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4,12

sur 2510 notes
La curiosité m'a poussée vers « le prophète » dans lequel je découvre, un peu à distance des éloges panégyriques que j'en avais entendu, un joli petit livre de sagesse, avec de jolies paraboles empruntées à la jolie nature.
Il y a certes matière à méditer un peu ou même à seulement à goûter la poésie jolie de certaines phrases. Mais soit que je sois blasée, soit que je sois crispée au souvenir de vieiles leçons de morale, ou soit simplement que tout cela ait déjà été dit, et mieux, par d'autres, il m'a globalement semblé au fil de pages assister à l'ouverture consciencieuse de portes ouvertes. La vile mécréante que je suis n'a pas été touchée par la grâce de ce prophète, et j‘en suis navrée.
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Avis mitigé pour le Prophète du poète chrétien libanais Khalil Gibran ("Gibran" signifiant "Consolateur" en arabe) (1883-1931) publié en 1923 en anglais et qui est devenu un immense succès international traduit dans plus de quarante langues.
Ce livre fait de poésie et de spiritualité biblique nous parle de philosophie universelle, de ce que l'homme a de plus divin en lui.
Au départ du texte, un homme sage et pur, Almustapha, fait ses adieux au peuple d'Orphalèse.
Avant de les quitter, il leur révèle à la manière d'un testament, ses leçons de sagesse, de vie…
Tout en allégories, sa langue très poétique touche tous les sujets intéressant de près l'humain : le mariage, l'amour, le crime, la liberté, la religion, les enfants, etc, etc. faisant parfois de ces courts chapitres des petits bijoux métaphoriques.
Je ne peux pas dire cependant que j'ai été complétement séduite, car le style un peu alambiqué parfois m'a gêné, même si je conçois que le fond est pur.
Certains passages sont incontournables, d'autres (très bibliques) moins.

Lien : http://justelire.fr/le-proph..
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Un sage quitte la ville d'Orphalese où il habitait. Juste avant son départ, les habitants lui posent d'ultimes questions pour profiter une dernière fois de son enseignement. Les thèmes abordés sont très vastes : l'amour, la liberté, la justice, le mariage, la religion, …

Ce livre assez court est écrit de manière très poétique et est agréable à lire. Sur le fond, les séries d'aphorismes sur chaque thème sont intéressants, mais assez convenus, je m'attendais à davantage de profondeur (difficile à obtenir en seulement 100 pages).
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Si je n'avais pas lu sur la quatrième de couverture que l'auteur était originaire d'une famille maronite, je l'aurait bien vu en gourou hindou. Je ne doute pas du caractère sage et censé de sa philosophie, ni de sa capacité à de belles envolées poétiques. Mais pourquoi parler au 20éme siècle avec des mots qui semblent sortis du temps des paraboles ? Et quel pensum de rechercher à chaque fois la signification profonde sous les images. Bref, désolé pour tous ceux dont ce texte a élevé la vision du monde, je n'ai pas accroché, trop saoulé par l'avalanche de mots à fort pouvoir évocateur. Pour rester néanmoins positif, une citation D'Al-Mustafa me convient : " Si ce que j'ai dit est la vérité, cette vérité se révèlera d'une voix plus claire et dans des paroles plus proches de vos pensées".
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C'est parce que l'on fête cette année le centenaire de sa publication que je devais lire "Le prophète" de Khalil Gibran à la réputation de livre culte. Il est certain que c'est un livre qui fait du bien avec ses vingt-six leçons de vie où sentiments et réalités sont décryptés avec une certaine sérénité. C'est d'autant plus vrai que j'ai choisi la version audio lue par le regretté Michael Lonsdale avec sa chaude voix de sage.

Le peuple d'Orphalese demande au prophète Almustafa "Offre nous un peu de ta vérité et nous l'offrirons à nos enfants et ils l'offriront à leurs enfants et elle ne périra pas" puis "Révèle-nous donc à nous-même et dis-nous tous ce qui t'a été montré de ce qui existe entre la naissance et la mort".
Le sage aborde alors des thèmes universels comme l'amour, le mariage, les enfants mais aussi le bien et le mal, la joie et la tristesse, la liberté, le travail...
J'aime bien par exemple ce qu'il dit sur le couple, même si cela semble évident, à savoir que l'autre ne nous appartient pas et qu'il faut marcher à côté plutôt que dans l'ombre de son conjoint.

Peut-être un peu trop mystique par moment "Le prophète" reste un hymne à la vie et à l'épanouissement de soi que l'on retrouve aussi chez Siddhârta ou Confucius. Ces messages spirituels sont des propos bienveillants qui sont bons à rappeler par les temps qui courent.


Challenge Riquiqui 2023
Challenge XXème siècle 2023
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Magnifiques illustrations sur un texte d'un grand sage , une vraie BIBLE à lire et à relire........ PÉPITE d'OR ! *********

Un voyage intemporel sur tous les sujets essentiels à la vie : thèmes traités par chapitre : la famille, les enfants, le bonheur, l'amour, le travail......d'une clairvoyance poétique irrésistible, qui donne du sens et du bon sens....comme des fleurs que l'on respire, comme une berceuse à lire et relire, Khalil Gibran nous invite à "picorer" de temps en temps ces magnifiques pensées sur ce grand voyage qu'est la vie. ...
Khalil Gibran nous parle et nous touche en plein coeur sur la vie, sur le substrat d'elle-même , à travers ces grandes questions existentialistes avec limpidité et humilité qu'abordent également Monsieur Pierre Rabhi et Mathieu Riccard: des écrits qui deviennent comme une respiration vitale à soi-même !

Un intemporel qui ne quitte pas mon sac et ma table de chevet. On pourrait ici recopier le livre entier ! On ne peut qu'être admiratif devant tant d'intelligence et de bon sens !! une denrée rare de nos jours le BON SENS !!
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Khalil Gibran est un poète libanais qui s' est exilé aux débuts des années
trente aux Etats-Unis d' Amérique où déjà est installée une importante
communauté syro-libanaise constituant une influente diaspora , laquelle
diaspora est très active sur la scène culturelle du pays hôte .
Il y a une quinzaine d' années, une amie m' a parlé de ce livre et elle
l' a fait avec enthousiasme et , elle a insisté pour que je le lis. Ayant retrouvé
" le Prophète", ces derniers jours, je l' ai lu deux fois car il s' agit d' un livre
court mais sa lecture est captivante, plaisante et charmante pour l' âme et
l' esprit ! Une fois , entre les mains on est pris par cette émouvante décou-
-verte et , on ne peut plus le lâcher qu' une fois la lecture achevée .
Ce qui facilite la lecture c' est la fluidité de l' écriture.
J' ai remarqué, aussi, qu' en lisant " le Prophète" j' ai retrouvé la même
atmosphère que celle qui imprègne le livre de Nietzche :" Ainsi parlait Zara-
-thoustra" .La ressemblance s' arrête là .
" le Prophète", l' élu ou Elmoustafa est un sage qui quitte sa cité
Ophalèse pour aller à la montagne et méditer. Après un isolement qui a
duré, presque sept années, le sage redescend et revient à sa cité . Il nous
expose les pensées inspirées par son isolement, il aborde tous les thèmes
essentiels liés à la présence de l' homme dans l' Univers, sa présence sur
terre, la vie et la mort, le bonheur et le malheur, la joie et la tristesse,
l' amitié, l' amour, la beauté, l' art, le don sans son acception la plus large,
le boire et le manger, la solitude, la souffrance, le travail etc...
L' auteur aborde aussi la religion et de la relation de l' être humain
avec son créateur .L' auteur a une âme ou un esprit de mystique qu' on
ressent au cours de la lecture .
Que mes amis lecteurs m' excusent si j' étais long et je conclus cette
critique en reprenant, les mêmes mots de l' auteur qui dit : "Il est des
hommes qui ont la vérité en eux-mêmes mais l' exprime pas en paroles " .
Bonne lecture
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J'ai adoré ce tout petit livre de... poésie? philosophie? nouvelle? roman? psychologie? traité sur le bonheur? Quoiqu'il en soit un homme sage nous parle, répond aux questions qui paraissent si simples en apparence mais sont tellement plus lourdes que ce qu'il parait au premier abord et le sage le sait.

N'hésitez pas à acheter/lire ce livre: il est très court, abordable, facile à lire, original etc.

Plusieurs thèmes vont être rapidement et efficacement abordés:
L'amour
Le mariage
Les enfants
Le don
Le boire et le manger
Le travail
La joie et la peine
Les maisons
Les habits
L'achat et la vente
Le crime et le châtiment
Les lois
La liberté
La raison et la passion
La souffrance
La connaissance de soi
L'enseignement
L'amitié
Le verbe
Le temps
Le bien et le mal
La prière
Le plaisir
La beauté
La religion
La mort
Les adieux
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C'est un texte parabolique en forme de prose poétique, c'est merveilleusement écrit, fluide sans être simpliste. C'est une rêverie sur l'élévation de l'homme par l'amour qui ne laisse pas froid, à moins de n'être sensible qu'au matérialisme – auquel cas je vous plains –, mais…
Ce n'est pas la réalité. Celle-là est beaucoup plus triviale. Et quelles que soient les qualités morales exceptionnelles de ce Prophète, il ne repose que sur une utopie, rien qu'une utopie. Hélas…
Il s'agit là d'une certaine philosophie orientale expurgée de toute velléité de meurtre et de soumission de l'autre. Si seulement le Prophète était le bréviaire de certains…
Je m'arrête là : The show must go on !
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Gibran est un poète et artiste peintre libanais, né dans une province autonome de l'Empire ottoman en 1883, mais qui passera la majeure partie de sa vie aux États-Unis où il décédera en 1931. C'est ce recueil de textes poétiques en prose publié en 1923 (« The Prophet » en anglais) qui le rendra particulièrement populaire dans les années 60 grâce au courant de la contre-culture. C'est d'ailleurs un personnage de roman adepte de spiritualité « New Age » qui m'a donné envie de lire Gibran, cet anti-héros imaginé par David Vann dans « Impurs », le jeune Galen qui lit et relit « Siddhartha » de Hermann Hesse ou « le Prophète » de Khalil Gibran.

La forme narrative de ce récit rappelle celle employée par Nietzche dans « Ainsi parlait Zarathoustra ». Dans le texte de Gibran, le prophète se nomme Almustafa et il s'apprête à quitter la ville d'Orphalese après douze années passées loin de son pays natal. Tandis que le bateau du retour pénètre dans le port, différents personnages interrogent à tour de rôle le sage homme qui sème ses paroles comme des graines destinées à germer dans l'esprit des habitants de la cité. On demande au prophète de parler de l'Amour, du Mariage, des Enfants, du Don, du Manger et du Boire, du Travail, de la Joie et de la Peine, des Maisons, des Vêtements, de l'Acheter et du Vendre, du Crime et du Châtiment, des Lois, de Liberté, de Raison et de Passion, de Douleur, de la Connaissance de soi, de l'Enseignement, de l'Amitié, de la Parole, du Temps, du Bien et du Mal, de la Prière, Du Plaisir, de la Beauté, de la Religion, de la Mort enfin.

Les paroles du prophète coulent comme le miel et le lait, rassurantes, bienveillantes. On retrouve dans ses mots les influences mystiques de Gibran, chrétien de confession maronite fasciné par la figure christique mais aussi par des concepts bouddhiques tels que celui de la transmigration de l'âme et l'évolution des êtres humains vers le bien. Dans une langue simple et poétique, agréable à suivre, le prophète s'adresse au plus grand nombre. Il ne donne pas de leçons, simplement des paroles à penser avant de partir pour le lointain.
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