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EAN : 9782702919255
244 pages
Le Courrier du Livre (01/11/2014)
3.5/5   3 notes
Résumé :
La culpabilité est sans doute l'une des émotions les plus difficiles à gérer qui soit. Ce livre fait le tour complet de la question, tout d'abord par une synthèse des approches existantes, puis en proposant une définition novatrice : la culpabilité a pour origine une "coupure coupable". De même, cette approche permettra de comprendre les "maux" que sont la honte et le jugement sur soi. Cet ouvrage propose au lecteur une véritable porte d'accès vers sa liberté person... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La culpabilité, l'émotion qui tue ! de Gilles Gandy 2014 310 pages

4/5

Je n'ai pas l'habitude de lire des livres de psychologie mais j'ai peut-être tort. En tout cas celui-là est intéressant ; il aborde une conception toute nouvelle pour moi de la culpabilité, compagne de ma vie que je pensais pourtant bien connaître : elle est lié à une coupure (coupable /coupure pas un jeu de mots mais une réelle concordance).
Ne pas faire le deuil d'une séparation fait que l'on se sent coupable de cette séparation car on serait responsable ! J'avoue que je ne comprends pas tout mais peut-être parce j'ai le nez dans le caca et je n'arrive pas à prendre assez de recul. Mais je sens, je sais que c'est vrai. Stop ! Pas de culpabilité mon gars s'il te plait !
Et des séparations dans la vie il y en a de quoi meubler toute une existence si l'on n'y prend pas garde :

Voici les naturelles :

La séparation du ventre maternel
La séparation sexuée
La séparation du sein nourricier
La puberté
La ménopause- L'andropause
Les deuils

Et toutes les autres dues aux vicissitudes de la vie et propres à chacun. La culpabilité a encore de beaux jours à vivre.
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Un bon livre théorique sur la culpabilité, très complet puisqu'il explique les nombreuses sources de culpabilités possibles, y compris des éléments qu'on aurait même pas imaginé!
De nombreux exemples sont cités ainsi que des petites histoires qui permettent d'alléger la lecture qui est parfois un peu rébarbative.

Je mets un petit 3 car ce livre manque vraiment à mon sens de sens pratique, les exemples un peu tirés par les cheveux à mon sens et peu en lien avec la culpabilité qui doit atteindre 80% de la population
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
L’addiction est une façon de retourner la culpabilité contre soi et de se « faire payer ». Il est très intéressant de remarquer que les fumeurs veulent « respirer » et qu’ils satisfont ce besoin naturel en mettant de la fumée toxique dans l’organe qui respire. Ils aboutissent exactement à l’opposé du besoin de départ. De la même façon, les gens qui prennent des drogues désirent au fond changer d’état de conscience, mais le moyen utilisé (la drogue) les conduit au résultat inverse (le cerveau est atteint, et la conscience aussi). Enfin concernant l’alcool, qui est un « spiritueux », il y a chez le consommateur un désir non conscient de spiritualité : mais boire de l’alcool éloigne bien sûr de cet objectif !
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Les négations sont les causes profondes de nos désordres. Nous commençons par un non mental, puis émotionnel, et ce non finit par s’incarner en nous. On dit alors qu’il y a maladie, ou « mal a dit », car la négation crée un nœud, un blocage d’énergie. Pour y remédier, la médecine cherche à donner un nom à cette maladie, comme s’il suffisait de nommer le mal pour désigner un coupable et dénouer le blocage. Hélas, nommer la maladie ne fait que rendre la personne un peu plus victime, car c’est l’effet qui est désigné et pas la cause.
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L’être humain est donc né « coupé » plusieurs fois : il a été expulsé du ventre maternel, puis coupé de l’autre sexe et enfin doté d’un mental incapable de fonctionner autrement que sur un mode binaire. Dès lors vont apparaître les notions de jugement et de division : il y a les bons et les méchants, les travailleurs et les fainéants, les blancs et les noirs… Certes, cela peut sembler simpliste, mais vérifiez et vous verrez que votre mental fonctionne ainsi.
C’est ce type de jugement qui alimente le plus nos sentiments de culpabilité. Qu’il soit nommé « surmoi », « morale intérieure » ou « croyance », c’est lui qui nous donne la conscience et le discernement, mais c’est aussi lui qui nous rend souvent la vie impossible.
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Je préfère rester victime !
Une inondation menace un village. Les pompiers passent et évacuent tous les habitants, mais le curé veut rester dans son église. « J’ai confiance en Dieu, il m’épargnera ! » Devant son refus, les pompiers continuent leur travail. Une heure plus tard, l’eau est montée et le curé s’est réfugié à l’étage. Les pompiers passent en barque et lui intiment de venir. Mais il refuse encore une fois avec le même argument : « N’ayez pas peur pour moi, je suis sous la protection de Dieu ! » L’eau monte encore et le curé se retrouve sur le toit. Cette fois, un hélicoptère le survole, mais il refuse de saisir l’échelle de corde. « Je sais que Dieu est avec moi, l’eau va s’arrêter de monter. »
Un peu plus tard, l’eau emporte tout et le curé meurt noyé…
Arrivé au ciel, il dit à Dieu : « J’avais foi en Toi et Tu m’as oublié ! »
Dieu lui répondit : « Je t’ai envoyé trois fois du secours, et trois fois tu as refusé ! »
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Les plus connues concernant la culpabilité sont la cigarette et les drogues. La cigarette cache souvent, quand on commence à fumer, un besoin de « respirer ». D’ailleurs, les fumeurs disent fréquemment qu’ils vont « prendre l’air » quand ils sortent pour fumer. Or, le besoin de respirer représente le besoin de vivre et d’être libre. Il est très fortement ressenti dans la période de l’adolescence et de la préadolescence, et c’est presque toujours à ce moment-là que les personnes commencent à fumer. Les jeunes verbalisent le mal-être existentiel de cette période en disant « ça me pompe l’air ». Plus tard, quand les personnes réussissent à s’arrêter de fumer, elles rechutent toujours lors d’une phase de vie difficile où elles dépriment.
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