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4,04

sur 2746 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore un scénario diaboliquement efficace sorti du cerveau enfumé de Karine Giebel.

C'est toujours aussi bien tourné et tordu. On souffre, on doute, on avance, on recule, meurtris dans nos chairs par tant d'horreur et de suspense…
La trame psychologique est toujours d'une rare finesse et joue avec nos nerfs à bout de forces…

Et le nirvana total pour les polar addicts : l'effet de surprise qu'elle arrive toujours à glisser dans ses scénarios. Comme une prime de fidélité !

Du grand art !


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Court texte, pour rendre compte d'un huit clos entre une geôlière et sa victime, bien ficelé. Mais je n'ai pas été satisfaite de cette lecture, peut-être le dénouement, son côté trop alambiqué. Les ressorts de cette manipulation ne m'ont pas touché.
Je préfère de loin et de beaucoup le huit clos "Des noeuds d'acier" de Sandrine Collette où j'ai été sidérée par la descente aux enfers impitoyable, inhumaine et démentielle de la victime.
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Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Une intrigue qui rappelle le "Misery" de Stephen King mais sans la montée de tension psychologique parfaitement maîtrisée de King. J'ai été très déçue par ce roman au scénario plat et convenu qui manque de vie et d'action. Les personnages n'ont pas assez de relief et il est difficile de se passionner pour cette histoire ou même de la trouver un tant soit peu crédible. Ce n'est clairement pas l'un des meilleurs livres de Karine Giebel.

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En quatrième de couverture du livre "les morsures de l'ombre", il est écrit : "un roman glaçant, qui ferait passer le Misery de Stephen King pour un roman d'ados". Ce thriller, c'est tout à fait ça !!! On est happé par l'histoire...le livre se lit en quelques heures...et une fois la dernière page terminée, on reste véritablement figé dans l'effroi. C'est terrifiant !!! Trop à mon goût (d'où mon 3 étoiles)...Lecteurs sensibles, s'abstenir ; et pour les autres, allez y sans hésiter car c'est super bien écrit !!! Comme d'habitude dans mes critiques, je ne vous révèle rien sur l'intrigue, suspense oblige...
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Un commissaire qui se retrouve séquestré par une femme fatale, totalement déjantée... Pourquoi ? Quel est le lien entre eux ? Qui est-elle ? Que veut-elle ?
Un huis clos étouffant et noir, très noir. Karine Giebel n'y va pas par quatre chemins pour sonder la folie, la vengeance, la manipulation.
Mais... le roman ne m'a pas happé, ni emporté : une écriture assez décevante à mon goût, une histoire qui met finalement du temps à se mettre en place, un manque de rythme dans la première partie du roman, des éléments à la limite du crédible...
Un thriller qui se lit, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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La première fois que j'ai tenté de lire ce livre, il m'est tombé des mains au bout de quelques pages. La deuxième tentative fut la bonne. Me voilà donc enfermée dans une cave sombre en compagnie d'un officier de police. Il ne sait pas pourquoi il est là. Sa geôlière, une rousse flamboyante, lui distille les indices au fil des jours. L'auteur nous sort de temps en temps de cette cave humide pour nous présenter des flics qui s'activent assez mollement pour retrouver leur collègue et la femme dudit collègue.
Passées les premières pages franchement rébarbatives, bizarrement, le cocktail fonctionne plutôt pas mal. Si l'on n'est pas trop regardant sur le style et un peu tolérant avec les quelques clichés sur les affres de l'adultère et les rancoeurs entre collègues, on peut se laisser emporter par cette histoire finalement assez bien ficelée. Sans révéler la fin, je dois bien avouer que c'est ce qui a sauvé ce roman à mes yeux. Elle est originale et assez osée. Ce n'est clairement pas le roman du siècle, mais c'est une lecture facile qui fait passer agréablement le temps dans le train ou dans l'avion...
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Troisième Giebel que je lis, et j'avoue que malgré le style prenant, je me lasse quelque peu de ce qui semble être la formule-type : violence physique et morale, tergiversations, twists un peu répétitifs et comme toujours pour le moment, une fin amère.

J'ai encore plusieurs de ses ouvrages dans ma PAL et je compte bien les lire. Je pense que Karine est l'auteur parfait pour se remettre à la lecture après une pause ou pour dévorer sans faim entre deux bouquins un peu plus laborieux. Effectivement, je ne lis rien avec plus de facilité que ses thrillers. 1000 pages en une semaine, 600 en quatre jours... Un rythme qui ne me ressemble pas, lente comme je suis quand je bouquine! Donc je ne me voile pas la face, sa plume accrocheuse m'embarque et ne me lâche plus jusqu'à la dernière page. Je prends beaucoup de plaisir dans ma lecture. C'est là une qualité admirable!

Mais quand je juge ses livres de manière objective, je m'aperçois que leurs imperfections me gênent : j'aimerais parfois qu'elle atténue les grosses ficelles, qu'elle varie plus les rebondissements et marque le ton de chaque personnage... En attendant, je vais persévérer! Je sais que quoi qu'il arrive, je peux aller au bout d'un pavé en une poignée de jours!
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Je suis déçue pas ce thriller,et je me lasse des romans de Karine Giebel car ils sont tous faits de la même manière : beaucoup de torture, de séquestration et puis la fin toujours la même : le "méchant " gagne .
Pas emballée , je vais faire une pause de ces romans .
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Un policier, Benoît Lorand, a disparu : Ni sa famille, ni ses collègues ne savent s'il est mort ou en vie car il n'ont reçu aucune demande de rançon, ni trouvé aucun corps. Dès le départ en revanche, le lecteur le sait séquestré par une femme fatale qu'il ne connaît pas mais qui, apparemment, lui en veut énormément pour une chose qu'il lui aurait faite... Quelle est cette horrible chose qui nécessite de torturer ce policier plutôt que de le livrer à la justice avec les preuves ? Benoît Lorand a-t-il vraiment commis cet acte ? Et dans le cas contraire, comment le prouver à sa tortionnaire qui a l'air d'être folle à lier alors qu'il est enfermé chez elle ? Même s'il compte sur ses collègues pour le délivrer, et sur le souvenir de sa famille pour tenir le coup, Benoît Lorand devra faire preuve de beaucoup de psychologie pour ne pas sombrer face à cette adversaire, qui s'avèrera réellement redoutable… !

*****
Pour être honnête, on m'avait tellement parlé des romans de cette auteure que, sans être désagréable ni mauvais, ce roman a un peu déçu mes attentes.
Dès le départ, le commandant Lorand est séquestré dans le noir le plus total… Mais il s'avère qu'il est loin d'être un héros bien lisse et poli : Il jure, insulte, s'énerve, fait preuve - au départ - de bien peu de psychologie envers sa tortionnaire pour un policier et, pour couronner le tout, il trompe sa femme régulièrement. Comment ressentir de l'empathie pour ce personnage principal ?

Il est donc difficile de s'attacher à lui, mais aussi aux personnages secondaires puisqu'ils sont moins développés : Cela m'a un peu empêchée d'accrocher à l'histoire et de m'identifier à un personnage, ce qui fait que je suis restée spectatrice un long moment, et que je ne suis pas vraiment entrée dans le roman. Cela étant, le scénario intéressant (qui aurait peut-être mérité plus de développement ?), la construction et la narration me font dire que je lirai quand même « Juste une ombre », qui déterminera si je persévère ou non ! Je pense que, comme il est plus long, l'histoire sera mieux installée et présentée – du moins je compte dessus ! Cela dit, celui-ci est un thriller correct, qui se lit vite et bien.
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Publié en France en 2007, "Les morsures de l'ombre" est le second roman de l'écrivaine française Karine Giebel, également auteure des romans "Terminus Elicius", "Chiens de sang", "Jusqu'à ce que la mort nous unisse" ou "Meurtres pour Rédemption".

Sur la route du retour, Benoît Lorand aperçoit Lydia, une automobiliste en panne, et la raccompagne chez elle.
La jeune femme lui propose un verre et fidèle à lui-même, Benoît succombe à ses charmes.
Mais le lendemain matin, il se réveille comateux au milieu d'une cave aménagée telle une cage.
La sensuelle Lydia a maintenant cédé la place à une désaxée animée par une furieuse soif de vengeance et bien décidée à le torturer jusqu'à ce qu'il passe aux aveux.
Mais Benoît sait-il seulement ce qu'elle lui reproche ?

Au vu du titre, on pourrait croire à un énième roman bit-lit sauf qu'il s'agit bien ici d'un policier voire même d'un thriller (je trouve d'ailleurs que la distinction entre ces deux genres se veut de plus en plus mince).
Le titre à lui seul (qu'à ce jour je n'ai toujours pas compris...) m'aurait certainement fait passer mon chemin si Canel, à qui était destiné ce livre, ne m'avait pas convaincue de m'y plonger avant de lui envoyer.

Après un début à la "Saw", le lecteur fait connaissance en même temps que Benoît avec Lydia la géolière. A partir de là, le récit bascule dans un genre de remake de "Misery" ainsi que nous le rappelle la quatrième de couverture : Lydia et Annie présentent ce même goût pour la torture et affichent une personnalité aussi sadique qu'imprévisible.
Sauf que Lydia est quand même bien plus séduisante que Kathy Bates et qu'elle n'a pas du tout dans l'idée de faire écrire un roman à son otage mais bien de lui infliger d'atroces souffrances pour le faire parler.
Mais de quoi au juste ? On tarde à le découvrir. Les jours passent au gré des chapitres et Benoît continue de clamer son innocence malgré la faim, le froid, la fatigue, les décharges au taser, les coups, les cafés arrosés de strychnine et les conséquences psychologiques dues à la séquestration.
Entre les " Tu vas payer. Souffrir. Agoniser lentement. Crever." de Lydia et les "Je te jure que je vais te tuer ! T'étrangler ! Défoncer ta jolie petite gueule !" de Benoît, les séances de psy de Lydia et l'enquête sur la disparition de Benoît qui ne dégage aucune piste, on piétine.
Heureusement, Lydia finit par laisser échapper quelques indices qui nous permettent de mieux comprendre sa violence contre Benoît.
Pour un flic, je m'étais d'ailleurs attendue à un peu plus perspicace...

Je ne vous en dirai pas plus si ce n'est que j'ai trouvé la chute (à comprendre dans les deux sens) too much et la pirouette finale un peu trop tirée par les cheveux.
Je me suis par ailleurs demandée comment Lydia avait fait pour réussir à harponner Benoît pile au bon moment le long de la route alors qu'il ne parcourait pas son chemin habituel. Comment a-t-elle su ?
Bien que sommairement esquissés, les différents personnages sont décrits sous l'angle de la suspicion, ce qui permet à l'auteure de laisser planer le doute quant à l'implication de l'un ou l'autre dans la disparition de Benoît.
Comme c'est souvent le cas dans les policiers et thrillers, le roman est rédigé dans une écriture simple, déclinée en phrases courtes, les personnages s'exprimant volontiers dans un style plutôt familier.
Certes, je dois quand même avouer avoir dévoré ce roman en à peine une journée. Il faut dire que l'auteure parvient à insuffler à cet oppressant huis-clos un climat de tension grandissante, torturant ainsi autant son personnage principal que son lecteur.
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