Karakuri Circus - Perfect Edition, tome 7

Fujita n'en finit plus de m'émerveiller et me surprendre par la richesse et la noirceur de sa série qu'il alterne pourtant avec une grande douceur et une belle émotion. C'est vraiment un titre qui sort du lot.

Avec ce tome, le mangaka alterne de plus en plus entre les histoires de Narumi d'un côté et Masaru + Shirogane de l'autre, le tout avec des transitions assurées par un bien drôle de monsieur Loyal qui fascine autant qu'il fait flipper, annonçant bien la couleur. Car si les chapitres centré sur Masaru ont un je ne sais quoi de drôle et léger, on sent quand même peu à peu la noirceur revenir, à l'image de cette tueuse à gages engagée pour l'éliminer. Cependant, cela reste plus léger quand même que Narumi et sa quête de Pierre flasque qui l'emmène dans des recoins bien sombres de l'humanité.

L'alternance entre les deux histoires rythme très joliment la série, permettant de souffler lors des chapitres avec Masaru, ce qui est nécessaire au vu de ce qu'on se prend avec la quête de Narumi. Ainsi même si j'aime moins les pages consacrées à la création de sa troupe d'artistes, je reconnais que son humour un peu bas de front et surtout l'émotion qui ressort des liens qui se resserrent entre lui et ses proches en font de bons et beaux moments. Ça me plaît de voir tout le travail que fait ce petit garçon pour aider ses amis. Il a tellement grandi et continue de suivre son modèle. de plus, la nouvelle membre de la troupe : Vilma, la lanceuse de couteaux, est vraiment chouette. Elle est classe en tant que circassienne et a un sacré passé avec son frère, mort de zonophobia, et sa carrière de tueuse.

Mais c'est clairement du côté de Narumi que ça envoie le plus ! Dans le début du tome, il forme un très joli duo avec la Princesse du pays où il se trouve, lui apprenant ce que c'est de lutter pour être indépendant. Narumi fait bouger les lignes partout où il passe, que ce soit du côté des shirogane ou des automates. Mais ceux-ci aussi viennent bien le secouer et dans la seconde partie du volume, quand on revient vers eux et qu'on poursuit leur quête, aux Etats-Unis cette fois, on se prend une grande claque. L'auteur ne nous épargne rien et c'est justement ce qui fait de cette série une grande série. Il frappe les esprits en montrant les rudes conséquences de la lutte contre les automates et des ravages de ces derniers sur les humains. Comme cela met en scène des enfants, ça fait d'autant plus mal, mais cela souligne aussi d'autant plus l'humanité et le rôle de catalyseur de Narumi et c'est fantastique !

J'ai encore vécu de grands moments dans ce nouveau tome grâce à un Narumi au centre de tous les bouleversements, tandis que le petit Masaru suit la même voie à sa mesure. Les deux nous touchent profondément dans leur désir d'aider les autres et dans leur grande empathie. C'est vraiment beau. Ajoutez à cela un auteur qui ne fait aucune concession et nous fait nous tordre de rire autant qu'il nous choque et vous comprendrez pourquoi cette oeuvre est si culte !
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Difficile d'attendre avant de lire la suite, surtout en ayant quelques tomes sous la main.. Je viens de dévorer ce septième tome et je me suis, encore une fois, régalé comme pas possible. Ce manga ne cesse de me surprendre, j'aime les émotions qu'il nous transmet, on peut passer du rire à la tristesse en deux pages même pas. L'intrigue est si bien menée, c'est palpitant, fascinant et incroyable. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on en veut toujours plus. À chaque fois que je lis un tome je n'ai qu'une hâte : me jeter sur le suivant dans la seconde.

Dans ce septième tome, la jeune noble Elly est la cible d'un terrifiant complot… Portée par les ambitions insatiables de l'automate Ap Char, la situation devient d'autant plus tragique quand Elly et Narumi se retrouvent encerclés par les flammes… de son côté, Vilma la sombre, la tueuse à gages aux couteaux plus rapides que les balles atterrit au Japon. Sa prochaine cible ? Un certain Masaru Saiga…

C'était un tome absolument génial! On termine l'arc Karakuri et c'était incroyable. D'ailleurs, la finalité. de cet arc était chargée en action. La jeune Elly m'a beaucoup impressionné et j'ai aimé la façon dont cette situation l'a complètement changé sur sa vision des choses. On dit souvent que vivre des moments comme ça, ça nous change. On en a la preuve ici. J'ai aussi beaucoup aimé l'arc le cirque, il nous permet de retrouver Masaru et toute la troupe du cirque. Ici, c'était tout de même un moment plus léger en quelque sorte, beaucoup d'humour aussi. C'est ça aussi que j'aime avec ce manga, on change beaucoup d'ambiance et ça permet au lecteur de « souffler » un peu. Masaru est un personnage que j'aime énormément. J'aime le fait qu'il ne se laisse pas abattre et surtout, que ce soit quelqu'un de profondément gentil. Même quand quelqu'un lui veut du mal, il ne lui en veut pas et fini même par essayer de l'aider. Il nous le prouve encore une fois ici avec le personnage de Vilma, personnage que j'ai adoré d'ailleurs, je la trouve génial! La fin de ce tome m'a fait vraiment mal au coeur… On retrouve Narumi et les autres qui continuent leur chemin pour retrouver le cirque de minuit. Et ça va les conduire à vivre un moment difficile, surtout pour Narumi d'ailleurs.. Maintenant, je suis vraiment impatiente de me plonger dans le huitième tome, chose que je vais faire juste après d'ailleurs. Ça promet d'être incroyable encore une fois!

Plus j'avance dans ma découverte de ce manga et plus j'aime ce que je lis. L'histoire continue d'avancer à un bon rythme, ni trop vite ni trop lentement. Les personnages évoluent de plus en plus. J'aime l'ambiance qui se dégage de ce manga, j'aime les émotions qui me procure, je peux rire, je peux être triste, avoir les larmes aux yeux mais aussi être heureuse ou même avoir peur, bref Karakuri Circus c'est un manga qui ne cesse de nous surprendre, on va de surprise en surprise. Et c'est tout simplement génial!
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Fin de l'arc mettant en scène Elly qui s'est prise en main, et réflexion sur l'étrange maladie du zonapha avec une fin qui va vous serrer le coeur, attention crise de larmes possible.

La couverture met en scène Narumi et Elly, la princesse qui a été un pantin toute sa vie se confronte à celle qui veut prendre sa place, une place intéressante et tester l'humanité.
Ironiquement, cela aura permis à Elly de se prendre en main et de s'affirmer, quelques belles scènes d'action virevoltantes vous y attendent.

Nous pouvons aussi remarquer qu'il y a tout un jeu et chapitres s'intitulant lever de rideau et baisser de rideau, c'est vraiment cool et ça le fait, ça donne d'autant plus un côté représentation.

Ensuite, nous sommes avec notre Shirogane (cela fait bizarre maintenant de l'appeler juste ainsi) et Masaru. Chacun se bat à son niveau pour faire vivre le crique et avancer dans sa vie.
Comme dans les nôtres bien souvent, rien ne se passe comme prévu, et c'est un peu s'adapter ou mourir. Nous pouvons saluer Masaru et tous ces progrès, il se considère comme un membre et fait sincèrement tout son possible, mais est-ce suffisant ?
Nous allons également introduire une autre femme de caractère et intéressante : Vilma, tueuse de son état pour l'argent, mais circassienne dans l'âme et plus précisément au lancer de couteaux.
Elle a pour mission d'éliminer Masaru, alors même que cela déroge à une de ses règles, ce n'est donc pas simple pour elle.
Cela a été très appréciable et fort intéressant de la découvrir, de voir comment elle va interagir avec eux mais surtout son passé. Elle-même est concerné par la maladie du zonapha. son frère
Cette maladie fait de gros ravage dans les coeurs, coûtent cher, et n'a pas de remède à ce jour.

La dernière partie où on retrouve Narumi, Guy et Lucile, entre autres est celle qui fait monter cruellement la tension et voyager. Direction les USA.
Narumi, jeune Shirogane, ne voit pas l'Enfer qu'il a sous les yeux la première fois, il s'applique à s'occuper des enfants et les faire rire. Mais il commence à voir d'autres réactions derrière des sourires. le comportement différent une fois les enfants, partis, ce qu'il surprend …
Bref, l'horreur monte crescendo et nous rappelle plus que jamais à quel point cette maladie est terrible. Là, nous avons quelque chose de très intéressant, car nous en apprenons réellement plus sur la réalité de cette cruelle maladie, et en plus avec des enfants qui sont atteints.

Oui, on a eu quelques belles pages couleurs
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