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EAN : 9782253040279
284 pages
Le Livre de Poche (15/10/1990)
3.15/5   17 notes
Résumé :
Panique à New York : des médicaments de consommation aussi courante que notre aspirine tuent brutalement les consommateurs… Autour de ce fait divers authentique, l'auteur a construit un passionnant suspense et créé des personnages qui s'écartent résolument des stéréotypes du genre. Imaginez une Christine Ockrent américaine prêtant son concours à un policier anticonformiste pour faire toute la lumière sur une affaire criminelle qui prend une importance nationale et p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ecrit en 1984, "La queue du scorpion" est l'un des premiers romans policiers français menés à l'américaine. Des chapîtres courts qui donnent un rythme soutenu et qui alternent les lieux et les personnages, donnant ainsi l'impression que l'action a lieu sur tous les fronts à la fois. Cette alternance renforce le suspense.
La totalité de l'action se passe sur cinq jours. le lecteur est vite happé par ce rythme effréné et il est difficile de poser le livre. C'est ce que les Anglo-Saxons appellent un "page turner": on a envie de connaître la suite et de savoir qui la roulette russe va toucher. Parmi les personnages secondaires, un bébé sur qui plane la menace: on voudrait sauter des chapîtres pour savoir s'il va s'en tirer ou pas.
Ce polar français dont l'action se situe à New York (rappelons que l'auteur a été professeur d'anglais, ça laisse des traces!) est bien mené, bien écrit, quasiment sans argot ni vulgarité, et montre une palette de personnages assez différents.
L'industrie pharmaceutique, le monde de la télévision, la sphère politique, bref tous les puissants de la société américaine, sont égratignés au passage. Alex Curden mène l'enquête sans faire de concessions, quitte à passer outre le refus que lui oppose sa hiérarchie. Il alterne tension et humour pour rendre le suspense supportable.
Seul bémol: le dernier chapître sous forme de parabole qui n'était peut-être pas nécessaire.
Lorsque j'ai lu ce livre pour la première fois, il venait de se voir attribuer le Grand Prix de Littérature Policière (1985), je l'avais apprécié, il y a donc près de trente ans. A mon avis, il marquait le début d'une ère nouvelle du polar.Je me demandais récemment si je serais déçue en le relisant aujourd'hui, au vu de l'évolution qu'a connue le roman policier. Et j'en ai lu un certain nombre. Eh bien, il n'a pas pris une ride!
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Lors de sa parution en 1984 Albin Michel disait ceci :
« Pour un coup d'essai, un coup de maître. Un auteur français qui attaque les américains sur leur terrain. Psychose à New York où des médicaments empoisonnés provoquent une véritable panique. L'oeuvre d'un concurrent sans scrupule, d'un déséquilibré ou bien une vengeance ? en tout cas, après avoir dévoré ce livre vous hésiterez avant de prendre une aspirine. »
Mais outre ce suspense, on peut aussi y voir à l'heure actuelle encore, ces rivalités en firmes pharmaceutiques, cet appât de l'argent, et ce peu de respect vis-vis, de tous ces malades qui souffrent et qui font confiance à ces magnats, de grandes affaires, réelles celles là ont défrayés la chroniques et c'est le commun des mortels qui en a terriblement souffert.
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Bonne idée.
Plutôt mal exploitée.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Lors de sa parution en 1984 Albin Michel disait ceci :
« Pour un coup d’essai, un coup de maître. Un auteur français qui attaque les américains sur leur terrain. Psychose à New York où des médicaments empoisonnés provoquent une véritable panique. L’œuvre d’un concurrent sans scrupule, d’un déséquilibré ou bien une vengeance ? en tout cas, après avoir dévoré ce livre vous hésiterez avant de prendre une aspirine. »
Mais outre ce suspense, on peut aussi y voir à l’heure actuelle encore, ces rivalités en firmes pharmaceutiques, cet appât de l’argent, et ce peu de respect vis-vis, de tous ces malades qui souffrent et qui font confiance à ces magnats, de grandes affaires, réelles celles là ont défrayés la chronique et c’est le commun des mortels qui en a terriblement souffert.
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Alex savait mieux que personne qu'on ne recommence jamais rien. On continue. Plus ou moins bien. On traîne derrière soi les valises lourdes du passé. On fait semblant. On cherche une consigne pour y déposer ses bagages. Lui, sa consigne, c'était son travail. Du moins essayait-il de s'en convaincre.
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La liberté à sens unique, politique ou sexuelle, était une dictature qui ne disait pas son nom.
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Les autorités ne tarderaient plus à le déclarer insalubre et dangereux et à décréter son évacuation. On couperait l'eau, le gaz et l'électricité, et on déciderait très officiellement de sa démolition. Puis, on rangerait le dossier dans un tiroir et l'immeuble resterait là, faute de crédits pour le raser. Il tomberait de lui-même, par petits morceaux et des zonards peu à peu l'occuperaient, en compagnie des rats, jusqu'au jour où l'incendie volontaire viendrait à bout de ses ruines.
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Esther se maquilla un peu plus que de coutume, comme si le fard pouvait colorer ses pensées moroses.
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