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EAN : 9782266077057
213 pages
Pocket (03/07/1997)
3.94/5   8 notes
Résumé :
A la fin des années soixante, Maurice Genevoix (1890-1980) eut envie d'évoquer la vie au temps jadis, celle d'avant la Guerre. La Grande, la Première...
Dès les premières pages, la magie opère. Nous voici transportés plus de quatre-vingts ans en arrière dans une petite commune du Val de Loire. C'est alors le bonheur de suivre les enfants sur le chemin de l'école ; de voir tourner les ailes des moulins à vent ; de rencontrer le ramoneur, le rétameur, le raccom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Comme a écrit @Chat-Pitre, la langue de Genevoix est magnifique, ici comme dans toute son oeuvre . D'ailleurs on lit Genevoix souvent pour cela. Dans ce livre, j'ai en plus aimé l'évocation d'un monde disparu dont je vois les traces ( puisque j'habite dans le département du Loiret) . Certains récits de ce livre font écho à des histoires que ma mère me raconte encore de l'ancien temps dans ce coin de France (les « Rouges » contre les « Blancs »)
Le livre a d'autant plus d'intérêt que l'auteur n'idéalise pas ce passé. Il n'omet pas de préciser qu'à cette époque on ne vivait pas bien vieux, qu'on pouvait se tuer à la tâche (parce qu'on n'avait pas le choix !) et que le scorbut guettait (on ne mangeait pas complètement à sa faim).
Peut-être pas le texte le plus important de Genevoix, mais je l'ai beaucoup aimé
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Une chronique bienveillante et nostalgique de la "vie d'avant" dans une bourgade de province. Témoignage ennobli par la langue magnifique de l'auteur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
On était gai dans ma petite ville. Mais on y travaillait aussi : beaucoup et assidûment. Et, surtout, avec amour. A seulement évoquer ses quartiers, vigneron, fluvial, commerçant, artisanal, je parlais déjà de métiers. Il me semble que l’essentiel est là, dans cette persistance de corporations séculaires, fières de leurs traditions, de leur culture- car c’est bien d’une culture qu’il s’agit- de leur expérience héréditaire, de leur maitrise professionnelle. (…)
Tous ces vieux artisans se sentaient à la fois solidaires, dépendant de leur métier même, de leurs maitres dans ce métier, de l’enseignement dont ils leur étaient redevables, et libres, admirablement libres, le champ largement ouvert dans la carrière qu’ils avaient choisie et où ils étaient entrés, comme on dit dans la Marseillaise « derrière leurs aînés » exemplaires
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Je ne peux pas, je ne veux pas me résigner à croire qu'en cet été 1914, dans la lumière du jour radieux où le clocher de mon enfance tremblait aux battements du tocsin, une civilisation mourait toute, basculait d'un bloc et sombrait, s'abîmant corps et biens, corps et âme, dans un brusque et sanglant remous, effacée de dessous le ciel et dorénavant abolie comme si elle n'eût jamais été. Ni la vie ni la mort même n'ont jamais cette rigueur absolue. Fussent-elles mortelles, les civilisations ne meurent pas si vite et elles ne meurent pas tout entières.
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Videos de Maurice Genevoix (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maurice Genevoix
Quelle place pour notre humanité en temps de guerre ? François Lecointre, ancien chef d'état-major des armées, revient sur sa carrière de militaire et s'interroge notamment sur la question de l'honneur, lorsqu'on est confronté au pire dans son livre "Entre guerre". Dans son récit autobiographique, l'ancien soldat y retrace ses dilemmes, ses doutes, ses peurs à travers ses expériences de guerre en Arabie Saoudite, en Irak, en Somalie, au Rwanda, à Djibouti ou à Sarajevo. Commentant l'expression de Maurice Genevoix, "l'expérience incommunicable de la guerre", l'ancien chef d'état-major revient sur le statut de soldats et la vision qu'à la population de ces derniers, paraissant surprise qu'ils puissent éprouver les mêmes émotions et peurs qu'elle. Pourtant, comme il le souligne, des efforts sont faits aujourd'hui et on s'intéresse aux conséquences de la guerre sur la santé mentale des soldats, notamment à travers les troubles post-traumatiques. C'est avant tout cette expérience humaine que François Lecointre a souhaité coucher sur papier dans son autobiographie.  "Je m'arrête sur cette expérience très intense de jeune officiel, qui au milieu de ses soldats, vit ce condensé d'humanité", a-t-il expliqué sur le plateau faisant par exemple référence aux questionnements sur les objectifs de la mission, une interrogation qui revient régulièrement dans la tête des soldats qui doivent faire face à la mort.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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