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EAN : 9782820345943
208 pages
Kazé-Crunchyroll (18/01/2023)
3.83/5   180 notes
Résumé :
« Je veux que tu me filmes jusqu’à ma mort. » Yûta, adolescent mordu de cinéma, accomplit cette dernière volonté de sa mère avec un brio… explosif. Dépité par la réception de son court-métrage, il s’apprête à en finir à son tour. Lorsqu’il rencontre Eri. Cinéphile, comme lui, la mystérieuse jeune fille va inspirer Yûta et l’aider à réaliser un nouveau film… Après Look Back, Tatsuki Fujimoto revient explorer la frontière floue entre le réel et la fiction, pour livrer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 180 notes
Depuis l'explosion de sa carrière avec Chainsaw Man, Tatsuki Fujimoto a fait couler beaucoup d'encre, au point que la sortie de chaque nouveaux titres du monsieur, en particulier ses oneshots ses derniers temps, est un petit événement. Justifié ou pas, c'est à chacun de voir.


L'an passé, j'avais pour ma part eu un petit coup de coeur pour Look Back qui parlait avec émotion du harcèlement scolaire, du poids de la société et d'amitié également. Voyant l'auteur reprendre le format et une certaine narration graphique qu'il se plaît à déployer depuis, je suis donc allée confiante vers Adieu Eri, son nouveau oneshot, avec une histoire complète sur 200 pages. Verdict, ai-je aimé ? Oui. Ai-je eu une petite claque comme pour Look Back ? Pas vraiment.

L'effet de surprise est passé. Je connais désormais les effets de manche de l'auteur, son goût pour le cinéma et la façon dont il le retranscrit ici, ce qui fait perdre de son impact à l'oeuvre. Elle n'en reste pas moins très intéressante et peut se lire à de multiples niveaux, ce qui fait qu'elle laisse une trace sur le lecteur. Mais je n'ai pas ressenti l'émotion percutante de son précédent travail, c'était plus prévisible et hermétique en même temps. Il m'a manqué quelque chose.

Les thèmes sont cependant intéressants. Il y a un côté très méta à l'oeuvre et une mise en abîme qui interroge vraiment sur la part de lui-même que l'auteur a peut-être mis ici. Au passage, si ce n'était pas le cas et que c'était uniquement de l'esbroufe, j'avoue que je serais déçue, voire un peu en colère face à cette arnaque au sentimentalisme. Mais ne sachant pas, je passe.

Ici, j'ai beaucoup aimé tout d'abord le thème autour de la fin de vie, que ce soit pour maladie ou pour dépression, l'auteur a su me toucher. Il est très âpre dans sa mise en scène de ce moment. Il ose montrer le drame et l'horreur que cela représente mais en plus, il ne fait pas de ces personnages-là des saints, loin de là. Cependant à travers le bien de la mémoire, autre thème phare de l'oeuvre, il montre comment on peut réécrire les souvenirs qu'on a d'une personne, en ne se souvenant que des meilleurs ou que des pires. Il montre l'importance du regard, regard qu'on porte sur les autres, regard qu'on transmet, et j'ai trouvé cela très fin.

L'autre thème évident est bien sûr celui de la création, ici à travers celle des projets de films du héros. Il a à nouveau un discours très ciselé et puissant, notamment sur les documentaires, qui ne sont rien d'autres que des oeuvres orientée, avec un point de vue. Cependant, la façon dont il se sert de ce média comme support narratif de son histoire est très bien pensé. Il mélange ainsi le fond et la forme dans une recette très efficace où la redondance du découpage lui donne aussi sa force et son originalité, de même que son jeu entre flou et net, révélant la frontière entre réalité et fiction. On a l'impression d'être devant une pellicule de cinéma qui se déploie devant nous, qu'on film, coupe, assemble. C'est très intéressant et cela offre une diégèse puissante à analyser sur ce médium et le rapport de l'auteur lui-même à celui-ci.

Bien sûr tout n'est pas parfait. En se plaçant du point de vue du narrateur d'une manière aussi extrême qu'ici, en étant derrière la caméra, cela installe une forme de distance avec nous, une distance certes artistique et presque psychanalytique, mais qui est aussi un frein pour les lecteurs comme moi en recherche d'émotion. J'aime avoir des personnages qui ne sont pas forcément facile à aimer, mais ici, ce fut parfois très dur juste de tendre le doigt vers eux pour les effleurer. J'ai d'ailleurs trouvé la pseudo touche fantastique de trop et assez ridicule, j'ai préféré le côté bien plus humain du reste, avec cette importance du regard, de l'autre, de soi, du réalisateur, de l'acteur, du spectateur...

Oeuvre puissante et marquante dans le sens où elle regarde d'éléments à interpréter à de multiples niveaux, Adieu Eri m'a cependant moins conquise que Look Back, le précédent condensé en un volume de l'auteur. Si je la trouve réussie dans son fond, elle ne l'est qu'en partie dans sa forme où à force de reprendre les mêmes techniques, l'auteur leur en fait perdre de la force d'impact. Je suis donc séduite par le potentiel d'analyse mais ça manque de coeur pour moi.
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Je ne suis pas familière avec le travail de Tatsuki Fujimoto, y compris la célèbre série Chainsaw Man (j'arrive donc sans aucune connaissance ni a priori). Néanmoins, le buzz autour de l'auteur rend les choses plus faciles : Adieu Eri était bien mis en valeur dans la librairie spécialisée, et a le bon goût d'être un one-shot.

Le dessin est très beau, avec un style qui est propre à l'autre j'imagine. Les yeux sont particulièrement intéressants et expressifs. On regarde les personnages (via la caméra du héros) et les personages nous regardent en retour. C'est plaisant et ça rend la lecture plus intense. le format des cases-pellicule est original et suit bien son sujet -bien que les films tournés dans le manga le soient avec un téléphone portable, le clin d'oeil au cinéma traditionnel est mignon.

L'histoire et les questions morales qu'elle soulève m'a bien plu également. Cependant, ça reste très léger et peu travaillé -format one-shot oblige. On avance, on avance, et au final, on ne prend peut-être pas assez son temps et ça fausse les émotions. Il y a un effet d'accumulation de scènes choc que je trouve plus étouffantes que dramatiques. On a un sentiment de "tristesse gratuite" qui dessert le propos -parce qu'évidemment, ce n'est pas une histoire joyeuse !

La lecture est rapide et prenante. Je ne sais pas si c'est un "must-have" pour autant, mais je n'aurais aucun soucis à le recommander à mes amis fans d'aventures un peu perchées, de drames et autres personnages en nuances de gris.
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Un manga vendu comme "déclaration d'amour au cinéma", ça avait de quoi exalter mon profil de cinéphile. Mon interêt pour les mangas s'était pourtant arrêté net, lorsque je suis entrée au lycée, au profit de la littérature romanesque et de la bande-dessinée occidentale. Ce retour aux sources ne s'est pas fait en douceur car Adieu Eri demeure un bien curieux ouvrage, qui peut créer une certaine distance avec le spectateur, d'un premier abord. Cette dernière peut être induite par la constante mise en abime du regard du créateur à travers son smartphone, voire par l'atmosphère glauque qui s'installe dès les premières pages.


Toutefois, le lecteur se retrouve tout de même happer par son plaisir malsain d'en venir à bout. Finalement, l'action progresse et glisse vers quelque chose de plus doux, intime, jusqu'à la sublimation de l'instant vécu. Ce qui me paraissait alors repoussant s'avère être d'une fine intelligence.

L'adoption du pdv à la première personne — la fameuse mise en abime — donne de la cohérence au projet final de l'auteur : substituer à la caméra, l'oeil du personnage, afin de faire ressentir la subjectivité de l'acte d'enregistrement mécanique.
de ce fait, Adieu Eri semble illustrer la célèbre citation de Jean Cocteau, selon laquelle, le cinéma ne serait rien d'autre que la mort au présent. Filmer la mort, c'est en cela que réside la quête de Yuta. Après avoir manqué d'enregistrer celle de sa mère, c'est celle d'Eri, une étrange jeune fille cinéphage et vampirique, dont il sera question. le récit entre alors dans l'intime, et la vision subjective dévore l'écran, pour ne livrer plus qu'une version fantasmée des deux muses féminines, auquel sont dédiés les films de Yuta. le smartphone devient un vecteur déformé du réel, qui passant par le filtre du regard du filmeur, en ressort sublimé et dépourvu de toutes ses imperfections.

Les thématiques développées sont certes convenues (la mémoire, la mort, la création), mais n'en demeurent pas inintéressantes. Cependant, elles ne sont pas parvenus à engendrer en moi l'émotion et l'engagement nécessaire pour apprécier suffisamment l'oeuvre.
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C'est un "one-shot", histoire en un seul volume.
Yûta aime utiliser une caméra ce qui donne l'idée à sa mère atteinte d'une maladie incurable de lui demander de la filmer jusqu'à sa mort pour conserver un souvenir d'elle.
Après un montage d'après un choix d'images extraites des centaines d'heures stockées dans son ordinateur, le lycéen en tire un film que tout le lycée va visionner... horrifiés par l'explosion finale de l'hôpital qui leur semble un énorme transgression.
Suite à cet incident, Yûta est abordé par une étrange jeune fille qui l'entraîne dans un bâtiment désaffecté transformé en salle de projection pour l'initier à la cinéphilie. Son objectif : faire de lui un réalisateur à la hauteur de ce qu'il a à transmettre...
C'est étrange et très bien ficelé.
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'Adieu Eri', une explosion d'émotions

'Adieu Eri' est un one-shot de Tatsuki Fujimoto, publié en France sous Crunchyroll. L'auteur du célèbre 'Chainsaw Man' revient en 2022 avec cette nouvelle histoire portant cette fois sur le cinéma. Un écho à l'art significatif à Look Back, son oeuvre précédente, qui était tournée sur le dessin

'Adieu Eri' raconte l'histoire de Yûta, adolescent qui se voit confier la tâche de filmer les derniers instants de sa mère, malade. Ce premier court métrage n'étant pas un franc succès, Yûta, décide d'en finir. Eri entre alors en scène et le film continue...
« Prendre ta revanche en tirant des larmes à tout ces abrutis, ça ne te fait pas rêver ? »

Ce manga laisse aux émotions une place proéminente, la thématique principale. L'histoire est racontée par le biais d'une vue subjective. C'est un film à la première personne dessiné de bout en bout. Cette approche originale est agréable, permet de s'immerger dans l'histoire tout en lui donnant un dynamique, malgré que le fond soit relativement badant. le fait que ce soit le personnage principal qui commande le récit est une grande qualité ici. Il ne souffre aucunement du problème majeur du récit de la première personne « Bonjour, je m'appelle XXX et je suis comme-ci, comme-ça. Blablabla... ». Non, ici vous retrouvez Yûta, et admirez la suite ! Les personnages sont touchants, la linéarité de l'histoire, grâce à sa force 'filmique' est fluide. Ce one-shot se lit plutôt vite.

'Adieu Eri' est un one-shot doux et dynamique à l'esthétique entraînante. Je le recommande, idéal pour faire une pause autour d'un manga.
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critiques presse (6)
9emeArt
28 novembre 2023
Tatsuki Fujimoto livre un nouveau one-shot où il revient à la sève de ce qui constitue son œuvre. Un récit superbement construit d’à peine 200 pages, bluffant d’originalité et de profondeur.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
BDGest
20 mars 2023
Avec Adieu Eri, Tatsuki Fujimoto montre qu'il est un auteur inclassable, aussi doué pour les récits courts que pour les séries shonen dont il peut faire exploser les codes pour les sublimer. Ce one-shot est aussi beau que troublant.
Lire la critique sur le site : BDGest
MangaNews
24 janvier 2023
Pour son anniversaire, Yûta reçoit un nouveau smartphone. Sa mère étant malade et condamnée, elle demande à son fils de filmer ses derniers jours, jusqu'à sa mort. Ce que l'adolescent fait, et utilise les rushs pour monter un film qu'il présente au festival de son lycée.
Lire la critique sur le site : MangaNews
ActuaBD
23 janvier 2023
Nouvelle année, nouveau One-shot du remarquable et remarqué mangaka Tatsuki Fujimoto ! L’auteur de "Chainsaw Man" signe un nouveau récit complet haletant invitant le lecteur à faire face au grand écran...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Actualitte
23 janvier 2023
Tatsuki Fujimoto est de retour. Avec un troublant one-shot comme filmé au smartphone, l’auteur de Chainsaw Man questionne le prisme que la vidéo peut appliquer à la réalité. Une sensation de malaise nous envahit au fil des pages qui capturent avec beauté la banalité du quotidien.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BoDoi
19 janvier 2023
Se faisant, dans une mise en abime manipulant le réel et le fictif, le mangaka mène une intéressante réflexion sur notre rapport à l’image, aux autres, aux souvenirs, à notre manière de façonner le passé en évacuant les drames passés.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Moi, ce jour-là, j'ai pensé que même si tu me vidais de mon sang, mourir pour nourrir un être aussi beau, ça pourrait être une chouette fin.
Commenter  J’apprécie          301
Effectivement, c'est une oeuvre immature...
Mais pendant les vingt minutes devant l'écran, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !
Et le fait d'ignorer où se trouve la frontière entre la fiction et la réalité m'a troublée, dans le bon sens du terme !
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La mort d'un proche de sa mère dans la fleur de l'âge, voilà un sujet difficile mais qui est aborde via un prisme , le cinema, la réalisation d'un film. A la dernière page, on se dit j'aimerai bien que mes enfants mes proches face un dernier film avant mon départ. Et l amour qui tombe sur le personnage principal.
Commenter  J’apprécie          30
- A y repenser, j'ai toujours été comme ça... J'ai toujours regardé les problèmes qui se trouvaient sous mon nez comme s'ils ne me concernaient pas.
La mort de ma mère, celle d'Eri.. je les ai vécues à travers une caméra.
Au lycée, quand je réfléchissais comme maintenant à en finir, c'était pareil... c'est uniquement devant l'objectif que j'arrivais à affronter le réel. (p.170)
Commenter  J’apprécie          20
- Ta pauvre mère doit se retourner dans sa tombe... Tu n'as pas honte de diffuser ça ?

- Honte ? Euh.. je ... Non ?

- Et cette fin... Pourquoi est-ce que tu as tout fait exploser ?

- C'était top, non ?

- Quelqu'un meurt et tu trouves ça "top" ? Mais t'es complètement cinglé !
Commenter  J’apprécie          10

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Videos de Tatsuki Fujimoto (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tatsuki Fujimoto
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