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EAN : 9782072945175
352 pages
Joëlle Losfeld (05/01/2023)
3.5/5   57 notes
Résumé :
" La liste des trucs que Majella trouvait vraiment intéressants était beaucoup plus courte :
1. manger
2. Dallas
3. la chaîne payante Gold
4. Papa
5. Mémé
6. la Smithwick's
7. les antidouleurs
8. nettoyer
9. le sexe
10. les sèche-cheveux
Parfois, Majella pensait qu'elle devrait condenser la liste complète des trucs qu'elle n'aimait pas trop en la réduisant à un seul : - les autres."
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Majella a 27 ans, elle travaille dans un “fish and chips”, vit encore chez sa mère, adore regarder de vieilles cassettes vidéos de Dallas blottie sous sa couette en mangeant du poisson pané, sort boire quelques verres au pub le week-end et s'envoie en l'air épisodiquement avec son collègue.
Sa vie pourrait sembler monotone et pourtant je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en suivant le quotidien de cette jeune femme qui n'a pas d'autres perspectives d'avenir que de travailler jour après jour dans l'odeur de graisse, qui s'occupe comme elle peut de sa mère alcoolique, qui doit vivre sans savoir ce qui est arrivé à son père porté disparu depuis des années et qui n'a pas de rêve qui l'emmèneraient plus loin que sa ville située en Irlande du Nord.
J'ai dévoré ce roman, porté par une plume enjouée, décrivant un quotidien sombre, monotone, où tous les habitants semblent englués dans le gras, celui du poisson pané, des beignets de poulets et d'oignons, des frites molles et des coupelles de mayonnaise à l'ail qu'ils dévorent tous chaque jour.
L'auteure mélange les petites anecdotes du quotidien à la vie politique en Irlande du Nord et cette juxtaposition donne un roman d'apparence légère et drôle mais qui aborde des thèmes profonds.
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Imaginez une petite ville misérable, à la frontière entre les deux Irlande. Imaginez un fish and Chips, un peu crado, ouvert de 18h à 2h du matin. Au comptoir et à la friteuse , Majella, une jeune femme de 27 ans en surpoids, célibataire et plutôt renfrognée. Dehors, la pluie.
Non, vous n'allez pas lire une chronique misérabiliste mais découvrir le portrait d'une héroïne du quotidien terriblement attachante, terriblement courageuse et touchante.

Majella a besoin de routines pour se sentir en sécurité : elle écrit des listes, mange chaque soir du poisson pané et des frites et chaque midi des toasts et de la confiture. Elle est sensible à la lumière et au bruit. Elle n'est pas à l'aise dans les relations sociales et elle doit décoder ce que les gens disent et plus encore ce qu'ils veulent dire . Alors elle fait semblant, répète chaque soir les mêmes plaisanteries des mêmes clients.
"Majella était fière d'avoir su développer une telle maîtrise de soi. Se balancer, claquer des doigts, sucer son pouce étaient des gestes qu'elle contrôlait et auxquels elle se livrait en douce. Sa daronne, elle, était incapable de se maîtriser. Les clopes, l'alcool, les mecs. "
Elle a trouvé le moyen de faire ce qu'elle aime sans qu'on vienne l'importuner et a construit un rempart autour de sa différence. Elle va chercher du plaisir quand elle en a envie, avec son collègue dans la réserve ou le dimanche soir après le pub.


Si le conflit entre catholiques et" réformés "est terminé depuis 5 ans, si les routes sont de nouveau ouvertes, la séparation est toujours effective. Les gens ont été habitués pendant des décennies à vivre dans les conflits , à être sur la défensive, à ne faire confiance à personne de peur des dénonciations. L'oncle Bobby aurait explosé avec la bombe qu'il était en train de poser, et le père de Majella a disparu sans laisser la moindre trace. le soir, après quelques pintes, les bagarres continuent. D'autant que du côté catholique le chômage atteint des proportions invraisemblables. Les familles sont de plus en plus pauvres, de plus en plus alcoolisées.
Michelle Gallen se dispense de longues descriptions ou de portraits : toutes ces informations passent par le prisme de Majella qui, de son observatoire nourricier, comprend l'essentiel.

Pour accentuer l'aspect routinier de la vie de Majella, l'auteure a choisi de réduire le temps du récit à une semaine et pour exprimer sa singularité de compartimenter chaque segment en fonction de ce que Majella aime ou n'aime pas.
On découvre ainsi une jeune femme qui, si elle parle très peu, a une vie intérieure très riche. Riche de ses souvenirs d'enfance avec son père, des relations avec sa grand-mère, de l'obligation morale qu'elle ressent envers sa mère dépressive et alcoolique, de sa connaissance des failles de chacun. Riche aussi de l'humour qu'elle met dans le récit de ses expériences, comme celle du premier frottis chez le gynécologue ou le fatalisme avec lequel elle considère la répétition quotidienne des blagues graveleuses de ses clients.

Le meurtre de sa grand-mère va attirer sur elle une attention qu'elle redoute. Mais puisant dans sa force mentale, son intuition et sa perspicacité, elle saura repousser les curieux, décrypter les calculs d'un fermier qui convoite son héritage et faire des projets que Michelle Gallen nous laisse le soin d'imaginer
Le ton est souvent cru, la langue truffée d'expressions patoisantes, l'humour est noir et grinçant mais Majella est un personnage tellement convaincant qu'il sera impossible de l'oublier.
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Décidément j'aurais passé beaucoup de temps en Irlande du Nord ces premiers mois de 2023. Et voici mon troisième coup de coeur irlandais... du mois d'avril !!! 🤗 J'ai bouffé pendant 6 jours au fish and chips d'Aghybogey, petite ville d'Irlande du Nord, quelques années après les accords de paix. C'est là que travaille 6 soirs sur 7 Majella, la vingtaine bien entamée, beaucoup de kilos que les autres diraient en trop et des idées bien arrêtées sur ce qu'elle aime ou pas. Ça se résume en deux listes données au début de l'histoire et heureusement,  je vous rassure,  on ne va pas vous tanner le cerveau avec ça pendant 341 pages !
Pendant 7 jours, du lundi au dimanche,  vous allez suivre la vie monotone et morne de Majella. Sans que ce soit triste pour vous. Elle vit avec sa mère alcoolo, dépressive, addict aux cachetons. surtout depuis que le papa a disparu. On peut dire qu'elle est chiante et égoïste,  sa mère.  Toujours à se plaindre et à rouscailler sur son sort alors qu'elle passe ses journées vautrée comme une loutre dans son canapé à rien glander, si ce n'est se bourrer la gueule et parfois à vomir tout autour. Il n'est pas rare que Majella la retrouve dans son gerbos quand elle rentre de bosser ou qu'elle se réveille le matin. Un bonheur,  vraiment,  cette bonne femme ! 😂 Majella fait avec parce que c'est sa daronne, elle veille sur elle et se tape toutes les corvées. Elle a peur de la retrouver clamser un de ces quatre. C'est presque un bonheur d'aller bosser au fish and chips tout graillon.
Au moins, au fish and chips, à part Madame Connasse, il y a son collègue Marty avec qui elle s'entend bien. Elle adore faire cuire les frites et la bouffe, de toute façon. Ça se passe bien au fish and chips, c'est presque sa deuxième maison,  avec toujours les mêmes personnes qui viennent commander le même plat, font les mêmes remarques. La routine,  quoi ! Majella aime bien la routine. Ou du moins compose avec. Il n'y a rien d'autre à faire à  Aghybogey, de toute façon. Traîner dans les rues, aller au pub picoler, se prendre le chou avec les reformés quand tout le monde est bien alcoolisé, entendre toujours les mêmes conneries et regarder Dallas. Majella kiffe Dallas !
Au moment où commence le récit, il vient pourtant de se passer quelque chose de grave dans la vie de Majella : sa mémé adorée, qui vivait dans une caravane à quelques encablures, vient d'être sauvagement assassinée. La seule personne qui comptait pour Majella,  avec son papa. La ville fait ses pronostics sur qui, quoi, pourquoi, comment...
Michelle Gallen raconte avec beaucoup de précision la vie routinière de son héroïne. Mais elle incise cette routine avec un élément perturbateur : le décès de sa grand-mère. Ce n'est pas décoratif. Majella est une jeune femme intelligente et mûre, certains essaient de profiter d'elle de diverses façons (elle n'est pas contre le sexe mais j'ai trouvé que les mecs en profitaient un max voire sont carrément crados). Elle n'a pas pleuré depuis des années,  ses sentiments sont anesthésiés. du moins le croit-elle.
Certes on devine en filigrane que Majella a un handicap. Mais finalement j'ai trouvé qu'à peu près tous les autres sont comme elle, dans cette petite ville d'Irlande du Nord où l'ambiance peu vriller assez rapidement. le sectarisme est toujours présent, on balance des clichés, les habitants font les choses selon un rituel précis. Aller au fish and chips commander le même plat, à la même heure, avec les mêmes mots... Majella a un petit TOC quand elle sort de sa zone de confort : elle claque des doigts et se balance d'avant en arrière. On devine une forme d'autisme (absolument jamais nommé comme  tel) mais pour ma part, il m'a fallu beaucoup de pages avant de me rendre compte de son petit problème. Tout simplement parce que ce n'est pas très visible. C'est elle qui mène la barque chez elle et que finalement,  sa mère est bien plus handicapée qu'elle, avec son addiction à l'alcool etc. Finalement,  c'est elle qui s'en sort le mieux. A ce titre, j'ai adoré la fin !
Un roman plein de vie, de réparties,  d'humour, souvent  noir, sans tabous. Si en filigrane il y a un drame familial bouleversant, Michelle Gallen suggère au lecteur un bel avenir pour Majella.
A vous de découvrir ce roman et de me faire un retour sur le sujet ! Attention,  crises de fou rire à prévoir... Normal,  c'est de la littérature irlandaise et c'est ce mélange de drame et d'humour qu'on aime en elle.


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Dans la petite bourgade d'Aghybogey, en Irlande du Nord, les distractions ne sont pas très nombreuses, on va au pub bien sûr et puis en face chez Salé, pané, frit ! où, bien qu'on la connaisse par coeur on regarde longuement la carte avant de commander la même chose que d'habitude. Derrière le comptoir, Majella attend patiemment, anticipe parfois le choix sans rien en laisser paraître, sert, encaisse, remercie et souhaite une bonne soirée à des clients dont elle sait à peu près tout. Impassible, ou presque. Personne pour remarquer les claquements de doigt qui viennent parfois trahir un léger agacement et son effort pour le juguler. Personne pour porter un brin d'attention à ce que peut ressentir cette jeune femme un poil boulotte, serrée dans sa combinaison rose en nylon et de plus en plus transpirante au fil des heures passées dans les effluves brûlants du fast-food.

Et pourtant, il s'en passe des choses dans la tête de Majella qui s'est créé une sorte de rempart psychique pour se protéger du monde ; des listes des choses qu'elle n'aime pas et une, beaucoup plus courte de celles qu'elle aime bien. Peu à peu se dessine le portrait d'une jeune femme qui à force de se retenir de tout n'est pas très loin de l'explosion, métaphore presque cocasse de ce qui se passe autour d'elle à la frontière des deux Irlande. Depuis ce mini point de vente qui sent le graillon (quelle idée géniale ce décor !) apparaît le quotidien des affrontements, des rivalités, des disparitions ou des arrestations. La famille de Majella n'a pas été épargnée, les hommes ont disparu et même sa grand-mère semble avoir été la victime d'un meurtre odieux que l'on ne sait à qui ou à quoi imputer. Majella a grandi vite, inversant les rôles auprès d'une mère dépressive et alcoolique.

Ce personnage emporte tout sur son passage, son côté brut d'où affleure une sensibilité volontairement étouffée. Cette carapace de chair et de graisse qui semble la rassurer. Sa façon de jouir des dernières bouchées de frites imbibées de vinaigre. le culte voué à Dallas qui fait de JR Ewing un mentor parfaitement qualifié pour affronter les entourloupes de ses congénères. Son goût pour le sexe, sans prise de tête apparente. C'est une bombe à retardement Majella et on se demande au fil des pages comment elle fait pour résister, si elle est vraiment aussi costaud qu'elle en a l'air. Un personnage singulier, fort, original et attachant qui nous tient jusqu'à la fin et autour duquel s'orchestre un petit théâtre qui en dit long sur la folie et la bêtise des hommes.

Tout ça donne un premier roman détonnant, au langage plein de surprises qui a dû ravir la traductrice Carine Chichereau. Souvent cash, désespéré mais pas sordide, saupoudré d'un humour noir qui souligne les contrastes et affûte les points de vue. Une vraie découverte !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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A force de mauvaises nourritures, de bières du dimanche soir et le reste du temps de sodas trop sucrés, Majella a matelassé et enseveli son corps sous la graisse et sous les joggings informes - sans doute pour s'éviter de trop souffrir des quolibets, des plaisanteries salaces, des chagrins.
Elle est coincée dans une petite ville déglinguée, déprimante, à la frontière entre les deux Irlandes. L'hostilité entre les Catholiques et les Réformés n'y a pas totalement désarmé;la détestation des Anglais, ces «Rosbifs » y est toujours d'actualité.
Coincée auprès d'une mère non moins déprimante, puisqu'alcoolique, sale et paresseuse, et constamment geignarde.
Dans l'ambiance graisseuse du «Fish & Chips » dans lequel elle travaille six jours par semaine, Majella voit défiler les échantillons variés / avariés d'une humanité passablement bancale: chômeurs, poivrots , célibataires à la dérive, jeunes femmes en perdition. Et jusqu'à cet enfant battu que Majella, sur ses propres deniers, gratifie aussi souvent que possible d'un repas gratuit. Son collègue Marty, d'une curiosité insatiable, est la voix-off qui la renseigne sur les petits secrets bien ou mal dissimulés de chacun.

Peu d'événements saillants dans cette vie monotone. Tout de même, au début du récit, la mort violente de sa grand-mère- mais Majella s'interdit de se sentir concernée par l'enquête . Car elle vit barricadée dans une forteresse de « tocs » et de rituels à connotations autistiques ( se balancer d'avant en arrière ; sucer son pouce; faire claquer ses doigts quand elle se sent trop bouleversée ).
Et ce n'est que par de subtils détails que l'on commence à entrevoir qu'elle est en fait profondément atteinte dans sa sensibilité : par exemple lorsque, à l'église, elle exige abruptement de faire partie des personnes qui vont porter le cercueil de la grand-mère; ou bien encore lorsqu'elle éprouve brusquement le désir de s'acheter une nouvelle couette, et un oreiller bien douillets.

J'ai aimé dans ce récit la description méthodique de ces métiers sans gloire, et néanmoins éreintants, qui sont ceux du « fast food» et de la vente à emporter; les informations qu'on y glane sur la société et sur l'histoire récente de l'Irlande catholique. Et aussi, bien sûr, le portrait de cette grosse jeune femme mal fagotée, et terriblement attachante.
Aimé la manière dont le récit nous désigne comme le plus-que probable-criminel un personnage aperçu de façon récurrente, dans un contexte plutôt farcesque. Et cela néanmoins sans trompettes ni flons-flons , ni commentaires, et pour ainsi dire sans y toucher (« J'ai appris l'arrestation à Jimmy »).

Moins aimé en revanche le caractère un peu longuet de certains passages. Et pas du tout aimé le choix de conduire le récit au passé composé («La voix de sa mère a retenti dans le couloir d'en bas. Majella a tiré la couette par-dessus sa tête, l'a plaquée sur ses oreilles et a fermé les yeux »).
Bien sûr, le choix du très littéraire passé simple ( retentit…tira…plaqua…etc) aurait fait un trop grand contraste avec le caractère particulièrement relâché des dialogues (« Majella, tu bosses pas, c'soir? »).
Mais alors, pourquoi pas un récit au présent?
Et puis, je l'avoue , je suis restée un peu perplexe devant cette fin très ouverte: Majella, bien au chaud sous sa nouvelle couette, a comme une révélation ( « Ne jamais oublier. Ne jamais pardonner, S'en prendre aux autres avant qu'ils s'en prennent à nous »). Elle se promet de prendre dès le lendemain rendez-vous chez le notaire. Mais pour quoi faire au juste?
Moi, Lectrice, j'aurais bien aimé le savoir.
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
03 février 2023
Michelle Gallen nous emmène dans l'Irlande du Nord profonde et miséreuse à la rencontre d'une reine.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Liberation
30 janvier 2023
Ce que Majella n’aimait pas commence un lundi dans la petite ville de Aghybogey, à la frontière nord-irlandaise ; la jeune fille de 27 ans va «bosser», comme six soirs par semaine dans le fish and chips de Madame Conasse. Elle aime astiquer la boutique et connaît la clientèle par cœur, comme Jimmy Neuf-Pintes qui réclame chaque soir son menu saucisse à sa sortie de l’usine de volailles de Strabane. Sa mère est alcoolique, son père a disparu et elle vient d’enterrer sa grand-mère assassinée. Le tableau paraît peu engageant, mais la force de ce premier roman tient à l’intensité émotionnelle de cette drôle de fille, complexée et assumée.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeFigaro
06 janvier 2023
Le portrait d'une jeune femme disgraciée et formidable à la frontière de l'Ulster.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Se lever tôt, ça signifiait que la journée serait d’autant plus longue. Des heures et des heures à s’emmerder, à traîner à la maison en écoutant sa mère se plaindre de sa gueule de bois.
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Majella trouvait ça vraiment dommage que Peadar doive grandir. Dans quelques années, il serait comme les autres, assis au bar à glousser, arborant une bedaine engraissée à la bière, trop bourré pour bander correctement
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C’était une ville où on ne pouvait se cacher nulle part, aussi les gens planquaient leurs secrets en pleine lumière.
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Elle savait qu'elle se comportait comme une garce, mais bon, quel genre de connard était capable d'attendre qu'elle soit bourrée pour l'aborder, alors que sa grand-mère venait à peine d'être enterrée ?
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Tu es une O'Neill. Tu fais partie d'un des clans les plus nobles d'Irlande. Dans l'temps, on était des rois et des reines d'Ulster. Et l'Ulster, c'était la meilleure province d'Irlande.
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Video de Michelle Gallen (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michelle Gallen
21 janv. 2023 A l’occasion de la publication de son premier roman en France, Ce que Majella n'aimait pas, l’autrice nord-irlandaise Michelle Gallen a répondu, pour Diacritik, aux questions de sa traductrice, Carine Chichereau à la librairie Le Divan, le jour-même de la parution du livre, le jeudi 5 janvier, aux éditions Joëlle Losfeld.
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