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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela faisait des lustres que je n'avais plus lu un Gemmel et que le tome deux de Troie attendait sagement dans ma biblio (10 ans, au bas mot).

N'allais-je pas me noyer dans la Grande Verte en reprenant le récit après un aussi long hiatus ?

Eh bien non, je suis rentrée dans le récit facilement, même si j'avais oublié que le tome 1 finissait en apothéose.

Tiens, doit-on appeler cette saga de la fantasy, alors qu'elle n'en est pas ?

Nous sommes clairement dans du roman Historique qui revisite la Guerre de Troie… Mais puisque la guerre de Troie est une légende, alors, c'est de la fantasy ?

C'est de la "Fantasy historique", nous répondrons les experts, même si l'histoire de Troie est une grosse mythe. Oui, je féminise le mot parce qu'ainsi, on peut jouer avec sa phonétique (et repenser à une sale blague bien drôle).

À l'analyse, c'est un peu ça : l'histoire de celui qui a la plus grosse… galère. Des enfants me lisent peut-être, restons sobre.

Ce sont des jeux de roi, qui jouent à la guerre des trônes à grands coups de "Je t'humilie, tu grognes, je te pousse à bout, je joue avec toi, je recommence une humiliation devant les autres rois et boum, tu tombes dans mon piège". Ou alors, c'est toi, Priam, qui est tombé dans le jeu d'Ulysse, le roi laid.

Au jeu des trônes, on gagne ou on perd mais personne ne sait s'il n'est pas tombé sur plus fourbe que lui-même.

En lisant du Gemmel, on est sûre de ne pas s'ennuyer mais hélas, Gemmel a toujours cuisiné les mêmes ingrédients et ses récits ont souvent la même construction. Je râle souvent sur ce point et pourtant, j'adore cet auteur et ses romans.

Si le récit commence en douceur (façon de parler, hein) avec Ulysse voguant sur sa Penelope (rien de grivois, il a donné le nom de son épouse à sa galère. Un signe ? Pour certains, l'affaire Penelope fut une galère), transportant des cochons livrés par une certaine Circée et nous racontant des histoires le soir, au coin du feu.

♫ Tiens bon la vague et tiens bon le vent… Hissez haut ! Santiano ! ♪

Des nouveaux personnages se mettent en place, on retrouve d'autres, déjà connus de par la légende et on vogue à grands coups de rames sur la Méditerranée, sentant déjà que ça finira en bain de sang, avec des combats, des batailles, des guerres de rois.

Sans vouloir être méchante, Gemmel est facile à lire et en deux jours, j'ai dévoré ce pavé de plus de 600 pages (version Milady) sans vraiment en relever la tête tant j'étais captivée par les récits, les bagarres, les tractations politico-militaires dans le fond, les fourberies (pas celles de Scapin) des uns pour éliminer les autres.

L'auteur a usé les mêmes ficelles pour bon nombre de ses romans dont celle de faire passer un personnage pour mort alors qu'il lutte contre la mort et puis, pouf, il revient à nous. Bon, sans son affaiblissement, il n'aurait sans doute pas pu semer une graine dans un ventre…

Les personnages peuvent nous faire rire (Banoclès), vomir (Pelée le pédophile incestueux), rêver (Achille, Herctor, Helycon) mais ils ne nous laissent jamais indifférent.

Si peu d'entre eux évolueront dans le récit, Ulysse, lui, passera de type sympa à abject en entrant dans le jeu des rois et en pillant les villes pour le compte d'Agamemnon. Les rois sont des monstres et transforment tous les autres en monstres aussi, tout ça pour le pouvoir.

Ne vous attendez pas à relire la légende de Troie car Gemmel et tous ses personnages s'amusent à lui tordre le cou, la rendant moins fantastique, plus terre-à-terre, sans intervention des Dieux, demis-Dieux, quart-Dieux. Les Hommes croient en eux, mais ils ne pointent jamais le bout de leur nez.

L'équilibre du récit est atteint car l'auteur alterne les moments détendus, plus tendus, l'humour, les choses graves, les batailles, le repos avant la reprise, fait monter la tension avant de nous montrer autre chose, nous frustrant au passage.

C'est de la fantasy historique dynamique, épique (et colégram), rythmée sans temps mort qui revisite la Guerre de Troie avec brio car on a souvent l'impression d'y être et d'entendre les rames plonger dans la Grande Verte pendant que le vent fait jouer nos cheveux. Non Céline Dion, tu ne chantera pas !

Mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour le le tome 2, moi ? Maintenant, faudrait pas que je laisse le tome 3 prendre encore la poussière durant 10 ans…

David Gemmel, ça faisait longtemps que je ne t'avais plus lu, mais j'ai eu l'impression de retrouver des vieux potes et un conteur qui m'a fait vivre des tas d'aventures de fantasy. Ce fut un plaisir de revenir vers toi. Dommage que tu nous ai quitté (2006).

PS : le fait d'avoir vu le film "Troie" m'a aidé à mettre des visages sur certains personnages. Ainsi, lorsque Achille et Hector se battent à mains nues dans un combat de lutte, j'avais sous mes yeux le sexy musclé Brad Pitt et le beau Eric Bana. Miam !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un deuxième tome parfaitement au niveau, de nouveaux personnages que l'on suit avec un grand intérêt, d'autres que l'on retrouve avec plaisir.
Comme lors de la lecture du tome précédent, je ne me suis pas ennuyée une minute, et pourtant je déteste les batailles, il y a quelque chose dans l'écriture, les personnages, le rythme, qui m'accroche pour ne plus me lâcher jusqu'à la fin.
Une seule envie en fermant le livre : attaquer le dernier tome, car paradoxalement, même si l'on en connaît déjà le dénouement, le talent de David Gemmel est de nous faire espérer que peut-être cette fois il sera différent (un peu comme chaque fois que je regarde Titanic...).
Merci
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C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé par l'intermédiaire de ce 2eme volet les aventures d'Helicon, Andromaque, Ulysse, Hector, Achille et tous ses talons, et leurs nouveaux amis (ou pas...)
L'extraordinaire fin du tome 1 ne me laissait pas le choix que de continuer la lecture de cette trilogie sous un court délai tant cette histoire obsédait mes pensées.
J'avoue que le plaisir de lecture ne fut pas le même, j'ai trouvé qu'il y avait un peu plus de longueurs et que le rythme était moins soutenu ( dans l'écriture évidemment, pas dans les faits car là, y a largement de quoi se mettre sous la dent). Mais pour en arriver là où il va falloir arriver, objectivement parlant, on pouvait difficilement y couper. Par contre, j'ai trouvé que les traits d'humour étaient beaucoup plus nombreux ou du moins je les ai plus remarqué et plus d'un m'ont vraiment bien fait marrer.
Certains diront peut être que certaines scènes sont stéréotypées et courues d'avance mais je leur répondrais que oui et pour notre plus grand plaisir en plus. Il était évident par exemple que le combat des coqs ne pouvaient qu'avoir lieu, et quel combat....j'ai rarement senti autant de tension dans ma lecture que durant ce passage là : mythique ( voir mythologique 😉)
Comme je le disais lors de ma critique du Seigneur de l'Arc d'Argent, je ne suis pas du tout un initié et je découvre complètement ce monde et ce style de lecture donc, ce qui m'a déstabilisé aussi, c'est le nombre de patries et de fratries qu'il n'y avait pas dans le 1er, et ça n'est pas évident de tout remettre dans l'ordre et dans le contexte parfois. Je suppose qu'on doit encore plus l'apprécier avec ces connaissances.
Bon par contre, la plus mauvaise nouvelle vient du fait qu'à aujourd'hui, j'en ai plus lu de cette histoire qu'il ne m'en reste à lire, et ça, ca me chagrine un peu...
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Le volume 1 de la trilogie Troie achevé sur une guerre digne des grands péplums, le volume 2 commence par les retrouvailles avec 2 des guerriers défaits de la guerre de Troie sur lesquels on n'auraient pas parié un kopeck: Calliadès et Banoclès auxquels on s'attache très rapidement, c'est sur leurs talons que nous allons parcourir les contrées de la Grande Verte.
Ma lecture fut interrompue par un saut de 3 ans dans l'histoire, c'est assez perturbant et j'ai boudé l'ouvrage durant quelques jours… Point de mariage tant attendu, point d'accouchements, point de retour en Dardanie pour Hélicon, point de retour d'Ulysse auprès de Pénélope …
De guerre lasse je retourne à ma lecture pour me replonger dans la Grande Verte en pleine guerre. Un Cheval de Troie acculé avec en son sein un Calliadès tourmenté par ses sentiments et un Banoclès grandiose, général malgré lui, Héros malgré lui et ce sera la révélation de ce Tome 2. N'est pas héros qui doit, est héros qui peut, même s'il ne le veut pas!
Un tome 2 bien écrit, dans la continuité du tome 1 sans redondances ni routines, c'est avec plaisir que j'enchaîne avec le tome 3.
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Le bouclier du tonnerre est le deuxième de la trilogie Troie écrite par David Gemmell.

Ce deuxième tome ne se passe pas directement après le premier mais, peu de temps les sépare. Les personnages principaux ne sont plus les mêmes, mais ceux du premier ont toujours présence importante dans celui ci.
L'histoire est divisé en trois partie.
La première intitulé l'orage approche met en place les nouveaux personnages principaux. Calliadès et Banoclès sont deux guerrier mycéniens chassé de chez eux poursuivit par leur roi suite a la défaite du rad mener contre Troie dans le tome précédent. Il vont rencontrer et sauver Piria des mains de pirates voulant abuser d'elle. Piria qui semble vouloir cacher un lourd secret. N'ayant aucun moyen de partir, ils vont rencontrer Ulysse qui va alors accepter de les prendre à bord du Pénélope. Au fur est à mesure du temps passé en leurs compagnie, ils vont lier une amitié avec Ulysse. Et ensemble ils vont naviguer vers Troie, ou va se dérouler le mariage d'Hector et d'Andromaque. Et quoi de mieux pour un mariages qu'organiser des jeux entre tout les royaumes.
La deuxième partie nommé Un ennemi de Troie, nous raconte l'arrivé d'Ulysse et comment il va être humilier devant son équipages. En effet d'ancien complot, semble être remis sur la table, ce qui vaudra à Troie de se faire un nouvelle ennemi, dommage lorsque l'on sait qu'une guerre semble imminente. le mariage d'Hector se passe, et les tentions monte, la guerre semble déclencher.
Et la troisième partie, la bataille pour la Thrace nous raconte la guerre.
Plusieurs années après en pleine guerre ravageant les pays, civils et militaires. Ulysse s'est rangé au coté du Roi Mycéniens, contre Troie, après l'humiliation et l'affront qui lui a été fait à Troie. Il va devoir se battre contre ses anciens amis: Hector, Hélicon, Calliadès, Banoclès etc... La guerre fait rage, et ne semble pouvoir s'arrêter.

Tout comme le précédent ce tome est une grand réussite. Les personnages sont passionnant, vivant et humain. Leurs caractères et leurs personnalité propre sont bien définie. Tout est toujours aussi épique, que ce soit les batailles navales, les complots à Troie, les jeux, ou la batailles finales. C'est un grand plaisir que l'on prend à lire cette oeuvre, de la violence, de l'amour et des trahisons. Tout est passionnant ! L'écriture est simple et fluide, ce n'est pas compliqué à lire.
Encore une très grande réussite !
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Malgré quelques petits ratés, ce second tome reste très agréable à lire ; certains passages sont difficiles à abandonner, et on continue à tourner les pages, même lorsqu'on sent qu'on va aboutir sur une immense déception. L'auteur ne lésine pas sur les descriptions, qui mettent en place un cadre aussi glorieux que funeste, dans lequel ses personnages se débattent, englués qu'ils sont dans les rets du destin. Certains personnages quittent définitivement le rôle que la postérité a cristallisé (comme Hélicon, par exemple), alors que d'autres semblent rentrer dans le droit chemin : Cassandre, petite fille effacée du tome 1 est devenue une adolescente torturée, qui fait peur à tout le monde. Dans un contexte tendu et éprouvant, l'auteur clôt magistralement ce tome. On le referme avec une seule envie, celle de mettre immédiatement la main sur le tome 3, pour connaître enfin le fin mot de cette histoire.

Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Voici ma critique du cycle de Troie – tomes 1 à 3 (Editions Bragelonne - environ 1950 pages en tout)
L'auteur : l'un des préférés en Fantasy
L'oeuvre : le tome 1 : 4,5 : formidable, brillant, amusant la façon dont il interprète Homère et le rend « moderne », avec des saillies humoristiques, de l'action,…
Mais un peu en dessous du cycle « Lion de Macédoine (5/5) ».
Le tome 2, 4/5, est dans la même veine mais je déplore le rappel fréquent à ce qui s'est passé dans le tome 1, ce qui à chaque fois nous « sort » de l'élan en cours. Quelques incohérences mais très agréable à lire : 4/5.
Le tome 3, 2/5 ( !! ) , n'apporte rien et je vous déconseille de l'acheter (sauf pour avoir le cycle complet). Dégoûté, j'ai arrêté de lire à la page 511 ! Maintenant je le prouve.
D'abord ce tome parle du siège de Troie or déjà on sait que Troie est tombée.
Puis, tout au long du récit, le nombre de rappels aux 2 précédents tomes augmente fortement. le talent de Gemmel aurait pu encore faire pencher la balance.
Alors qu'est ce qui a cloché ? le nombre d'invraisemblances…, trop important que pour pouvoir rester dans l'élan et petit à petit on en arrive à éprouver de la frustration, puis de la colère…car c'est Gemmel quand même ! Pas habitué à ça !
Quelques exemples d'incohérence.
Climat : Troie est assiégée et tous les esprits sont tournés vers le risque de traîtrise de l'intérieur des murs.
a) Lors de la mort de Dios, aucune enquête élémentaire « de police » qui aurait permis de suivre une piste
b) Conserver un roi déficient mentalement et physiquement sur un trône ? Vu la période de l'histoire Priam aurait été rapidement étranglé…
c) Lors du voyage en bateau de Cassandre et Andromaque, tout se passe comme si la mer passe de calme à démontée, empêchant les passagers de prendre les mesures de sécurité.
d) Priam est paranoïaque. Et très riche. Or logiquement, l'information étant essentielle dans l'art de régner, le minimum eût été de mettre en place un « service secret ». Et vu les expériences de traîtrise et la tournure des événements, doublement nécessaire. Or Priam est très intelligent et il n'aurait pas pensé à cela ? Impossible.
e) L'eau potable : 3 puits. Or ils s'épuisent en quelques mois arides nous présente Gemmel. Réfléchissons…L'une des premières mesures fondamentales de survie est d'assurer un approvisionnement en eau stable, suffisant,…Or le fleuve est à côté. Parmi les premières mesures, les premiers rois de Troie auraient entrepris la construction d'un aqueduc enterré branché en amont sur le fleuve (via une retenue éventuelle ou non).
f) le naphtar en mer : très bien et pourquoi pas sur les champs de bataille ?
g) P 328. Un moment crucial : alors que les armées sont face-à-face, les grecs retranchés, le camp troyen (des milliers d'homme) reste sans sentinelle pendant la nuit 😉, sans éclaireur, sans moyen de communication, d'alerte, ne fût-ce qu'un sifflet…
h) L'ambassadeur de l'ennemi et ses employés reste en poste à l'intérieur de Troie. Or c'est un nid à espion. Priam le sait. La première chose à faire est de demander à l'ambassadeur de plier bagage. Ici : non.
i) Priam et ses officiers savent que les traîtres à l'intérieur des murs risquent d'essayer d'ouvrir de force la porte de Scée…Et bien on le croit on non mais la porte de Scée n'est défendue que par quelques soldats…et manque d'être ouverte à plusieurs reprises. NON.
j) Et je ne parle pas du combat à mort entre Achille et Hector, et le rôle du prêtre d'Arès complètement loufoque qui a le temps de sortir une fiole, d'empoisonner une lame d'épée de remplacement, en secret, devant tout le public !, et Gemmel trucide le prêtre sans pouvoir le torturer pour savoir qui a fait le coup…? Alors que si les rois avaient su qu'Agamemnon avait commandité le crime, la guerre était terminée… ? Dément !
A cela s'ajoute le manque d'action (le siège), les répétitions (Andromaque et son dilemme,..). Mais les incohérences finissent par donner un rendu « absurde et lassant ». Dommage…




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Deuxième tome de la trilogie sur Troie.
Pendant au moins la moitié du livre, j'avais l'impression de lire plus ou moins la même histoire que le premier tome. Seul les personnages étaient différents. le fond était semblable.
Et puis par la suite, on bascule dans la guerre...

Les héros sont toujours bien présents dans ce récit. L'histoire est prenante et bien menée. Impossible de s'ennuyer en lisant ce livre.
Encore une fois, lire un Gemmell m'a plu.
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J'ai relu ce Gemmell parce que je suis tombée dessus et que j'avais des bons souvenirs de ma préadolescence.

Ce n'est plus tellement ce que j'aime lire, mais l'expérience était agréable.

Ici il faut écrire 250 caractères, sinon le site rétoque. Pourtant je n'ai rien à rajouter, donc j'écris quelques lignes le temps d'arriver aux 250.
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