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Un polar à la sauce hollandaise…

Pour quatre cent soixante-seize pages à dévorer à toute vitesse, procurez-vous impérativement:
- Trois femmes plutôt jolies d'origine hollandaise exclusivement,
- Un lieutenant de police de Perpignan avec femme et enfants,
- Un homme parfaitement détraqué amateur de jeux de pistes,
- Un chauffeur de taxi un peu louche,
- Un retraité inconsolable depuis le décès de sa femme.

Pour commencer, martelez la première jeune hollandaise et disposez-la sans vie sur un lit d'herbe dans un camping à Argelès. Laissez la reposer en paix, le retraité au bout du rouleau découvrira sans peine son cadavre !

Ensuite, mettez sous cloche le chauffeur de taxi pour le faire disparaître pendant un bon moment. Réservez !

Pendant ce temps, placez au froid dans une cave la seconde jeune hollandaise, Ingrid Raven, sous la surveillance du détraqué. Arrosez-la fréquemment tout de même pour la garder fraiche ! Pas glacé non plus…

Enfin, agitez le lieutenant de police Gilles Sebag pour retrouver le chauffeur de taxi et Ingrid Raven tous deux disparus. Plus vite, plus vite, battez le pavé ! Les familles s'inquiètent drôlement !

N'oubliez pas au passage le zest d'humour de Philippe Georget et pressez le tout aux éditions Jigal… avant de vous rendre compte que vous avez oublié d'incorporer la troisième hollandaise dans la recette.

Oups, c'est raté !

Pas de panique, ce n'est pas si grave ! Rallongez la sauce en prétextant une agression sur la troisième hollandaise. Ni vu, ni connu, saupoudrez de quelques chapitres en plus et le tour est joué !

Pour un premier essai, Philippe Georget s'en sort remarquablement bien et on se doute déjà du potentiel de l'auteur. Il faut dire que l'auteur m'avait déjà cuisiné d'une manière admirable dans « le paradoxe du cerf-volant », une classe encore au-dessus de ce premier jet d'encre.

Personnellement, j'ai savouré du début à la fin cette histoire à la sauce hollandaise, non sans ketchup tout de même, le final étant haletant au possible. Résultat, quatre sur cinq, emballé c'est pesé !

Si L'été tous les chats s'ennuient...., moi, je ne me suis pas ennuyé une minute. Mon prochain Georget qui m'a été offert en août, s'intitule « Les violents de l'automne”, peut-être une histoire de crème anglaise sait-on jamais !
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La devinette de l'été pour l'inspecteur Sebag : quel est le point commun entre trois jeunes hollandaises ? Elles sont toutes les trois jeunes et hollandaises ? Oui mais surtout, on a retrouvé le cadavre de l'une près d'un camping, une deuxième a disparu, et une troisième s'est fait agresser en pleine rue. Cela dans les environs de Perpignan.
Autres tourments en ce mois de juillet pour notre policier quadragénaire : qu'arrive-t-il à sa femme, à leur couple ? Comment laisser ses enfants adolescents quitter peu à peu le nid ?

Un polar plutôt classique : une équipe d'enquêteurs occupés par les affaires en cours et préoccupés par leur vie privée. le tout est calme, pas de super-héros, pas d'action trépidante, Sebag n'utilise son gyrophare que pour échapper aux bouchons, un signe qui ne trompe pas !... Mais nulle place à l'ennui. Avec son air de ne pas y toucher, Georget met brillamment en scène des personnages crédibles et sympathiques, et leurs relations sont particulièrement bien vues - tensions, solidarité, mesquineries, diplomatie du chef - sans caricature... le suspense réside davantage dans le 'pourquoi' que dans le 'qui'. Même si l'on est curieux de suivre ce jeu de piste complexe et impatients de connaître l'issue de cette course contre la montre.
Au-delà de l'intrigue policière, le roman propose des réflexions intéressantes sur le couple et la famille, via les cogitations et comportements de Sebag.

Je reste malgré tout un peu frustrée, j'ai encore des questions, m'sieur Georget, siou plaît ! Mais c'est une des habiletés de l'auteur, probablement : de ne pas nous mâcher le travail, de nous laisser autant d'incertitudes qu'aux enquêteurs à l'issue d'une affaire - ce qui doit être fréquemment le cas, je présume, dans la 'vraie vie' des policiers...
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Bienvenue dans la région Perpignanaise, même si l'été bat son plein, l'inspecteur Gilles Sebag et son équipe ne sont pas en vacances. La disparition d'un chauffeur de taxi vient perturber le quotidien de ce commissariat catalan, l'enquête révèle que la dernière fois qu'il a été vu, il était en compagnie d'une jeune hollandaise qui elle-même a disparu. Peu de temps avant, à Argelès une jeune hollandaise a été retrouvée assassinée près d'un camping, il n'en faut guère plus pour penser à l'oeuvre d'un serial killer. Pourtant la fine intuition de l'inspecteur le guide sur une tout autre piste beaucoup plus tordue mais qui s'avèrera lucrative. S'ensuit un mystérieux jeu de piste mis en place par un être machiavélique qui fait tout pour s'assurer la coopération de l'inspecteur Sebag flairant en lui un bon flic à la hauteur de son jeu. Chacun des personnages rencontrés dans ce polar nous est familier que ce soit l'inspecteur, sa femme, ses enfants, ses collègues, les présumés coupables ou non, leurs vies nous ressemblent beaucoup. L'intrigue se déroule finement sans véritables éclats mais avec une sagacité remarquable qui en fait tout le charme. Ce premier roman primé par le prix SNCF du polar 2011 présente un talent prometteur avec lequel il faudra compter c'est certain.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Sur trois jeunes Hollandaises en vacances dans la région de Perpignan, une est retrouvée assassinée, une autre est victime d'une tentative d'enlèvement, la troisième enfin disparaît. le commissaire local Costello et son collègue Lefèvre envoyé de Paris en renfort pensent que ces faits sont liés et qu'un sérial-killer sévit dans la région. Gilles Sebag est inspecteur de police au commissariat de Perpignan et ne partage pas l'analyse de sa hiérarchie. Il est convaincu que les trois affaires ne sont pas nécessairement liées et que l'homme qui a enlevé Ingrid Raven et qui s'est enfin manifesté a décidé de les mener en bateau et de jouer avec eux au chat et à la souris. le ravisseur choisit Gilles Sebag comme interlocuteur privilégié pour un jeu de piste macabre. Comme dans tous les classiques du genre, parallèlement à l'enquête, on assiste au déroulé de la vie privée du policier qui va inévitablement interférer avec les exigences de sa vie professionnelle. Seul petit reproche : l'histoire traîne un peu en longueur. Pour autant, l'intrigue est prenante, le suspense est bien ménagé. Il y a dans ce polar une vraie atmosphère, avec des personnages crédibles et attachants. En résumé, j'ai passé un bon moment à lire ce thriller que je recommande sans réserve.



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Comme vous devez commencer à le savoir si vous lisez mes chroniques (oui, il est toujours bon de rêver), je suis un féru de romans policiers, encore plus quand ils mettent en scène un enquêteur récurrent.

Lassé par les thrillers à succès suivant toujours la même recette pour ne pas décevoir les lecteurs, je me plonge souvent dans les récits d'antan. Mais, parfois, j'aime aussi découvrir des auteurs contemporains moins connus et le travail d'éditeurs régionaux.

Après avoir testé des ouvrages d'un éditeur de ma région, T.D.O. Éditions, ceux de petits (pas si petits) éditeurs bretons comme Palémon, voilà que je me penche enfin sur le travail d'un éditeur qui me fait de l'oeil depuis longtemps : les éditions Jigal ou Jigal Polar.

Il était temps, me direz-vous, pour un éditeur qui existe depuis 1998.

Oui, il était d'autant plus temps que l'éditeur a mis la clef sous la porte voici six mois.

Peu importe, les éditeurs passent, les écrits restent.

Alors, qui choisir dans ce vaste catalogue ? Mon choix s'est porté sur des récits se déroulant dans mon département : aux alentours de Perpignan.

Et c'est donc « L'été tous les chats s'ennuient » de Philippe Georget qui a remporté la timbale.

Philippe Georget, bien que né en région parisienne, a fini, après moult aventures, à se retrouver à Perpignan suite à une mutation en tant que journaliste pour France 3.

En 2009, il fait publier son premier roman, « L'été tous les chats s'ennuient » mettant en scène un personnage qu'il reprendra par la suite dans toutes les saisons, Gilles Sebag, un lieutenant de Police muté à Perpignan avec femme et enfant.

Ce roman a remporté trois prix littéraires en 2010 (le prix Sang pour Sang polar ; le prix Arsène Lupin ; le prix Polar).

Le policier, depuis la naissance de son fils maintenant grand ado, s'est plus concentré sur sa famille que sur son boulot et fait bien souvent le strict minimum au travail. Pourtant, il n'est pas dénué de qualités en tant qu'enquêteur…

Gilles Sebag, inspecteur de Police muté quelques années auparavant à Perpignan avec toute sa famille, craint l'été qui débute. Son grand fils va partir à un stage d'apprentissage de la moto, sa grande fille, s'en va en vacances avec la famille d'une copine en Espagne. Et il craint de se retrouver seul avec sa femme pour la première fois depuis la naissance des enfants. Mais sa femme aussi, va le laisser, pour partir en croisière avec une amie.

Heureusement pour lui, une sordide affaire va le tirer de l'ennui. Quelqu'un semble s'en prendre à de jeunes Hollandaises en vacances dans le département. Une jeune femme est assassinée à Argelès plage, une autre disparaît et une troisième échappe de peu à un enlèvement…

L'été, tous les chats s'ennuient, sauf quand les souris les narguent. Mais qui est le chat, qui est la souris dans cette histoire ?

C'est étrange de découvrir son département par les yeux d'un « étranger », encore plus quand celui-ci les voit par ceux d'un autre « étranger ». En clair, quand le département est mis en valeur par un personnage étranger au département et que l'auteur qui le fait vivre est lui aussi étranger au département.

Ainsi, Philippe Georget s'empresse de présenter les beautés de la région à travers les yeux de Sebag qui aiment faire son jogging dans les montagnes, que ce soit autour de Castelnou ou lors de randonnées au Canigou (le symbole du département avec le Castillet).

L'auteur doit apprécier la région pour en occulter certains travers, mais passons sur le sujet.

La seconde chose qui titille l'esprit est l'impression de ne pas se retrouver dans un premier roman. Cette impression est autant due à une plume fluide et maîtrisée que, surtout, au fait que le personnage semble présenté comme si le lecteur avait déjà eu l'occasion de le découvrir auparavant.

Gilles Sebag n'est pas fraîchement muté à Perpignan, l'auteur évoque très légèrement son passé de policier…

Bref.

Philippe Georget fait donc jouer un second rôle au département, à Perpignan, au Canigou, à Castelnou, à Força Réal, à Saint-Estève, que des endroits que je côtoie depuis des lustres ou que je vois tous les jours (de loin, en ce qui concerne le Canigou et Força Réal)…

C'est étrange cette sensation de suivre l'enquêteur en terrain connu… Étrange pour un Catalan (du nord, comme dirait l'auteur), car rares sont les auteurs (à part moi) à utiliser mon département comme terrain de jeu de ses personnages.

Alors, l'auteur oublie d'évoquer la tramontane omniprésente, les côtés négatifs de Perpignan et plein d'autres choses, mais passons.

L'auteur nous propose un personnage assez éloigné des héros-enquêteurs usuels, ce qui est un atout.

Il évoque beaucoup les problèmes familiaux du policier (trop ?) surtout ceux de couple (trop !) notamment l'amour immodéré du policier pour sa femme et ses enfants et ses doutes concernant la fidélité de sa femme.

C'est d'ailleurs cette question (sa femme le trompe-t-elle ?) qui prend souvent le pas sur l'enquête criminelle à tel point que le lecteur est pressé de savoir pour passer à autre chose (enfin, moi, car c'est souvent un travers qui me lasse, les affaires de famille dans un récit policier).

Côté enquête criminelle… on ne peut pas dire que l'auteur élève le genre à un niveau extraordinaire. L'intrigue, bien que cherchant à jouer sur différents niveaux (le potentiel tueur en série ; le psychopathe égocentrique ; le criminel intelligent cherchant à jouer avec la police…) ne parvient pas à se hisser à un niveau qui tient le lecteur en haleine.

Finalement, assez simple, cette intrigue n'est finalement qu'un prétexte (ou presque) à faire visiter certains points du département au personnage (j'oubliais Collioure dans le lot).

D'ailleurs, Gilles Sebag, malgré son flair, a toujours un train de retard sur le criminel, ce qui permet de faire durer l'histoire, mais surtout sur le lecteur qui, lui, découvre bien avant le policier l'identité du coupable et, pire encore, comprend avant lui l'énigme finale tellement évidente que l'on se demande comment les policiers peuvent passer à côté aussi longtemps.

Heureusement, il reste un personnage intéressant, original, attachant, une plume très fluide, agréable, et les décors (du moins pour ceux habitant ma région).

Au final, loin d'être totalement convaincant, ce premier roman est pourtant empreint de nombreuses promesses et donne envie de découvrir la seconde enquête de Gilles Sebag, ce que je vais m'empresser de faire.
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Après avoir travaillé à temps partiel pour pouvoir élever ses enfants ( et profiter de sa femme et de la vie) le lieutenant Gilles Sebag est muté à Perpignan.il s'acclimate assez vite: il arrive au boulot à 11 heure après avoir fait son footing,rentre manger chez lui le midi, et profite dés 18h de sa piscine.

Mais la disparition d'un chauffeur de taxi et surtout l'enlèvement d'une jeune touriste hollandaise vont bouleverser sa petite vie tranquille d'autant plus que le ravisseur s'adresse directement à lui en lui envoyant des revendications et une demande de rançon complètement farfelues. Un duel à distance s'engage et le lieutenant retrouve vite sa perspicacité et son instinct hors pair

La qualité de ce polar tient surtout à l'originalité du personnage du flic où l'on voit bien toutes les difficultés pratiques auxquels un policier père de famille est confronté
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Un retraité qui découvre le cadavre d'une jeune touriste lors de sa promenade matinale.
Une jeune fille retenue prisonnière dans une cave.
La disparition d'un chauffeur de taxi.
La tentative d'enlèvement d'une troisième fille, hollandaise aussi.
Les affaires sont-elles liées? Un psychopathe sévit-il dans la région?
A l'inspecteur Sebag de le découvrir, car c'est à lui que le ravisseur envoie ses revendications, lui qu'il a choisi comme interlocuteur principal ou plutôt comme adversaire de son jeu macabre...

Ce genre d'intrigue vous parle? Peut-être même que vous avez une impression de "déjà lu", non?
Effectivement, au niveau de l'intrigue, ce roman ne se distingue pas tellement des thrillers à l'américaine qui remplissent les étagères des librairies...
ET POURTANT, l'été tous les chats s'ennuient ne ressemble à aucun autre polar.
Georget a eu l'excellente idée de poser son chevalet à Perpignan pour nous peindre une toile fort originale.

Ici, les flics sont normaux - comprendre avec une vie en dehors du boulot, ni alcooliques, ni dépressifs, ni violents...Des types qui vont au bureau tous les matins, se couvrent entre eux en cas de retard, se retrouvent à la machine à café ou au bistrot du coin pour se raconter leur vie, un peu flemmards dans la routine.
Tout ce qu'il y a de plus ordinaire. La vraie vie.
Crédible.

Gilles Sebag, le personnage principal, est un spécimen de flic peu courant. Marié et amoureux de sa femme, bon père de 2 ados. Pas très ambitieux. Féru de randonnée. Un homme sain, honnête et sans vice.
L'auteur en profite pour nous peindre un joli portrait de la région, dont il semble être tombé amoureux.
Finalement, le mélange d'intrigue façon thriller, de roman réaliste et de portrait régional fonctionne très bien.

Insolite mais distrayant et efficace.

J'aime l'audace de Georget, qui pour un premier roman, sort des sentiers battus avec beaucoup de dextérité.

Certains lui reprocheront sûrement d'avoir imité (sans égaler) le thriller à l'américaine...Je ne pense pas qu'il y ait de tentative d'imitation. L'auteur sait parfaitement où il va, avec son propre style, son propre rythme sans course poursuite (quand les flics trouvent la trace du ravisseur, ils attendent 2 heures en plein cagnard avant de se décider à pénétrer dans la maison), en insistant volontairement sur le côté "ordinaire" du contexte, comme s'il était dit "comment ça se passerait si ça arrivait près de chez moi?"

Moi je crois que ça se passerait exactement comme dans l'été tous les chats s'ennuient...Pari réussi !


Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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Ce roman est épatant, d'autant plus que c'est un premier roman. le style est fait de belles phrases explicites, d'une fluidité qui méritent le respect. C'est très agréable de lire un roman où le contexte (lété, la pression sur les policiers due aux touristes qui vont débarquer) est bien décrit, où les paysages (Perpignan et ses environs, les Pyrénées et ses montagnes à l'horizon) sont bien peints, où les personnages ont une vraie profondeur et où l'enquête est bien menée.
J'ai pris un vrai plaisir à me balader en compagnie de nos deux inspecteurs dans les environs de Perpignan, à arpenter les rues de cette petite ville où se trament de petits trafics à cause de la proximité de la frontière avec l'Espagne, d'entendre les habitants parler catalan. Et malgré une structure faite de petits chapitres, le rythme est assez lent, comme écrasé par la chaleur de l'été.
Et le gros point fort de ce roman, et son originalité réside dans la vie privée de ses personnages et en particulier de Sebag. Il me semble que c'est la première fois que je lis un personnage avec autant de détails sur sa vie privée, ses relations avec sa femme malgré le cynisme de son collègue Molina, ses sentiments envers ses enfants, de leur naissance jusqu'à l'adolescence d'aujourd'hui. Cela permet de suivre la philosophie de la vie, somme toute simple, d'un homme qui considère son travail comme alimentaire et qui a placé sa vie familiale au premier plan.
Alors, oui, le rythme est lent, l'enquête avance doucement mais n'est ce pas plus réaliste, et puis, les auteurs nordistes le font aussi. Certaines situations et dialogues sont un peu longs, mais au global, j'aurai passé un bon moment au soleil en compagnie d'une personne profondément humaine, qui veut vivre tranquillement et sereinement sa vie de famille. Je voudrais en lire beaucoup des premiers romans comme ça, et j'espère en lire beaucoup des romans de Philippe Georget.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Un polar sympa mais qui manque vraiment d'originalité.

Une enquête sur la disparition d'une jeune hollandaise, une deuxième hollandaise assassinée et une troisième agressée. Est-ce le même coupable ?

On est vraiment dans du classique et du déjà lu. Rien de particulier à retenir de cette lecture.
Pour un bon polar de Philippe Georget, il faut mieux lire le paradoxe du cerf-volant.
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Je n'ai pas été très emballée par ce polar.

Cela faisait pas mal de temps que je n'avais plus ouvert de polar. Mon retour au genre ne s'est pas déroulé aussi bien que je l'aurais souhaité.

L'intrigue, sans être époustouflante de suspense, est certainement « pas trop mauvaise ». On voit peut être un peu trop vite où Philippe Georget veut nous emmener. Pas d'incohérence, c'est une histoire bien ficelée mais pas totalement aboutie car à la fin il reste pas mal de zones d'ombre je trouve, notamment sur les motivations de notre coupable. Difficile de vous parler plus en détails de ce qui m'a fait tiquer sans déflorer l'intrigue.

En parallèle à l'enquête, nous avons droit aux questions existentielles de notre héros, Sebag, flic sans ambition, un brin vieux jeu, qui regrette le temps où ses enfants étaient encore des enfants innocents et où sa femme ne le trompait pas. (Sérieusement quand on sort des phrases aussi pathétiques que « j'aime le clair de lune. Et la lune De Claire » à sa femme, on ne s'étonne pas qu'elle va voir ailleurs !^^). Un héros pour lequel je n'ai eu aucune empathie et qui est sans doute la principale cause de mes réserves sur ce livre.

C'est un roman assez frustrant car il souffre d'un certain manque de rythme : des réunions à n'en plus finir, des étalages de détails sans importance et lorsqu'enfin un élément de réponse apparait nos braves flics rentrent chez eux manger en famille sans plus se torturer les méninges que ça !

Je suppose que je souffre de pas mal de préjugés sur le genre, mais la lenteur de l'enquête et le manque de réelle implication des enquêteurs m'ont réellement exaspérée par moment.

A part ça on sent que l'auteur s'est réellement documenté sur les « réalités » du métier de policier, sur les procédures et qu'il est vraiment amoureux du Roussillon, qu'il décrit avec beaucoup d'enthousiasme. le style est agréable sans être transcendant.

Bref, mon avis n'est pas trop enthousiaste sans être toutefois complètement négatif. Mais je crois que le mot que je vais retenir de ce titre est « ennui ».

Lien : http://mysideofthestory.haut..
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