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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est beau, c'est simple, c'est émouvant, c'est doux, c'est apaisant, c'est poétique, ça, c'est pour le long poème q'un grand-père adresse à son petit-fils.
C'est fin, c'est coloré, c'est épuré, c'est suggéré, c'est magnifique, ça, c'est pour les dessins.
Rien à critiquer, je lui mets sans hésiter cinq étoiles. Un livre jeunesse que malgré mon âge certain, j'emporterais sur mon île déserte. Bravo à Roxane Marie Galliez et à Eric Puybaret pour ce petit bijou pas très cher (14,50 €,) aux
Editions de la Martinière.
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Un superbe album plein de poésie et de douceur sur le thème de la perte d'un être aimé. Un grand père décédé souffle un magnifique poème à son petit fils qu'il regarde grandir de loin tout en lui souhaitant le meilleur. Les dessins doux et flous plein de détails cachés renforcent la poésie et la nostalgie du texte.
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De qui est ce long poème sans ponctuation ? du grand-père du jeune garçon, décédé mais toujours présent. Partout, tout le temps, si son petit y prête attention...
Un album doux, émouvant sur la mort et la présence du souvenir des personnes que l'on a aimé et qui nous ont malheureusement aimé. Un véritable poème d'amour et des illustrations très belles, qui le mettent en valeur. Il n'est pas impossible qu'une petite larme perle à vos yeux...
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Il a laissé son âme au vent mais reste présent dans le coeur et les souvenirs de l'enfant, ce grand-père espiègle que l'on aimait tant.

Un texte poétique et délicat pour évoquer la perte, accompagné de somptueuses illustrations grand format. Une belle façon de raconter le deuil.

Un coup de coeur assurément.
Lien : http://boumabib.fr
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Il est des sujets qui n'ont jamais été et ne seront jamais faciles à aborder. Encore plus quand on s'adresse à un enfant. La mort est un de ceux-là. Et pourtant, elle fait partie de la vie. Roxane Marie Galliez le prouve avec J'ai laissé mon âme au vent, un album destiné aux jeunes lecteurs qui viennent de perdre un grand-parent.

Au moyen d'un poème à l'intention de son petit-fils, l'auteure nous livre un message où la poésie a pris le pas sur la tristesse, où les images heureuses font se taire celles qui ne le sont pas, car il n'est pas question d'absence ici, mais de présence en continu. Dans tous les endroits où l'enfant ira, comme dans tous les détails de ce qui l'entoure, d'un grain de sable à une étoile dans le ciel, il sera là.

C'est cette présence au quotidien que promet l'homme à son petit-fils pour lui dire à quel point il l'aime. Lui dire qu'il ne l'abandonnera jamais même s'il ne fait plus partie de son monde visible et audible. Il est ailleurs. Il est partout. Jamais loin.

Et soudain, la mort fait soudain moins mal. Elle devient aussi légère que certaines bises, car les illustrations signées Éric Puybaret apportent au texte la lumière annoncée par les mots. Une lumière qui réchauffe et éclaire. Qui fait disparaître le noir et tous les gris.

Et on a envie d'une chose. D'une seule chose. Remercier ceux qui ont donné naissance à ce magnifique album. Parce qu'il fait du bien et adoucit les jours qui suivent un deuil. À l'heure où nous, petits et grands, en avons bien besoin.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Heureusement, il y a dans la littérature jeunesse des titres qui rendent grâce à nos aïeux de leur vivant.

C'est un peu rassurant.

Les lecteurs séniors eux-aussi peuvent avoir envie de se retrouver dans les lectures de leurs petites graines à culottes courtes.

On en compte beaucoup de merveilleux, " le secret de grand-père" de Morpurgo, "Madame Letourneau" de Davenier, "Des grands-parents magiques" de Kochka, " La maison en petits cubes" de Kâto ou même " Les deux maisons" de Kowarsky.



Il est aussi de magnifiques albums pour exprimer qu'on les aime et qu'ils nous manquent.

Comme celui-ci. " J'ai laissé mon âme au vent".

Roxane Marie Galliez revient sur la question du deuil d'une façon tendre, intime, touchante.

C'est d'une poésie aussi lumineuse que les illustrations de Puybaret.



Les plans en extérieur nous projettent vers une évasion estivale.

Nous ne saurons qu'à la fin qui a laissé son âme au vent et s'adresse ainsi à ce jeune garçon qui nous rappelle le héros de fiction "Harry Potter".

Les paroles de l'absent semblent susurrer à son oreille, comme pour le rassurer, d'une présence que les paroles inspirent au quotidien.

Le vent va gonfler le coeur du jeune héros comme une voile et le pousser à savourer les instants futurs au présent.

Les brises glisseront des baisers, frottant les joues, les nuages gorgés d'eau pousseront à la danse de la pluie.

" Ce n'est plus moi qui t'offrirai des friandises

Mais dans ta mémoire, j'ai placé d'autres gourmandises

Mange la vie

Mords dedans..."

Les couleurs et les paroles nous enveloppent d'une chaleur légère.

" Tu ne peux pas m'attraper

Tu ne peux pas me tenir

Mais si tu fermes les yeux

Tu peux toujours me sentir..".



Un très bel album sur le souvenir dont le sens pourrait être finalement élargi à tous les proches qui nous manquent et qui sont juste loin.

Une mélancolie acidulée qui redonnera le sourire.
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C'est comme une berceuse murmurée à l'orée de la nuit, un poème dont on se souvient après plusieurs décennies..

C'est un vent d'été qui ébouriffe les cheveux, caresse les joues, sèche les larmes.

C'est un vent léger qui soulève les ailes des moineaux, gonfle leurs plumes et guide leurs chants.

Une pluie sucrée saupoudrée sur l'amer et qui donne à l'océan un goût de dessert.

Comme un écho qui perdure, une litanie qui rassure, le souvenir se glisse au creux de l'oreille, sous la paupière et s'installe à jamais dans les coeurs apaisés.



C'est ce dont on a tous besoin. Ce qu'on a tous besoin de lire, d'entendre, de dire, de comprendre. La mort, c'est une naissance de souvenirs.

Note : aussi douce, épurée et chaleureuse que les illustrations.
Lien : http://www.listesratures.fr/..
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Un album grand format. Quelques phrases sur chaque double page. Des dessins plein de douceur représentant des paysages de bord de mer, on imagine une ville sur la côte. Et un jeune garçon. Un personnage parle de ce qui va advenir dans un futur proche. Mais qui est et de quoi parle ce personnage par ces évocations poétiques ? On s'aperçoit peu à peu qu'il parle de lui-même, qu'il est mort et qu'il parle à son petit-fils.
Il parle de son absence, de l'amour de son petit-fils qui va lui manquer, de leur complicité passée. Il tente de réconforter l'enfant qui pourra le retrouver partout dans le vent, les oiseaux, les odeurs…
Cet album est pour moi un coup de coeur, il est plein de poésie, de tendresse, de tristesse mais aussi d'espoir. Magnifique.
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