Une lecture édifiante sur la Chine du XIIIème siècle, sur la cruauté de sa justice (celle des hommes en général pas des Chinois seulement), sur la torture que ce soit sur les animaux (le jus de chat par exemple) ou sur les êtres humains (comme sous l'Inquisition en Occident). En parallèle, l'auteur nous décrit une société qui, comme à Rome ou à Athènes, valorise l'Art de l'éloquence, et une connaissance des différentes utilités de la poudre très poussée.
Ci, le héros que nous suivons et qui a réellement existé, nous permet de découvrir la misère des paysans, celle des pauvres dans les cités, et par ricochet, la place des femmes.
Pour le reste, les riches accèdent à la connaissance, au pouvoir et donc transmettent leur richesse....Même si certains sont déchus parce que n'ayant pas su prouver leur innocence.
L'écriture est très simple, l'auteur explique même à la fin de l'ouvrage, les entorses faites à la spécificité de la culture chinoise afin de rendre la lecture claire aux Occidentaux.
Un bon roman historique, selon la définition d'
Antonio Garrido, qui ressemble à la mienne.