Car du château d'Udine, j'avais vu ― en juillet ― les Alpes de Carnie, vitrées, et, dans le lointain, Monte Nero courroucé: blancs et ronds sur fond bleu de cobalt, des nuages accumulés couronnaient la grisaille vitrée de l'Alpe, diaprée de ses veines effilées, comme de la glace, comme du cristal. «Oh, le joli, oh, le joli castel d'Udine!» Les alpins du huitième chantaient ce vieil air villageois. Et gravement, leur chant se déploya, piété chorale d'une jeunesse.
Pour italiens... A propos de "L'affreux Pastis de la rue des Merles"