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4,12

sur 2510 notes
"Ainsi parlait Zarathoustra", non "Le Prophète", littérature spirituelle arabe, culte du XXe siècle, livre de checet pour certain, ou sur une sur une île déserte pour d'autres, ou les deux s'il y a un chevet sur l'île.
Testament spirituel d'Almustapha au peuple d'Orphalèse, les principaux thèmes de la vie y sont abordés par le Prophète.
Une lecture à ne pas lire à la hâte, mais à laquelle il ai bon de s'impregner, comme la poésie finalement.
Peut-on mettre dans la même catégorie "le Petit Prince" ? Je veux dire, ne sont-ce pas ses livres qui nous font réfléchir, méditer sur la vie, son sens, etc.?
Comme le dit si bien "le Prophète" :
" Vos coeurs contemplent en silence les secrets du jour et de la nuit.
Mais vos oreilles languissent de s'emparer de cette connaissance du coeur.
Vous voudriez cerner avec des mots ce que vous avez toujours pressenti par la pensée."
Et "Le Petit Prince" :
"On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux"
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Un ami m'a prêté ce livre dernièrement. Souvent, prophète rime avec religion ce qui ne m'enchantait pas particulièrement, mais j'ai confiance en cet ami. Aussi, ai-je ouvert ce petit bouquin de moins de 100 pages dès que j'ai pu.

… Et quelques heures plus tard, je le refermais, me promettant de le relire très bientôt et, cette fois-ci, de prendre mon temps.

Que de belles paroles et de profondes réflexions qui nous sont livrées ici par un sage, qui après avoir passé 12 ans à Orphalese s'apprête à repartir vers d'autres lieux, mais qui souhaite, avant son départ, répondre aux questions des habitants.

Des questions portant sur la Vie… l'amour, le bien, le mal, la justice, les enfants, les besoins essentiels (se nourrir, se vêtir, se loger), la religion, la mort, etc. Une écriture, ou plutôt des enseignements, dans un langage poétique et magnifique.
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Publié pour la première fois en 1923 !
1923 !
La même année est publier Mein Kampf d'un certain Hitler !
Quand je l'ai lu dans les années 80, c'était durant cette période ou arrivait en France tous ces produits du "New Age" américain, je ne savais pas quand avait été écrit ce livre.

Je le lisais avec ma propre quête, mes propres angoisses, mes propres aspirations ! Moi, moi et moi !
Et puis un jour j'ai arrêté de l'avoir sur ma table de chevet. Et je crois même que je l'ai oublié.

2015, Je le redécouvre lorsque ma fille créer une chorégraphie et en exécutant celle-ci récite le passage de l'arc et de la flèche, du parent et de l'enfant !

Je le relis en me renseignant sur l'auteur. Quand avait-il vécu ? Qu'avait-il vécu ? Et de quand publia-t-il ce livre ?
Et c'est à partir de ce moment que j'ai pu enlever les scories très new-age du produit de consommation spirituel courant, pour tenter une nouvelle lecture !
Je me suis retrouver avec le même problème que le petit prince, comment lire ce qui a été galvauder et retrouver l'intention première ?
Je ne suis pas sur d'y être encore arrivé !
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Le Prophète se lit très facilement et rapidement. Les phrases courtes et synthétiques vont directement à l'Essentiel. le prophète s'apprête à quitter sa terre d'accueil pour rentrer dans son pays. Avant qu'il ne parte, les habitants d'Orphalèse viennent le questionner sur tout ce qui constitue la vie. Ainsi, chacun leur tour il l'interroge sur l'amour, le mariage, les enfants, le don, le boire et le manger, le travail, la joie et la peine, les maisons, les habits, l'achat et la vente, le crime et le châtiment, les lois, la liberté, la raison et la passion, la souffrance, la connaissance de soi, l'enseignement, l'amitié, le verbe, le temps, le bien et le mal, la prière, le plaisir, la beauté, la religion, et la mort. Les réponses sont limpides sans jamais être simplistes. Les mots utilisés sont incroyablement justes, comme s'ils témoignaient d'une certaine Vérité.
Autant dire que je me suis totalement immergée dans les propos de ce prophète, dégustant chaque vers, et m'émerveillant à la fin de chaque chapitre ; ne m'arrêtant que pour mieux savourer les dernières lignes.
Lien : https://synchroniciteetseren..
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Ce livre est une pépite d'or, il est plein de sagesse et est un puissant antidépresseur
A lire et à relire en cas de coup de blues. Un petit bémol, il se serait inspiré de Nietzche (Ainsi parlait zarathoustra).
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Alors que le navire est prêt à mettre à la voile, le prophète Al-Mustafa, "l'élu", sur le point de retourner dans sa patrie, après douze ans d'absence, est accompagné sur le rivage par les citoyens de la cité d'Orphalese, qui lui ont accordé l'hospitalité. En guise d'adieu, qui n'est qu'un au revoir, car "un cours instant, un moment de repos sur le vent, et une autre femme me donnera naissance", le sage répond à leur questions pressantes et dispense en guise de viatique ses préceptes de sagesse.

Oeuvre singulière, le Prophète tient de la poésie, de l'aphorisme et de la philosophie. Les grands thèmes de la pensée sont abordés dans une langue qui a les accents des grands textes sacrés. le propos marrie l'arabesque de l'image à la clarté adamantine du propos. On serait fort bien inspiré de le laisser traîner à portée de main, pour l'ouvrir au hasard, afin d'y recueillir le miel doré d'une pensée, comme émollient à la douleur de certains jours.
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Merci aux éditions Pygmalion de me m'avoir permis de découvrir "Le Prophète" dans le cadre de la dernière Masse Critique.
Cette édition est composée du célèbre texte de Khalil Gibran, suivi de poèmes, d'aphorismes et d'une ébauche de chapitres des "Dieux de la Terre", le tout illustré par des dessins de l'auteur.
Je ne suis pas familière des textes mystiques, mais j'avais beaucoup entendu parler du "Prophète". J'en avais lu des extraits, et mes attentes étaient grandes. Peut-être trop.
Les critiques abordant les qualités de ce texte ne manquent pas. Celle de Gwen21 par exemple est à la fois concise et pertinente. Tout en gardant ces aspects positifs en mémoire, je vais plutôt expliquer mes réserves.
Tout d'abord, j'ai été déroutée par la forme : chaque chapitre s'ouvre sur un habitant d'Orphalèse qui demande au prophète de parler d'un thème, et celui-ci s'exécute. Avec des tournures poétiques mais des mots simples, en l'espace de deux pages, il aborde des sujets aussi variés que l'amour, le travail, les vêtements, les enfants, la prière, etc. le but est brosser un tableau d'ensemble, de toucher à l'universalité et de permettre au lecteur de prendre du recul. Sauf qu'à force de reculer on perd les détails et que ceux-ci sont parfois essentiels. de trop loin, les reliefs s'atténuent et tout semble au même niveau.
Ce n'est que mon ressenti, et ces chapitres permettent de passer d'autres messages, mais accorder autant d'importance aux vêtements ou à l'achat et la vente qu'à la liberté ou à la douleur me laisse perplexe.
J'ai aussi été gênée par le principe du prophète descendu de sa montagne pour dispenser sa bonne parole. Il a beau être une figure allégorique, il veut se montrer proche de son auditoire "Était-ce moi qui parlais ? N'étais-je pas aussi de ceux qui écoutaient ?", tout en énonçant sa différence de nature avec le peuple d'Orphalèse : "Et souvent j'étais parmi vous, tel un lac au coeur des montagnes."
Certes, il parle à la demande des habitants. Mais lorsqu'il épingle leurs travers, le "vous" prend des allures de jugement.
Il est pourtant évident que l'auteur a veillé à ne pas sombrer dans le dogmatisme. Mais je pense que cette mesure est aussi ce qui m'a empêchée d'être emportée par cette lecture.
J'ai été plus sensible aux aphorismes. Quitte à faire court, c'est une forme que j'apprécie. Les liens avec "Le Prophète" sautent aux yeux et certains y trouveraient facilement une place.
L'ébauche de chapitre pour "Dieux de la Terre" intitulé "Les dix pitiés" résonne avec notre société de manière troublante.
Il y a de très beaux passages, éclairants ou propices à la réflexion. Mais je n'ai pas été emportée. Probablement plus à cause de mes attentes qu'en raison de la qualité (indéniable) du texte.
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Quand j'entends le nombre de personnes qui connaissent ce livre, j'ai presque honte de ne l'avoir découvert que maintenant.
En effet, au détour d'une conversation, l'ami d'un ami me parle de ce livre en me disant "c'est mon livre de chevet".
Allez hop, me voilà donc à la médiathèque.
J'ai voulu le lire comme un roman mais non, ce livre ne peut pas être lu comme ça car certains textes vous parlent et d'autres non. Comme on dit les choses arrivent à un moment précis pour une bonne raison (même si j'ai des doutes pour certaines) et c'est le genre de livre où l'on plonge dans un texte précis à un moment précis.
L'écriture est simple et invite à la réflexion.
Une jolie découverte en ce qui me concerne.
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Une oeuvre semi-prophétique, semi-religieuse qui traite de l'amour, de la joie, de la révolte, de la liberté, de ... bien d'autres choses encore.
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« C'est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit. »

J'ai pu découvrir ce roman dans la nouvelle édition de Pygmalion. Elle y inclut des aphorismes et poèmes encore jamais publiés à ce jour.
Très intriguée par ce roman initiatique, best-seller de sa catégorie, c'est avec plaisirs que je me suis plongée dans ses pages. le prophète, personnages central de ce roman délivre au peuple d'Orphalèse de nombreux messages. Les thèmes abordés sont assez nombreux et couvrent la vie quotidienne : travail, mariage, amour, liberté, enfants, raison et passion ect. Chaque thème est abordé avec philosophie et poésie, ce qui en fait un délice pour le coeur. Doté d'une sagesse remarquable, ce roman saura ravir votre appétit. Khalil Gibran vous promet de longues méditations à venir ! Concernant les poèmes à la fin de l'ouvrage, je n'ai pas réussi à les apprécier et je n'en ai pas vraiment vu l'intérêt (même si l'écriture est très belle).

« Votre corps est la harpe de votre âme, il ne tient qu'à vous d'en tirer une douce musique ou des sons confus. »

Ensuite, j'ai beaucoup apprécié l'organisation du roman et sa poésie. le seul point de reproche que je pourrai citer est que parfois ces tournures de phrases poétiques sont assez dures à assimiler et rendent la lecture peut fluide. Il m'est arrivé de devoir relire plusieurs fois des passages. Je pense que c'est parce que je n'ai pas l'habitude de lire de la poésie. Concernant le travail de traduction, j'ai trouvé qu'il était parfait et semble bien correspondre au style originel de l'auteur. Enfin côté éditorial, je trouve ce livre sublimement agrémenté des peintures de l'auteur lui-même, et j'ai beaucoup apprécié l'introduction qui nous explique la vie de l'auteur et d'où viennent les poèmes jamais publiés avant. Cette introduction permet de bien cerner dans quel environnement le livre a été écrit.

Je pense que c'est le genre de roman à lire à plusieurs âges différents, car à chaque lecture de nouveaux messages nous parviennent. C'est assurément un livre à avoir dans sa bibliothèque !

Je remercie très chaleureusement Babelio et les Editions Pygmalion pour cette découverte grâce à l'opération Masse Critique.
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