Le corps est le temple de l'Esprit....
L'argent est le crottin du diable. Vous avez raison, mais le crottin du diable peut aussi engraisser les champs du Seigneur.
La religion déchaînait trop de passions à son goût. Catholiques, musulmans, juifs, tous voulaient prouver la supériorité de leur Dieu.
Les Francs Maçons héritiers des templiers on ne peut trouver mieux pour faire ressurgir tous les fantasmes liés à ces deux confréries.
C'est le premier livre des aventures du commissaire Marcas que je lis, peut-on l'appeler commissaire étant donné qu'il passe la plupart de son temps hors de sa juridiction au grand dam de sa hiérarchie.
Certe le sujet est bon mais le traitement un peu trop grand guignolesque à mon goût, beaucoup d'hémoglobine tant au XIV e siècle mais là rien d'étonnant vu les relations entre catholiques et protestants qu'au XXI e ou les morts s'accumulent.
Donc vous l'avez compris un sentiment assez mitigé sur ce roman. Peut être essayerai-je une autre de la série ?
J'ai trouvé ce livre intéressant au niveau historique, et l'intrigue était bien soutenue.
Son cerveau était en ébullition, le sceau templier Abraxas recelait bien un secret. Il se leva, enfila un blouson et jeta un œil au dôme du Sacré-Cœur. La basilique devait être remplie à craquer de fidèles priant pour leur pape. Marcas n’avait jamais aimé ce monument construit pour expier les péchés de la Commune. Le triomphe d’une Eglise dominatrice et réactionnaire incarnée par le sévère et gigantesque Christ représenté sous le dôme de la basilique
- "Qui s'excuse, s'accuse !"
- Encore Saint-Paul ? Une Épître oubliée ?
- Non, Stendhall. Le rouge et le noir.
Un air de piano provenait du fond d’un long couloir. Les deux hommes accélérèrent le pas. La musique devenait plus forte au fur et à mesure qu’ils avançaient. Ils débouchèrent dans une grande salle de réception. Antoine se figea devant l’entrée.
Antoine s’approcha du grand miroir encadré par des cornes de bois noir qui ressemblait à s’y méprendre à celui de la méchante reine de Blanche Neige. Il s’adressa d’un air sérieux à la surface polie.
— Miroir, miroir. Suis-je de plus en plus beau ?
Son reflet restait silencieux. Antoine détailla son double avec attention. Quelque chose avait changé en lui depuis son retour d’entre les morts
Le comte Jan Potocki était le descendant extravagant, et en droite ligne, d’un noble polonais du XIXe siècle, auteur d’un roman devenu un classique : le Manuscrit trouvé à Saragosse. Princesses ensorcelantes, auberges espagnoles hantées, pendus maléfiques, alchimiste arabe érudit, brigands d’honneur : Antoine adorait ce livre, depuis son adolescence. Le noble avait été flatté de l’intérêt sincère du Français pour ce roman peu connu du grand public.