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Frédéric Gaussen (Autre)
EAN : 9782356982117
408 pages
Editions Gaussen (10/06/2021)
4.33/5   3 notes
Résumé :
« Ainsi donc, depuis hier mon pays est en guerre »
Le 4 septembre 1939, la peintre Jacqueline Gaussen Salmon commence son journal. Elle le tiendra jusqu'à la veille de sa mort, survenue brutalement à l'âge de quarante-deux ans, le 1er septembre 1948, sur la plage de Maguelone, près de Montpellier. Entre ces deux dates, sa vie sera tendue par une seule obsession: préserver - malgré les malheurs des temps, la dureté de la vie quotidienne et l'épuisement physiq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Aujourd'hui, je vous invite dans Paris et les paysages de Sommières et ses alentours à travers le portrait de Jacqueline Gaussen Salmon artiste-peintre sous l'occupation.
Le 4 septembre 1939, alors que la France rentre en guerre, Jacqueline Gaussen Salmon âgé de 33 ans, une artiste-peintre, va tenir un journal, trois cahiers en tout de son quotidien sous l'occupation, jusqu'à sa mort prématuré en 1948.
Une femme dont sa vie n'aura qu'une seule obsession, sa passion pour la peinture ou peindre est devenu vital.
Alors qu'un après-midi elle travail sur une de ces toiles, deux dames la questionne :
"La peinture est un agréable passe temps, n'est ce pas Madame ?
Elle ne leur répond pas et garde pour son Journal sa colère :
La peinture, n'est pas un passe-temps : c'est ma religion, c'est ma vie."
Dans les aléas de son quotidien, les traças, pendant la guerre, la peinture est une ressource, dont chaque minute inutilisée est gâchée à jamais pour elle. Elle n'aura cessé de se remettre en question, elle cherchera autre chose, se détournera de sa façon de faire, reprendra d'anciennes toiles, pour chercher le profond, la maturité, toujours à la recherche du tableau « réussi », dont elle poursuivait, inlassablement, le rêve. Dans son dernier cahier, elle renoue avec l'inspiration des débuts malgré la fatigue. Avec ses peintures et miniatures, elle prendra part aux dépenses et subvenir au besoin de la famille. Ce que j'ai trouvée magnifique et qui m'a vraiment touchée, c'est son regard sur la nature, son oeil artistique, la façon dont elle a de décrire les choses, les gens, les paysages qu'elle voit, remplie de poésie si esthétique, je m'imaginais à ces côté ouvrant les yeux sur cette beauté à qui peut bien la voir. Dans ces cahiers, il y a aussi l'angoisse, la séparation, la fin d'une période heureuse, le manque, pour ses parents, René-Louis et Blanche qui ne sont plus de ce monde. Cette déchirure, l'attente pour ses frères Charles et Max partie à la guerre en tant qu'officiers de Marine. Dont elle, se sent la protectrice et ayant une responsabilité maternelle à leur égard. Avec ces invocations répétées à la protection divine, qui reviennent au fil des pages. Mais également son mari Yvan qui la soutient sans faillir,
ces deux enfants Françoise et Frédéric, son amour, son regard maternel et bienveillant, mais avec l'inquiétude de les voir grandir dans un monde incertain. C'est aussi une femme en marge de la société, qui pour l'époque à son point de vue, par ses lectures, ses cahiers tracent le portrait d'une femme libre, par son art et le mépris des conventions.

Une femme dévorée par son art, qui à travers ces cahiers nous parle et nous fait comprendre comment malgré ses inquiétudes, son désir et la difficulté de peindre, l'espoir et l'envie, qu'elle aura surmonter pour faire naître son art. le combat d'une artiste, le combat d'une femme.

Au début du livre, une préface de son fils M Frédéric Gaussen, qui résonne, qui de mieux que lui pour parler de cette femme remarquable ...

En milieu du livre, on retrouve quelques-unes de ces toiles, qui font partie des passages du journal.
Pour ceux ou celles, qui le voudraient, je vous invite à aller admirer ses oeuvres, qui prennent une saveur tout autres quand on a lu le livre.


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JACQUELINE GAUSSEN SALMON UNEPRIERE DANS LA NUIT ce livre est une remarquable autobiographie d'une femme artite peintre (professionnel),sous la dexieme guerre mondiale.elle reproduit et peint les joyaux de paris tel que le quai des célestins l'ile saint-louis.elle désire peindre l'égglise saint-louis en l'ile.elle assume remarquablement la charge seul de ses enfants,dans un combat quotidien pour maintenir aux mieux leurs santé malgrés les privations alimentaire d'un pays meurtri.elle fait pour le mieux pour rétablire la santé de son fils affaibli qu'elle envoie dans une ferme pour qu'il ne souffre pas trop de carences alimentaires.elle se soucie aussi du devenir de ces deux fréres envoyer dans cette drôle de guerre dont elle a peu de nouvelles dans cette capitulation rapide. elle reste très patriotique et se soucie de cette france humilié ,dirigé par des viellards enclin à une capitulation rapide et désastreuse.elle resent également un besoin vital de piendre avec une extrême sensibilité aux évènements à la nature,aux couleurs à cette ambiance que seuls les artistes perçoivent dans leur chaire.elle reproduit toutes ses émotions dans son travail que cest toiles retransmette parfaitement.malgré une atmosphère de privation qui se dégradent de jour en jour s'ajoute les risques de dénonciation de déportation.elle trouve la force des artistes,poète de faire ressortir que la beauté des choses dans son univers de peinture artistique.elle participe très activement à léducation musicale de sa fille françoise qui fera ses débuts artistique à travers la musique classsique.femme artiste peintre précurseur de nouvelle liberté féminine à travers son art.elle vivra l'ensemble de cette guerre avec la vision passionnée d'une artitiste peintre attaché aux belles chosses aux endroits de beauté, d'un paris meurtri toujours à la recherche de la création de l'oeuvre ultime. je vous laisse maintenant parcourir ce merveilleux livre bonne lecture.


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Lu dans le cadre de la masse critique je remercie Babelio et les éditions GAUSSEN.

Je ressors mitigée de cette lecture, la quatrième de couverture met l'accent sur le fait que Jacqueline GAUSSEN SALMON évoque dans son journal sa volonté de préserver sa passion de peindre.

Si sa passion de peindre y évoquée ce n'est à mon sens pas le sujet principal.

Les cahiers de Jacqueline GAUSSEN SALMON sont surtout un support très intéressant sur le quotidien durant l'Occupation.
Elle y évoque principalement sa vie de famille, les inquiétudes multiples du fait de la Guerre (les alertes, les restrictions alimentaires, les détonations, les coupures d'électricité, d'être sans nouvelle de ses frères..), sa vie nouvellement organisée, tout en faisant en sorte de maintenir un semblant de stabilité dans le quotidien des enfants (externat, conservatoire …) et dans l'exercice de son art.

Sa passion pour l'art est évoquée plus en filigrane.

Parfois directement en parlant d'expositions, de vernissages, qu'elle a vus mais aussi auxquels elle participe, ou encore d'artistes qu'elle admire.
Elle évoque également des toiles peintes, son profond désir d'en peindre d'autres sur des sujets précis. Et, d'autres fois, elle évoque son art plus subtilement, cela se ressent dans sa façon de décrire la Nature, un paysage, les gens, de parler des couleurs.

Son rapport à la Nature, la place qu'elle occupe dans son art ainsi que son rapport à la peinture ( "la peinture pour moi n'est pas un passe-temps, c'est ma religion, c'est ma vie.") sont présentés avec beaucoup de force. Il y a dans ces passages là une grande sensibilité et je pensais trouver ses évocations bien plus nombreuses à lecture de la quatrième de couverture.

Ce journal reste intéressant à lire et cette artiste est à découvrir.


En cours de lecture on peut découvrir quelques croquis entre les paragraphes et, en milieu de livre, quelques reproduction de ses tableaux.


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