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Troie - Roman (David Gemmel) tome 2 sur 4

Rosalie Guillaume (Traducteur)
EAN : 9782352942276
451 pages
Bragelonne (30/11/-1)
4.4/5   389 notes
Résumé :
La guerre menace. Tous les rois de la Grande Verte se rassemblent, chacun dissimulant de sinistres plans de conquête et de pillage. Dans ce maelström de traîtrise, trois voyageurs vont faire osciller la balance : Pira, une prêtresse fugitive cachant un terrible secret ; Calliadès, un guerrier aux idéaux élevés et à l'épée redoutable ; et son meilleur ami, Banoclès, qui se taillera une légende dans les combats à venir. Ensemble, ils voyagent jusqu'à la fabuleuse cité... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Je me suis tout en étant régalée avec ce tome 2 ! de nouveaux personnages sont mis en avant mais sans oublier ceux du tome précèdent . Je me demandais comme Ulysse allait arriver, dans le récit de Gemmell, à choisir le camp d'Agamemnon. Et c'est bien amené, bien pensé . Si je ne connais que globalement l'histoire de la guerre de Troie, je m'y retrouve parfaitement et ça me donne vraiment envie de relire L'Iliade. J'adore ses personnages, cette tension qui monte, le souffle qu'on retient parfois lors des scènes de combat, se demandant qui va s'en sortir...Un récit une fois de plus totalement captivant, qui nous entraine dans les coulisses de la guerre et qui décrit bien les enjeux à venir. J'ai hâte de lire le dernier tome, qui promet d'être aussi bon.
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Un tome 2 très prenant. Avec Gemmell, je sais que l'ennui ne sera pas au rendez-vous. La suite de Troie est ici forte intéressante.

Avec talent Gemmell nous conte son histoire de Troie. Loin d'être une réécriture, il comble les "lacunes" de l'histoire en nous précisant les véritables motifs, la genèse et les premières années de cette terrible guerre dans ce 2e opus. toujours aussi bien travaillés. Les grands rois ne sont que des Hommes, les Héros aussi. Certains héros, méconnus de l'histoire, brillent d'autant plus.
Gemmell offre une personnalité très intéressante à mes personnages favoris - Enée, Andromaque, Hector, Ulysse -sans vraiment les écorcher. Ils ont leurs faces sombres, leurs défauts, leurs dilemmes qui les poussent à faire des choix qui ne sont pas sans conséquences.
L'intrigue ne se relâche pas. Intrigues, trahisons, batailles. Pas un seul moment d'ennui et une histoire vraisemblable. La magie n'a que peu de place, hormis quelques prédictions et prophéties. C'est bien l'ambition et le choix des Hommes qui sont à l'oeuvre ici. le récit est d'ailleurs coupé en trois livres, trois facettes de l'histoire bien marquées et qui nous rapprochent inexorablement vers cette fin que nous connaissons tous et que nous redoutons si l'on est côté troyen.

Un tome 2 à la hauteur de mes espérances. J'espère qu'il en sera de même avec le tome 3, dernière oeuvre que nous a laissé ce grand conteur qu'est David Gemmell.

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Je vais me répéter : point de fantasy là-dedans, on dirait de n'importe quel autre auteur que c'est un "roman historique", mais comme c'est Gemmell, on dit "fantasy historique" alors que ça n'en est clairement pas. Enfin c'en est juste dans la mesure où la Guerre de Troie, c'est plus du mythe que de la réalité à l'heure qu'il est.

Et quel brio, quel souffle épique, quel talent dans les personnages et les événements, qui s'enchaînent "naturellement" pour en arriver là où on sait qu'on va en arriver, puisque c'est le fond de l'histoire. Parce que vu les relations entre Enée (Hélicon) et Ulysse, Agamemnon et Ulysse, on pouvait se demander comment il allait y arriver. Et il y arrive ! Je suis admirative par la maîtrise absolue de l'intrigue dont Gemmell fait preuve. Même s'il a pris quelques libertés avec l'histoire d'origine, tout s'intrique magnifiquement.

J'ai lu dans d'autres avis que la pléthore de personnages fait que c'est un brin touffu et pas facile à suivre pour qui ne les connaît pas, mais pour ma part, je les connais tous, je n'ai donc éprouvé aucune difficulté de ce genre. Je me suis régalé ! Et c'est le seul bouquin que j'ai réussi à avancer en cette période un peu difficile niveau lecture. Peut-être aussi a t-il focalisé mon attention du fait qu'il est excellent !

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Dans ce second volet de la Guerre de Troie revisitée, l’auteur commence par nous présenter des protagonistes secondaires qui dans ce roman prennent de l’ampleur, deux guerriers mycéniens trahis par leur roi Agamemnon et contraints de se ranger du côté de Troie. Mais comme nous sommes dans la mythologie la plus mythique (c’est le cas de le dire), nous aussi retrouvons avec plaisir Ulysse, Andromaque et les autres grands héros dont Hector, puis nous faisons enfin la connaissance d’Achille.

Comme dans le premier volume, nous avons une longue introduction mettant en place les personnages et les enjeux, avec parfois des scènes pleines d’humour bienvenues dans cet univers très cruel où la mort est omniprésente. Nous sommes vraiment dans l’ambiance des cités antiques, des campagnes isolées et sur des mers dangereuses parcourues par des pirates. Les recherches de l’auteur sur la vie quotidienne de l’époque me semblent évidentes.

David Gemmell se plaît à tordre le cou à la légende pour réinventer une histoire moins empreinte de surnaturel — voire pas du tout dans ce volume — pour redessiner des généalogies parfois très éloignées de ce que nous savons, mais ses héros ont une force tout aussi incroyable que les demi-dieux que vénéraient les Grecs anciens. Cette trilogie marque pour moi la découverte de cet auteur ; sa plume légère et entraînante nous amène à suivre les aventures de ses personnages avec plaisir.

Un petit regret toutefois : comme dans le premier roman, un personnage est mort et puis… Ah bah non, ce n’était pas une bonne information. Je trouve que c’est une ficelle scénaristique un peu trop facile, surtout dans ce second volume où elle n’apporte pas grand-chose à l’intrigue.

C’est plaisir et grand intérêt que j’aborderai le troisième et dernier roman de cette trilogie

Challenge Livre Historique 2020
Challenge trio d'auteurs 2020

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Cela faisait des lustres que je n'avais plus lu un Gemmel et que le tome deux de Troie attendait sagement dans ma biblio (10 ans, au bas mot).

N'allais-je pas me noyer dans la Grande Verte en reprenant le récit après un aussi long hiatus ?

Eh bien non, je suis rentrée dans le récit facilement, même si j'avais oublié que le tome 1 finissait en apothéose.

Tiens, doit-on appeler cette saga de la fantasy, alors qu'elle n'en est pas ?

Nous sommes clairement dans du roman Historique qui revisite la Guerre de Troie… Mais puisque la guerre de Troie est une légende, alors, c'est de la fantasy ?

C'est de la "Fantasy historique", nous répondrons les experts, même si l'histoire de Troie est une grosse mythe. Oui, je féminise le mot parce qu'ainsi, on peut jouer avec sa phonétique (et repenser à une sale blague bien drôle).

À l'analyse, c'est un peu ça : l'histoire de celui qui a la plus grosse… galère. Des enfants me lisent peut-être, restons sobre.

Ce sont des jeux de roi, qui jouent à la guerre des trônes à grands coups de "Je t'humilie, tu grognes, je te pousse à bout, je joue avec toi, je recommence une humiliation devant les autres rois et boum, tu tombes dans mon piège". Ou alors, c'est toi, Priam, qui est tombé dans le jeu d'Ulysse, le roi laid.

Au jeu des trônes, on gagne ou on perd mais personne ne sait s'il n'est pas tombé sur plus fourbe que lui-même.

En lisant du Gemmel, on est sûre de ne pas s'ennuyer mais hélas, Gemmel a toujours cuisiné les mêmes ingrédients et ses récits ont souvent la même construction. Je râle souvent sur ce point et pourtant, j'adore cet auteur et ses romans.

Si le récit commence en douceur (façon de parler, hein) avec Ulysse voguant sur sa Penelope (rien de grivois, il a donné le nom de son épouse à sa galère. Un signe ? Pour certains, l'affaire Penelope fut une galère), transportant des cochons livrés par une certaine Circée et nous racontant des histoires le soir, au coin du feu.

♫ Tiens bon la vague et tiens bon le vent… Hissez haut ! Santiano ! ♪

Des nouveaux personnages se mettent en place, on retrouve d'autres, déjà connus de par la légende et on vogue à grands coups de rames sur la Méditerranée, sentant déjà que ça finira en bain de sang, avec des combats, des batailles, des guerres de rois.

Sans vouloir être méchante, Gemmel est facile à lire et en deux jours, j'ai dévoré ce pavé de plus de 600 pages (version Milady) sans vraiment en relever la tête tant j'étais captivée par les récits, les bagarres, les tractations politico-militaires dans le fond, les fourberies (pas celles de Scapin) des uns pour éliminer les autres.

L'auteur a usé les mêmes ficelles pour bon nombre de ses romans dont celle de faire passer un personnage pour mort alors qu'il lutte contre la mort et puis, pouf, il revient à nous. Bon, sans son affaiblissement, il n'aurait sans doute pas pu semer une graine dans un ventre…

Les personnages peuvent nous faire rire (Banoclès), vomir (Pelée le pédophile incestueux), rêver (Achille, Herctor, Helycon) mais ils ne nous laissent jamais indifférent.

Si peu d'entre eux évolueront dans le récit, Ulysse, lui, passera de type sympa à abject en entrant dans le jeu des rois et en pillant les villes pour le compte d'Agamemnon. Les rois sont des monstres et transforment tous les autres en monstres aussi, tout ça pour le pouvoir.

Ne vous attendez pas à relire la légende de Troie car Gemmel et tous ses personnages s'amusent à lui tordre le cou, la rendant moins fantastique, plus terre-à-terre, sans intervention des Dieux, demis-Dieux, quart-Dieux. Les Hommes croient en eux, mais ils ne pointent jamais le bout de leur nez.

L'équilibre du récit est atteint car l'auteur alterne les moments détendus, plus tendus, l'humour, les choses graves, les batailles, le repos avant la reprise, fait monter la tension avant de nous montrer autre chose, nous frustrant au passage.

C'est de la fantasy historique dynamique, épique (et colégram), rythmée sans temps mort qui revisite la Guerre de Troie avec brio car on a souvent l'impression d'y être et d'entendre les rames plonger dans la Grande Verte pendant que le vent fait jouer nos cheveux. Non Céline Dion, tu ne chantera pas !

Mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour le le tome 2, moi ? Maintenant, faudrait pas que je laisse le tome 3 prendre encore la poussière durant 10 ans…

David Gemmel, ça faisait longtemps que je ne t'avais plus lu, mais j'ai eu l'impression de retrouver des vieux potes et un conteur qui m'a fait vivre des tas d'aventures de fantasy. Ce fut un plaisir de revenir vers toi. Dommage que tu nous ai quitté (2006).

PS : le fait d'avoir vu le film "Troie" m'a aidé à mettre des visages sur certains personnages. Ainsi, lorsque Achille et Hector se battent à mains nues dans un combat de lutte, j'avais sous mes yeux le sexy musclé Brad Pitt et le beau Eric Bana. Miam !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
28 mai 2014
Gemmell continue de surprendre, ce dont nous n’avions pas vraiment l’habitude avec lui et ses romans-formules aux contours et contenus bien établis. Ainsi, l’auteur met la pédale douce sur l’action, du moins dans la première moitié du roman, étonnamment calme et pleine d’humour, même si celui-ci est souvent amer.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
- Arelos envisage de le capturer, dit Lochos. Ils sont seulement une trentaine à bord.
Sekundos soupira.
- Tu as remarqué les yeux rouges peints à la proue ?
- Oui. Et alors ?
- C'est le Pénélope, d'Ithaque. Tu te souviens l'homme trapu qui portait une large ceinture dorée et une barbe rousse ? Le premier qui a débarqué hier ? C'était Ulysse. On l'appelle "l'Homme sans ennemis". Parmi les marins les plus jeunes, beaucoup pensent qu'on dit ça parce que c'est un excellent conteur. Mais ce n'est pas vrai. Quand il était jeune guerrier, Ulysse a tué tous ses ennemis. C'était à l'époque où on l'appelait le Pillard des Cités. Regarde le robuste homme noir qui est assis et qui affûte des couteaux. C'est Bias. Il peut lancer un javelot avec tant de force qu'il transpercerait aisément un homme aussi osseux que toi, Lochos. Et tu vois le géant blond, à côté du feu ? Il s'appelle Leukon. L'été dernier, il a participé aux jeux de Pylos. C'est un sacré combattant : d'un coup de poing, il te défoncerait le crâne. Il n'y a personne dans l'équipage d'Ulysse qui ne soit pas fiable quand ça tourne mal. S'emparer du Pénélope ? Nous y perdrions plus de la moitié de nos hommes, et les survivants seraient en piteux état.
- C'est toi qui le dis ! ricana Lochos. Moi, tout ce que j'ai vu hier, c'est un vieil homme gras portant une ceinture dorée... Et presque tous ses marins ont l'air vieux et fatigués - comme toi. Je pourrais le battre !
- ça m'amuserait de te voir essayer, dit Sekundos en s'étirant.
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- Alors, laissez tomber. Un homme qui vous méprisait est mort. Un homme qui vous aime est vivant. Vos dieux comprendraient sûrement que vous renonciez à votre serment.
- Ils ne sont pas connus pour leur compréhension des dilemmes humains.
- Exact, dit Gershom. Ils préfèrent se déguiser en cygnes ou en taureaux et coucher avec des mortelles et des mortels, ou se disputer comme des gamins. Je n'ai jamais entendu parler d'immortels aussi irresponsables !
Hélicon éclata de rire.
- Il est évident que tu n'as pas peur d'eux !
- A côté de ce que Seth a fait à son frère, vos dieux semblent à peine plus inquiétants que des chiots turbulents.
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- On m'appelle Dents Longues, dit-il d'une voix fatiguée, parce que j'ai un jour coupé le doigt d'un homme d'un coup de dents.
- Son doigt ? s'écria Nestor. Par les dieux, ça fait de toi un cannibale !
- Je ne suis pas devenu cannibale à cause d'un malheureux doigt, protesta Idoménée.
- C'est intéressant, remarqua Ulysse. Je me demande combien de doigts un homme doit manger avant de pouvoir être qualifié de cannibale.
- Je n'ai pas mangé son stupide doigt ! Je me battais contre lui, et mon épée s'est cassée. Il avait un couteau, et je l'ai mordu à la main pendant que nous luttions.
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Les gens parlaient souvent des dieux qui marchaient au milieu des hommes, mais Agamemnon n'avait jamais été témoin d'un tel miracle. Il croyait aux dieux, bien entendu, mais il pensait qu'ils étaient très loin des affaires des hommes ou, du moins, indifférents à celles-ci.
Ses armées avaient conquis des cités qu'on disait protégées par des dieux, et aucun de ses hommes n'avait jamais été frappé par la foudre d'Arès ou par le marteau d'Héphaïstos. Ses prêtres étaient pour la plupart de fieffés hypocrites. Si son armée subissait un revers, c'était la volonté des dieux. Une victoire, et c'était aussi la volonté des dieux. Agamemnon avait bien l'impression que les dieux favorisaient les hommes qui avaient les meilleures épées et l'avantage du nombre. Malgré tout, il sacrifiait aux dieux avant chaque bataille. Il s'était même mis aux sacrifices humains, comme le faisaient autrefois les Hittites, avant des engagements particulièrement importants. Peu lui importait que cette méthode l'aide surnaturellement ou pas. Ce qui comptait était qu'un tel mépris de la vie humaine faisait naître la peur et la panique chez ses ennemis — tout comme massacrer tous les habitants des cités qui résistaient à ses ambitions. D'autres cités se rendaient alors sans qu'un siège prolongé soit nécessaire, et leurs chefs juraient avec enthousiasme allégeance à Mycènes.
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- Comment quelqu'un que je n'ai jamais vraiment rencontré pourrait-il me déplaire ?
Antiphonès eut l'air étonné.
- Pourtant, Hector est à Troie depuis le début de l'hiver !
- Oui, et pour une raison ou une autre, il est rarement au même endroit que moi. Etrange comportement pour une homme qui sera bientôt mon époux. (Elle sentit la colère monter en elle et se maîtrisa.) Mais après tout, les filles de roi ne sont que des génisses reproductrices vendues à celui qui offre le meilleur prix. Pourquoi un homme voudrait-il parler avec une vulgaire vache ?
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Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
Par Geek Librairie
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