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EAN : 9782081422209
448 pages
Flammarion (08/11/2017)
4.43/5   524 notes
Résumé :
Vous êtes à quelques milliers de kilomètres au-dessus de la surface du Soleil. Sa puissance est à couper le souffle. D'énormes boules magnétiques gonflent et se percent, éjectant vers l'espace des milliards de tonnes de matière brûlante qui transpercent votre corps éthéré. Le spectacle est extraordinaire et vous vous demandez soudain, avec une légère jalousie, ce qui rend le Soleil si spécial par rapport à la Terre. Imaginez que vous puissiez voyager à travers les é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
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« L'imagination, a dit Einstein, est plus importante que le savoir … »
Et grâce à cela nous pouvons aller au-delà de ce que nous permettent nos sens. Ce livre nous invite à un voyage cosmique ; faire des expériences de pensées pour comprendre les lois qui régissent notre Univers, pour avancer vers la découverte de l'origine de l'Univers.

Voyager sur le tissu de notre réalité, comprendre l'espace-temps, la lumière, côtoyer les trous noirs, se retrouver nez à nez avec la surface de dernière diffusion, essayer d'imaginer ce qui se trouve derrière le mur de Planck, devenir tout petit pour observer les atomes…

Comme le dit l'auteur : « À vrai dire, si vous êtes un humain normal, le simple fait d'essayer de voir cela dans votre tête devrait faire fondre votre cerveau. » « Et pour les chercheurs (qui sont des humains à moitié normaux), il s'agit d'un casse-tête… »
Mais de leur casse-tête, de leur imagination fébrile, de cet échafaudage de connaissances, en sortent des théories, des théories qui un jour seront peut-être rejetées et remplacées par d'autres. Mais peu importe, des échecs naissent des découvertes.

Bienvenue dans le monde des univers parallèles, des univers bulles, des multivers, de l'énergie sombre, de la matière noire, des cordes et des branes. Attachez vos ceintures, ce voyage va secouer vos neurones !

Un livre qui met l'Univers à portée de main, sans nous soumettre à la torture des équations. Comprendre l'Univers non sur le plan technique, mais sur le plan des idées. Évidemment on ne comprendra jamais tout, enfin pas avant longtemps :
« La nature nous offre la possibilité de la découvrir, pas nécessairement de la comprendre. Il nous faut l'accepter telle qu'elle est. » « Nos sens sont nos fenêtres sur le monde, mais ce ne sont que de minuscules hublots donnant sur une immense mer qui nous est inconnue. »

La curiosité, l'imaginaire et la science se mêlent pour permettre un jour aux hommes de continuer l'aventure, dans ce bel Univers cachotier et surprenant, ou ailleurs. Donc, même si vous n'êtes pas des scientifiques chevronnés, vous êtes concernés par cette quête, vous pouvez y participer, ne serait-ce qu'en lisant ce livre. Une lecture passionnante et enrichissante, qui répond à certaines questions, mais pas à toutes. De quoi laisser la place à la philosophie, aux scénarios les plus farfelus (un bon terreau pour les romanciers et les cinéastes), aux poètes, aux rêveurs, à la religion….

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Bien avant de découvrir ce merveilleux livre qu'est "L'Univers à portée de main", j'avais comme beaucoup de passionnés du cosmos, lu de nombreux ouvrages tels que "Poussières d'étoiles" ou "L'Univers a-t-il un sens ?". Si ces livres m'avaient à l'époque permis de rêver tout en m'instruisant, j'avais gardé une sorte de sentiment d'inabouti, d'inachevé, car ils étaient trop pointus pour moi. Il y a certaines disciplines qu'on ne peut pas appréhender même avec de la bonne volonté si on ne possède pas un minimum de connaissances en la matière.
"L'Univers à portée de main" a permis de combler mes lacunes grâce à son langage simple et accessible, sans formules mathématiques pour venir gâcher mon plaisir (sauf E = mc², mais celle-là est incontournable !), avec de l'humour aussi (l'auteur en veut sûrement à sa grand-tante de lui avoir un jour offert un vase hideux à Noël ou à son anniversaire au lieu d'un livre de physique quantique), un excellent français (ce qui n'est pas donné à tous les scientifiques, surtout quand ils ont fait leurs études à l'étranger), un style aéré et fluide. Des choses que je n'avais pas comprises me sont soudainement devenues limpides. du coup, j'ai repris mes vieux livres, genre "Poussières d'étoiles" ou "L'Univers a-t-il un sens ?", et j'ai pu tout assimiler, comme si "L'Univers à portée de main" avait été pour moi un livre clé de décryptage pour en décoder d'autres. Un autre livre qui m'a beaucoup aidée aussi, avec le même souci de vulgarisation scientifique, c'est "L'Esprit de l'Univers", même s'il est plus généraliste puisqu'il explique l'apparition de la vie en plus de la création et de la formation de l'Univers. Je ne peux donc que conseiller aux débutants ces deux ouvrages avant de se lancer dans d'autres plus pointus traitant des mêmes sujets passionnants. Il va de soi qu'il faut continuer à lire les livres d'Hubert Reeves : même si certains sont moins d'actualité aujourd'hui, il y a toujours profit à en tirer car l'homme est lui-même passionnant.
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La seule équation que j'ai réussi à inventer et je n'en suis pas peu fier :
.G = ( . )( . ) +).( + 00==D

Ensuite il y a eu tous les génies… E=MC2 sera la plus connue d'entre toute, ce bon vieil Albert et sa relativité restreinte et générale fera passer Newton pour une pomme avec ce petit décalage de rien du tout sur la rotation de mercure autour du soleil. Je ne citerais pas les nombreux autres qui par leur talent auront su traduire notre univers de l'infiniment grand à l'infiniment tout petit. Entre les deux le doute persiste et les recherches s'équationnent. On est loin de tout piger, Dieu si tu m'entends : tout n'est pas perdu, il y a encore de l'espoir dans le désespoir, mais à mon avis tu aimes bien les maths, les trucs infinis, les guerres, la souffrance, une histoire d'équilibre j'imagine mais peut-être que tu ne nous vois pas dans tout ce merdier, va savoir toi.

« Rien ne se crée rien ne se perd tout se transforme »

Alors à notre échelle de Sapiens qui se foutent sur la gueule pour des histoires de religionS, le vide existe : si tu sautes du toit, bah tu tombes selon la gravité et tu t'écrases comme une merde… Pourtant dans la physique quantique, l'invisible est visible et très excité avec des champs quantiques pour boucher les vides toujours plus petits. Bref on en sait des paquets de trucs, mais on en ignore tellement d'autres que finalement on sera peut-être mort avant de tout comprendre.

Par les équations nous avons traduit l'univers, par le langage nous avons traduit les équations. Philosophes, mathématiciens, Physiciens se questionnent le bout d'imagination chère à Einstein, pour penser des théories incompréhensibles pour une majorité non aguerrie ou qui s'en branle royalement.

Avec tout ce petit monde on est remonté à 13.8 milliards d'années-lumière en arrière au BIG Bang, ensuite mur de Planck et théories des cordes qui fait flipper sa petite maman, déjà la vitesse lumière c'est 299 792 458 m /s, le soleil notre plus proche étoile fait 110 fois le diamètre de la terre, Situé à 26 000 années-lumière de la Terre (8 minutes 30 s environ pour recevoir sa lumière) , le trou noir du centre de la Voie lactée a une masse de 4,2 millions de fois celle du Soleil et son diamètre est d'une vingtaine de millions de kilomètres.

Dans la voie lactée il y quelques milliards d'étoiles, et dans l'univers quelques billions de galaxies composées elle-même de milliards d'étoiles planètes etc… L'univers est en expansion perpétuelle bref nous ne sommes pas grand-chose. Et dans l'infiniment petit c'est un monde non perceptible et pourtant crucial avec ses propres lois voir d'autres dimensions, alors déjà qu'avec trois je galère à faire une marche arrière bien droite, alors avec 10, les créneaux vont devenir compliqués.

Au collège, j'ai perdu le fil de la compréhension des maths et des sciences, non pas que j'y étais hermétique, mais la méthode pédagogique ne correspondait probablement pas à mon cerveau un peu gauche, a regret j'aurais aimé un prof qui me passionne un peu plus et qui m'explique l'importance de la chose, j'aurais peut-être pu ignorer mes hormones pour m'impliquer un peu plus. Un prof qui aurait commencé par :

Il était une fois l'univers, les petits points brillants dans le ciel sont le reflet de notre passé, imaginez-vous agrippé tant bien que mal à un photon et découvrez l'espace-temps… je me serais régalé car l'imagination dont nous débordons tous d'inventions en découvertes auraient certainement fait bander ma curiosité de particules trop excitées à s'échanger le bout de quantique.

« Sortez vos cahiers nous allons dessiner des calculs afin de déterminer la masse et la vitesse… etc… »

J'ai compris sans comprendre, l'invisible et le vide sont des mondes mystérieux que nous ne devons pas ignorer car nous ne serions pas là pour en parler.

C'est un livre passionnant comme tant d'autres, un livre déroutant, inquiétant qui nous fait relativiser notre condition humaine, qui nous apprend à garder les pieds sur terre, et c'est avec ce genre de lectures que l'on comprend l'équilibre de tout chose, le hasard d'un tout dont nous ignorons la finalité. Nous ne sommes pas grand-chose à l'échelle de l'univers qui ignore notre moral et nos concepts foireux, à se foutre sur la gueule au fil de l'histoire qui s'égrène à une vitesse toute relative pour nos yeux mais dérisoire à sa lumière.

Alors imaginez une théorie des cordes avec des univers par milliards…

A plus les copains
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Christophe Galfard est incontestablement un excellent physicien et un excellent conteur. C'est aussi un bon historien, puisqu'il a le soucis de resituer les grandes découvertes de la physique aux 20ème et 21ème siècles dans la trajectoire historique.
Ingénieur de formation, j'ai découvert Newton, Einstein et la physique quantique sur les bancs de l'école, il y a quarante ans.
Les livres d'Hubert Reeves ("Patience dans l'azur", "Poussières d'étoiles", "L'heure de s'enivrer, L'univers a-t-il un sens?" notamment) m'ont initié à l'astro-physique il y a près de 35 ans. Mais ces ouvrages de vulgarisation restaient assez "pointus" et nécessitaient une bonne culture scientifique pour être compris (avec tout le respect que je dois à leur auteur, pour qui j'ai une grande admiration !).
La force de Christophe Galfard est de mélanger conte et concepts scientifiques pour mieux faire comprendre et partager ces derniers. J'ai donc lu avec beaucoup d'intérêt les quatre premières parties, même si elles n'apportent pas vraiment de nouveauté par rapport à ce que Reeves a vulgarisé 35 ans plus tôt. La forme est ici très différente et permet de maintenir l'attention du lecteur, qu'il connaisse déjà, ou qu'au contraire ce soit une initiation aux grandes théories de la physique et de l'astro-physique.
J'ai évidemment pris encore plus de plaisir à lire les trois dernières parties, qui abordent des idées, théories et concepts plus récents, auxquels je ne m'étais pas particulièrement intéressés depuis 30 ans : l'antimatière, les infinis quantiques, la matière noire, l'énergie sombre, les singularités, les cordes, ... Des mots qui peuvent effrayer, mais qui nous sont expliqués ici avec les mots de notre quotidien, dans le contexte d'un conte dans lequel nous pouvons tous, adultes et adolescents, nous projeter.
C'est aussi ce qui fait pour moi de Christophe Galfard un excellent physicien. Car pour expliquer aussi simplement des théories aussi complexes, il faut les maîtriser parfaitement. On m'a souvent dit : "Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement." (citation de Nicolas Boileau). L'auteur nous en apporte une nouvelle preuve.
Pour terminer, j'ai envie de lui souhaiter de rejoindre un jour Marie Curie et Linus Pauling, les seules personnes a avoir reçu deux prix Nobel différents : physique en 1903 et chimie en 1911, pour la première ; chimie en 1954 et paix en 1962, pour le second. Alors physique et littérature dans les prochaines années pour Christophe Galfard ?
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Un chef-d'oeuvre de vulgarisation scientifique !
L'ouvrage vous emmènera de l'infiniment grand à l'infiniment petit, du plus ancien à l'avenir le plus lointain, du plus proche aux limites de l'univers connaissable. Il vous emmènera de Newton à Einstein en passant par Hubble jusqu'aux dernières hypothèses faites pour unifier les plus grandes théories.

Il n'y a qu'une seule équation e=mc2. le reste est expliqué par des histoires bien choisies, mais surtout par des voyages de l'esprit. Les métaphores sont adaptées. Tout est rendu extraordinairement clair sans aucun schéma !

Le livre est progressif et aborde des sujets de plus en plus poussés sans vocabulaire obscur et alambiqué. Ici, point de vortex spatio-temporel à champ de Sydow-Kernth inversé agissant sur les particules de von Schmurk. Certes, il y a des champs. Mais j'ai compris sur quoi et comment ils agissent. Les mots restent simples malgré des concepts très éloignés de notre quotidien.

Je le recommande à tous.

Lien : http://travels-notes.blogspo..
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critiques presse (2)
LeFigaro
12 juin 2015
Le physicien, qui fut l'élève de Stephen Hawking, veut faire du cosmos un territoire accessible à tous.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Culturebox
11 juin 2015
Christophe Galfard nous "réconcilie avec l'espace" et ses mystères.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (183) Voir plus Ajouter une citation
Souvenez-vous, d'ailleurs, que lorsque le mot "quantique" précède ou suit un terme du langage courant, c'est un avertissement: le terme ne signifie plus ce que l'on pense.
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Nous existons. C'est un fait prouvé expérimentalement. Des milliards de milliards de milliards... de milliards de milliards d'univers sont possibles, et existent peut-être.
Tous ont des lois de la nature différentes.
Ou pas.
Mais pour que nous soyons là et que nous puissions penser cet Univers auquel nous appartenons, les lois de la nature doivent être celles qui correspondent à notre Univers à nous et non pas à un autre.
Si la gravitation était plus forte, par exemple, les étoiles vivraient beaucoup moins longtemps et la vie sur Terre ne serait pas apparue, ou bien elle n'aurait jamais eu le temps d'évoluer jusqu'à nous.
Et si les forces nucléaires étaient plus faibles, ce qui peut arriver avec certains enchevêtrements de dimensions supplémentaires, les atomes ne seraient pas stables et nos corps ne pourraient pas exister non plus.
Faire varier les formes des dimensions supplémentaires revient à imaginer presque toutes les variantes possibles des lois de notre nature, avec un constat : dans l'immense majorité des cas, la vie telle que nous la connaissons ne serait pas apparue.
Mais voilà, une fois de plus, nous sommes là, vivant dans notre Univers avec ses lois.
Les bonnes lois.
Pourquoi ?
Eh bien, parce que nous ne pourrions pas être ailleurs, tout bêtement.
Exploiter le fait que nous existons pour justifier a posteriori de la forme des dimensions supplémentaires, voici le fondement du principe anthropique.
Ce dernier énonce que parmi le nombre inconcevable de possibilités dans lesquelles des univers peuvent se trouver, il suffit, pour comprendre le nôtre, de ne prendre en compte que celles qui sont compatibles avec l'existence humaine.
L'idée est assez séduisante vu qu'au fond, ce qu'elle affirme, c'est que les choses arrivent là où elles peuvent arriver, et non pas ailleurs.
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On vous a toujours appris qu'il est impossible de voir l'Univers de l'extérieur. Que parler de son bord, de sa limite, est absurde. Et pourtant [...] ça y est. Vous en êtes sorti.
Vous voyez tout.
Votre Univers tout entier.
Vous flottez devant, depuis une autre dimension.
[...] Brutalement conscient d'une présence derrière vous, vous vous retournez et restez bouche bée.
Il y a un autre univers. Parallèle au vôtre, à celui que vous venez de quitter. Et vous voyez des cordes fermées passer de l'un à l'autre prouvant que les deux mondes sont capables de communiquer par l’intermédiaire de la gravitation.
Vous avez là le quatrième et dernier exemple de multivers que vous rencontrerez dans ce livre : un cas particulier d'univers parallèles, le plus impressionnant de tous.
[...] Notre univers est une brane. Celle que vous regardez maintenant en est une autre, un autre univers, mais il se peut qu'il y en ait bien d'autres encore. Il est même possible que ces branes aient des dimensions différentes, car le mot brane s'applique à tout objet ayant une certaine extension. Notamment aux cordes elles-mêmes. Les cordes sont des branes, notre Univers en est une autre. Et les chercheurs ont découvert qu'elles peuvent toutes se muer les unes en les autres, qu'une brane comme notre Univers peut tout à fait se comporter comme un ensemble de cordes ou comme d'autres branes encore, ayant plus de dimensions.
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Être et ne pas être, plutôt.
Certains pensent que les possibilités non observées n’ont pas disparues mais se sont fondues, comme des gouttes d’encre dans un lac – le lac étant ici la réalité dans laquelle nous vivons -, comme si des perles de réalités possibles non réalisées s’étaient diffusées dans la seule et unique réalité qui prévaut, celle dont nous faisons partie.
D’autres estiment pour leur part, que notre conscience joue un rôle dans tout cela, que l’acte même d’expérimenter ou de seulement penser gèle la réalité qui nous entoure dans un état unique, et le crée donc. Pas très modeste comme idée, mais elle est sympa.
[…] Selon Everett, la physique quantique impose qu’il devrait exister une incroyable multitude d’univers parallèles où toutes les possibilités, toutes les alternatives et toutes les interactions possibles, soit réalité.
[…]Les possibilités qui nous échappent sont bien réelles, mais se trouvent ailleurs.
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Ce moment, ce lieu du passé de notre Univers où l'espace-temps est devenu suffisamment vaste pour que la lumière y circule librement, nous l'avons appelé surface de dernière diffusion.
L'Univers avait alors une température de 3000 degrés Celsius.
Avant cet instant, l'Univers était opaque.
Depuis, il est transparent.
Ce qu'il reste aujourd'hui de la température qui rayonnait lors de cette transition est le fameux rayonnement du fond diffus cosmologique.
C'est dans ce rayonnement que résident des traces, des indices, une sorte d'empreinte de ce qu'était notre tout jeune Univers.
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Vidéo de Christophe Galfard
Christophe Galfard est invité de la Grande Libraire. Astrophysicien à qui l'on doit "L'univers à porter de main", il vient présenter sur le plateau de la Grande Librairie son nouveau livre, tout aussi accessible, "Voyage vers l'infini". Il nous embarque, grâce aux dernières images du télescope spatial James-Webb, dans l'infiniment grand, des pouponnières d'étoiles jusqu'aux trous noirs. Une véritable odyssée à travers le temps, à travers l'espace, fascinante et poétique. Christophe Galfard est invité sur notre plateau pour discuter de l'univers et de la volonté d'avoir une histoire pour raconter les choses, une volonté qui rassemble les humains de toutes les époques. 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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