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3,82

sur 183 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'une des oeuvres les plus perturbantes que j'ai lues. Une partie de moi admire la capacité le l'auteure à nous ballader d'une naration à l'autre, en nous imposant une réflexion permanente sur les concepts de réalité et de vérité, et l'autre se dit qu'il doit être très très dérangé pour produire se type d'oeuvre. Un roman graphique que je n'ai vraiment pas apprécié (trop noire, trop génant) mais dont je me souviendrais.
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Yuta nous fait découvrir son histoire à travers le téléphone qu'il a reçu à ses 12 ans. Amateur de cinéma, Yuta film tout son quotidien y compris les derniers instants de sa maman (à sa demande), sa rencontre avec Eri, ses cours de cinéma avec Eri, sa volonté de montrer son histoire.

L'histoire est très originale, filmer les derniers instants d'une personne pour qu'on se souvienne d'elle. On ne sait jamais si on est dans le réel ou dans la fiction, le mangaka joue tout au long du manga avec la frontière du réel. le dessin est original, c'est la 1ère fois que je vois ce style. Tout est original mais je n'ai pas trop aimé ce one-shot. Je trouve l'histoire assez glauque, une ambiance malsaine... Je n'aime pas trop ça
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Malgré le fait que j'ai vraiment apprécié ma lecture du manga Adieu Eri, j'avoue être très mitigée concernant mon avis final. J'ai été touchée par les scènes que Yuta filmait durant les derniers moments de sa mère, mais aussi, j'ai vraiment apprécié le fait de découvrir l'envers du décor. J'ai particulièrement eu la gorge serrée lorsque le père de Yuta a fondu en larmes, lorsqu'il lui a posé des questions très sincères concernant ce qu'il avait fait de son film, de la perception que celui-ci donnait sur sa défunte épouse.

Finalement, certains choix scénaristiques m'ont un peu perturbée. Notamment, la touche de fantaisie apportée à l'oeuvre, vers la fin du manga. Je n'en dirai pas trop afin de ne pas divulgâcher le tout, mais j'ai trouvé cela un peu exagéré. Malgré tout, j'ai adoré les thèmes abordés et j'ai trouvé les personnages très intéressants, surtout lorsqu'on les découvre hors caméra. Bref, Adieu Eri est une lecture vraiment intéressante, mais ce n'est assurément pas un coup de coeur, pour ma part !
Lien : https://geekbecois.com/manga..
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Un manga vendu comme "déclaration d'amour au cinéma", ça avait de quoi exalter mon profil de cinéphile. Mon interêt pour les mangas s'était pourtant arrêté net, lorsque je suis entrée au lycée, au profit de la littérature romanesque et de la bande-dessinée occidentale. Ce retour aux sources ne s'est pas fait en douceur car Adieu Eri demeure un bien curieux ouvrage, qui peut créer une certaine distance avec le spectateur, d'un premier abord. Cette dernière peut être induite par la constante mise en abime du regard du créateur à travers son smartphone, voire par l'atmosphère glauque qui s'installe dès les premières pages.


Toutefois, le lecteur se retrouve tout de même happer par son plaisir malsain d'en venir à bout. Finalement, l'action progresse et glisse vers quelque chose de plus doux, intime, jusqu'à la sublimation de l'instant vécu. Ce qui me paraissait alors repoussant s'avère être d'une fine intelligence.

L'adoption du pdv à la première personne — la fameuse mise en abime — donne de la cohérence au projet final de l'auteur : substituer à la caméra, l'oeil du personnage, afin de faire ressentir la subjectivité de l'acte d'enregistrement mécanique.
de ce fait, Adieu Eri semble illustrer la célèbre citation de Jean Cocteau, selon laquelle, le cinéma ne serait rien d'autre que la mort au présent. Filmer la mort, c'est en cela que réside la quête de Yuta. Après avoir manqué d'enregistrer celle de sa mère, c'est celle d'Eri, une étrange jeune fille cinéphage et vampirique, dont il sera question. le récit entre alors dans l'intime, et la vision subjective dévore l'écran, pour ne livrer plus qu'une version fantasmée des deux muses féminines, auquel sont dédiés les films de Yuta. le smartphone devient un vecteur déformé du réel, qui passant par le filtre du regard du filmeur, en ressort sublimé et dépourvu de toutes ses imperfections.

Les thématiques développées sont certes convenues (la mémoire, la mort, la création), mais n'en demeurent pas inintéressantes. Cependant, elles ne sont pas parvenus à engendrer en moi l'émotion et l'engagement nécessaire pour apprécier suffisamment l'oeuvre.
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Différent de ce qu'on peut lire d*habitude.

Fugimoto nous met ici derrière la caméra d'un adolescent en deuil, ayant filmé la fin de vie sa mère. Après avoir présenté son film à ses camarades, il pense à se suicider en raison des mauvaises critiques, mais l'arrivée d'une jeune fille va bouleverse ses plans.

Je ne saurais vous dire si j'ai aimé ou non ce manga. On retrouve le style graphique de Fujimoto, mais a de nombreux moments, les dessins deviennent flous, montrant la caméra trembler sous le poids des émotions du héros. Les gros plans ou le découpage des scènes font très cinéma et il m'a fallut un peu de temps pour m'y habituer.
Quand au scénario, bien que j'ai compris et apprécié le développement de l'intrigue, je ne suis pas sur de comprendre les dernières scènes de la fin et ce qu'elles apportent.
Du coup, je ne sais pas trop quoi penser de ce manga, mais je vous le recommande tout de même car ça reste une expérience à lire et ça change vraiment des mangas plus traditionnels.
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Ce manga one shot est un titre déroutant ! Nous plongeons dans un univers réaliste, mais qui très vite, devient plus complexe. Les apparences sont trompeuses, et rapidement, l'auteur joue sur les frontières entre fiction, réalité, rêve. le lecteur ne sait plus vraiment où il en est, et pourtant, on poursuit notre lecture comme aspiré. Ce rythme se poursuit jusqu'à la dernière page du manga. Les illustrations sont épurées, et appuient le côté cinématographique. le cadrage est celui du téléphone portable, il y a du mouvement et des zones de flou. Une histoire qui questionne sur la mort, mais aussi sur la place de l'art et en particulier du cinéma, pour permettre de laisser une trace de notre passage sur Terre, de garder en mémoire des souvenirs, bons comme mauvais.

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Pour le positif... J'aime beaucoup la couverture avec ses couleurs flash. Les dessins sont tout bonnement magnifiques.

Malheureusement, j'avoue que je n'ai pas du tout été touché par l'intrigue ou les personnages. J'ai lu plusieurs critiques du manga qui se sont révélées positives. Donc j'en conclue que ce n'est que mon impression personnelle.

Je ne peux pas dire que j'ai eu de réel plaisir à le lire. Tout le long, j'avais un énorme point d'interrogation au-dessus de ma tête. Pourquoi ? Comment ? Où le mangaka veut il nous emmener ?

Un sentiment étrange de mélancolie est palpable à la lecture, c'est très étrange.
Peut être est il trop particulier pour moi ?
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