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EAN : 9782251448961
150 pages
Les Belles Lettres (08/02/2019)
4/5   1 notes
Résumé :
Après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares.
La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut plus rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale. On n’arrive à la création des peuples que par les routes du ciel, les chemins de fer nous conduisent seulement avec plus de rapidité à l’abîme.

Aucun bonapartiste n’a jamais osé écrire cela. Le bo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En relisant mes notes dans mon journal de lecture, je me suis aperçu que le 2 avril (un samedi), j'ai commencé et abandonné le dernier ouvrage de Marc Fumaroli, académicien français. Je n'ai effectivement lu que 62 pages (sur 140) de son livre, "Le Poète et l'Empereur & autres textes sur Chateaubriand", publié aux Belles Lettres en février 2019.

Même inachevée, comme cette lecture est un abandon officiel, en quelque sorte, et non une lecture volontairement fragmentaire, je me décide à en parler sur ce blog.

Ces 62 pages correspondent en fait au premier texte du recueil, intitulé « le poète et l'empereur », et qui donne son titre à l'ouvrage. Je trouve le style pompeux (à l'ancienne), avec quelques propos à l'emporte-pièce (faisant de Fouché le premier Himmler de l'histoire, p.12). Sinon, Fumaroli propose une lecture de la « Vie de Napoléon », écrite par Chateaubriand et insérée dans les Mémoires d'outre-tombe.

Dans ce premier texte, l'auteur s'intéresse donc au rapport De Chateaubriand avec l'histoire contemporaine, mais aussi l'image de Napoléon véhiculée par les hommes de lettres de l'époque, dont par exemple Stendhal, qui écrivit une Vie de Napoléon (écrite en 1817-1817, que j'aime beaucoup personnellement).

Ensuite, Fumaroli reproduit un texte sur Chateaubriand et Rome, issu d'une conférence donnée en 2001. le troisième et dernier texte concerne Chateaubriand, Goethe et les frères Humboldt.

Je lirais sans doute les deux derniers textes plus tard. Ce n'est pas mal écrit et Fumaroli reste un intellectuel reconnu pour sa connaissance de l'oeuvre De Chateaubriand.

Je ne m'explique pas vraiment cet abandon. Peut-être le contexte de lecture ? En effet, je lisais en même temps le livre de le Fur et j'étais dans une période fatigante, avec beaucoup de travail et des problèmes personnels à gérer. Comme quoi, le contexte est parfois important.

Souvent, notamment pour un livre d'histoire, je peux le commencer et ne pas le finir (car je lis par morceaux choisis, en fonction de mes intérêts du moment), mais jamais, ou rarement, j'abandonne un livre s'approchant de l'essai (comme celui-ci). En principe, je le terminais en deux jours (à suivre donc).

Ma note s'explique parce que je ne peux pas, sérieusement, mettre une ou deux étoiles à un livre abandonné au nom d'arguments qui ne sont pas réellement objectifs (et sur un peu moins de la moitié du livre).
Lien : http://le-cours-du-temps.ove..
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Relisant pour la troisième fois Les mémoires d'outre tombeDe Chateaubriand je me suis intéressé a ce livre de Marc Fumaroli: le poète et l'empereur sur les rapports particuliers que Chateaubriand a entretenu avec Napoléon. On sait que Chateaubriand est issu d'une famille noble de l'Ancien régime et que sa vie est a cheval sur ce passage de l'histoire de France entre ancien régime et suite de la Révolution.
Ce qui fait le très grand intérêt des Mémoires d'outre tombe, outre le style magnifique de l'écrivain, c'est que, bien qu'issu de l'ancien régime, Chateaubriand regarde d'un oeil intéressé la chute de son monde et la naissance du nouveau monde.

Quant à Napoléon il y a chez Chateaubriand de l'admiration et il a même eu la volonté de servir cet homme exceptionnel dont il sait décrire les divers talents. Il y aura cependant entre eux une rupture totale après ce qu'il faut bien appeler l'assassinat du Duc d'Enghien.

Il faut lire les pages consacrées a cette affaire. Chateaubriand se séparera alors de l'empereur et ne cessera de le critiquer même si l'admiration n'est jamais très loin.

Tout cela est fort bien analysée dans ce livre de Marc Fumaroli qui contient ,aussi, deux autres textes l'un sur les rapports De Chateaubriand avec Rome et l'autre sur ses rapports avec le grand poète allemand Goethe. On y lit qu'il a admiré Goethe dans sa jeunesse et qu'il s'est ensuite éloigné ,notamment parce que Goethe a dit son admiration pour Napoléon.

Au total un livre qui aide a mieux comprendre et à mieux lire Chateaubriand.
Lien : https://jpryf-actualitsvoyag..
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Vidéo de Marc Fumaroli
*INTRODUCTION* : _« La plus grande partie des richesses littéraires de chaque génération ne se rencontre par sur le marché commercial et n'est pas cotée à la bourse de la librairie régnante ; elle est précieusement enfoui dans des cachettes ignorées que le temps découvrira l'une après l'autre. […] Si l'on cherchait bien, on verrait qu'un bon tiers au moins des livres curieux et dignes d'être conservés, à chaque époque, ont été inconnus des contemporains et sont devenus l'héritage de la génération suivante. […]_ _[…] La génération romantique au milieu de laquelle il [Maurice de Guérin (1810-1839)] vécut, et qui était alors dans toute sa puissance et dans tout l'enivrement de sa victoire, ignora jusqu'au dernier jour qu'elle comptait dans ses rangs un jeune poète contemplatif et solitaire, qui avait une manière originale de sentir et d'exprimer la nature, et qui réunissait par une alliance rare la ferme sobriété classique à la hardiesse aventureuse des modernes. […] le nom de Maurice de Guérin se lève et prend après la mort la place que la vie lui refusa. Il n'était connu que des quelques amis qui avaient entouré l'abbé de Lamennais [1782-1854] dans son ermitage de la Chênaie […] et longtemps sa renommée ne franchit pas le cercle de ce petit cénacle catholique. […]_ _Maurice de Guérin, étant de ceux qui se regardent vivre et qui retardent l'action de la vie par cette surveillance trop assidue, n'a pas de biographie à proprement parler ; sa vie fut tout intérieure, toute spirituelle et morale, et quiconque voudra la connaître devra la chercher là où elle est seulement, dans son journal intime, ce fameux cahier vert, où il notait jour par jour les mouvements invisibles de son âme sensible, maladive, nonchalante et un peu paresseuse. […]_ _[…] avec Maurice de Guérin on peut hardiment affirmer que la France a perdu en germe une de ses gloires, tant l'espérance a été près de la réalisation. Il ne laisse que des notes éparses, un journal intime, quelques lettres écrites à des amis […]_ _[…] Maurice de Guérin apparaît ainsi comme une de ces fleurs de la solitude qui, cachées sous les hautes herbes, embaument de leurs parfums le promeneur qui ne les aperçoit pas. […] »_
(Émile Montégut, _Nos morts contemporains,_ deuxième série, Paris, Hachette et Cie, 1884, pp. 261-311.)
_« le 20 avril 1834. — Ô mon cahier, tu n'es pas pour moi un amas de papier, quelque chose d'insensible, d'inanimé ; non, tu es vivant, tu as une âme, une intelligence, de l'amour, de la bonté, de la compassion, de la patience, de la charité, de la sympathie pure et inaltérable. Tu es pour moi ce que je n'ai pas trouvé parmi les hommes, cet être tendre et dévoué qui s'attache à une âme faible et maladive, qui l'enveloppe de son affection, qui seul comprend son langage, devine son coeur, compatit à ses tristesses, s'enivre de ses joies, la fait reposer sur son sein ou s'incline par moments sur elle pour se reposer à son tour […] »_
(« le cahier vert », _in_ Maurice de Guérin, _poésie,_ préface de Marc Fumaroli, Paris, Gallimard, 1984, pp. 94-95.)
*CHAPITRES* : 0:00 — _Introduction ;_
*1834* : 0:25 — *4 août* ; 1:42 — *20 août* ; 2:34 — *10 décembre* ;
*1835* : 4:44 — *26 janvier* ; 6:16 — *27 mars* ; 7:12 — *3 avril* ; 7:59 — *30 avril* ; 9:04 — *14 mai* ; 10:05 — *27 juin* ; 10:37 — *13 octobre* ;
11:30 — _Générique._
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : « le cahier vert », _in_ Maurice de Guérin, _poésie,_ préface de Marc Fumaroli, Paris, Gallimard, 1984, 260 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : Portrait de Maurice de Guérin, bois original d'Henri Martin d'après le crayon de Claude Augier et un croquis à la plume inédit de Caroline de Gervain.
*BANDE SONORE ORIGINALE* : So I'm An Islander — Herle Hæmle'heje Vi Haij (Lovely Secrets We Had). Herle Hæmle'heje Vi Haij by So I'm An slander is licensed under a Creative Commons/Attribution-ShareAlike (CC BY-SA 3.0) license. https://www.free-stock-music.com/soimanislander-lovely-secrets-we-had.html
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
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_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
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