots sont percutants et profondément touchants.
On alterne entre une prose et une poésie à l'état brut. Ses textes m'ont bousculée, replongée dans le passé où l'enfant en devenir que j'étais, baignait dans le doute, l'incompréhension et la recherche de soi-même.
Je me revois coucher mes pensées sur le papier et de combien il était difficile de trouver les mots justes pour exprimer ce que je ressentais.
Dans ce roman en partie autobiographique,
Joanie Frigau nous confie ses propres écrits, ceux de l'époque de sa dépression adolescente. Son talent d'écriture était déjà immense.
J'admire le courage qu'il lui a fallu pour se replonger dans ses textes et mettre cette partie de son existence à nu.
J'ai également été touchée par sa préface et ce qu'elle écrit à propos de la communication entre les adultes et les enfants/adolescents. le mal être à cet âge est fréquent mais jamais anodin.
Parmi toute la douleur et le désespoir qui se dégagent de ses textes, les mots qui les relient m'ont donné un sentiment d'acceptation. J'ai hâte de lire le second tome de l'histoire de Cécilia/Joanie et d'y découvrir le cheminement qui lui aura permis de faire la paix avec elle-même.
Merci à toi Joanie pour cet envoi mais surtout pour ta confiance et ta gentillesse.
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