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4,04

sur 2747 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Troisième roman que je découvre de cet auteur, et c'est une fois de plus une réussite. Pour qu'un auteur soit bon, je lui laisse généralement trois chances. Sauf si je ne vais pas au bout du premier roman tant ce que je lis ne me plait pas.

C'est donc ce que j'ai fait en lisant « Juste une ombre » qui était assez lent et dont le personnage principal était assez détestable, mais qui réservait un final excellent et faisait oublier sans soucis les quelques petits défauts.

La deuxième lecture de Giebel fut « Maitres du jeu » un recueil de deux nouvelles. On est donc bien loin des 600 pages de « Juste une ombre ». Là aussi ce fut une réussite. Rapide, incisif et une fin incroyable. Un régal durant les 120 pages.

C'est donc en toute confiance que j'ai attaqué « Les morsures de l'ombre ». Un roman de 300 pages, qui démarre immédiatement. Un huis clos oppressant et diablement bien organisé. Je redoute souvent les huis clos, j'ai peur que les choses tournent vite en rond, mais là, ce ne fut pas le cas.

Les personnages sont tous très intéressant, et on ne sait pas vraiment qui est bon ou qui est mauvais. Je me suis surpris a soupçonner tout le monde, sans voir venir le véritable coupable.

Karine Giebel réussi donc à mes yeux la passe de trois. Trois romans totalement différents, écrits dans un style fluide avec des personnages biens utilisés et chose rare, qui souffrent énormément. Les fins prévisibles avec une pseudo happy-end ? Non, pas avec Miss Giebel !

Karine Giebel rejoint donc mes autres auteurs fétiches du même genre, Franck Thilliez et Maxime Chattam. Elle est par contre plutôt spécialisé sur le Thriller que sur l'enquête, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Une auteur à suivre, sans hésiter !
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Ouch ! Je viens de me prendre un sacré coup !

Quand Benoit Lorand, officier de police plutôt beau gosse, se réveille prisonnier dans le sous-sol glacial et humide d'une maison, il se demande ce qu'il peut bien faire ici. Nous aussi ! Quand aussitôt, sa geôlière se révèle être une femme, une superbe rousse, il se demande qui elle peut bien être. Nous aussi ! Il se demande ce qu'elle peut bien avoir à lui reprocher pour en être arrivée à une telle extrémité. Nous aussi !

Tout au long de ce huis clos diaboliquement oppressant, le lecteur est plongé en immersion dans l'affrontement entre Benoit Lorand et sa tortionnaire, la vénéneuse Lydia, aussi belle que dangereuse. Quel est donc ce lien mystérieux qui les unit ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? On cherche des réponses, à l'affut du moindre indice, de la moindre piste, pour comprendre l'enjeu qui se trame sous nos yeux, pauvres lecteurs impuissants.

Quand vous commencez un livre et que vous le reposez moins d'une heure plus tard en ayant lu plus de soixante pages, vous vous dites que vous avez indéniablement un petit bijou de thriller entre les mains. La suite de ma lecture a définitivement confirmé ma première impression.

Karine Giebel brouille les pistes et nous mène en bateau avec talent. Elle souffle habilement le chaud et le froid. Elle se fait le pilote aguerri dans ce grand huit suffocant. Une fois monté à bord, impossible de redescendre avant la fin du voyage, frissons garantis !

Les Morsures de l'ombre de Karine Giebel, en plus des morsures, plus qu'un coup de coeur, un sacré coup de poing !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Benoit, commandant de police, se réveille enfermé dans une cage. Pendant ce temps son équipe va tout mettre en oeuvre pour le retrouver. Comme dans tous les romans de K. Giebel, on passe en revue chaque personnage en pensant que c'est le coupable. Elle est décidément très forte à ce jeu là parce que je me fais avoir à chaque fois... Un très bon thriller qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
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Un huis-clos époustouflant et cruel à souhait!

Dès que j'ai commencé ce roman, je n'ai plus réussi à le lâcher. Il est très prenant et d'une immense perversité.
On suit ce pauvre Benoît qui se retrouve sous l'emprise d'une femme folle à lier, qui le séquestre dans sa cave... et comme c'est douloureux pour nous aussi les lecteurs!
On se demande en permanence par quel stratagème il peut réussir à se sortir des griffes de cette tortionnaire et quand va s'arrêter cette torture insupportable.
L'enquête en parallèle avec les collègues flics de Benoît est très bien menée. Les soupçons se portent tour à tour sur les personnes susceptibles d'être les responsables de sa disparition.

Dans le même style d'histoire j'avais aimé Des noeuds d'acier de Sandrine Collette, mais je dois avouer que j'ai trouvé que Giebel pousse beaucoup plus loin le sadisme.
Je m'attendais à une histoire banale de séquestration, mais je suis allée de surprises en surprises lors du dénouement, que j'ai d'ailleurs trouvé extrêmement bien orchestré.

Même si j'ai mis cinq étoiles parce que j'ai adoré cette lecture, je dois admettre que la fin m'a assez dérangée. En plus de son personnage, l'auteure s'amuse également à jouer avec les nerfs du lecteur jusqu'à la dernière phrase.


Un très bon roman à l'atmosphère oppressante et à l'histoire bien ficelée, qui marquera à coup sûr les esprits.
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Karine Giébel, encore et toujours. Pour avoir maintenant dévoré la moitié de ses romans, aucune déception à ce jour. Les morsures de l'ombre se dévore comme les autres, avec la boule au ventre, et la rage de comprendre. Sur un jeu qui consisterait à deviner le nom de l'auteur, j'aurais sûrement pensé à Pierre Lemaître. Enlèvement, torture, enquête complexe, tout y est.
Les méchants sont très méchants, mais ce n'est pas toujours de leur faute, et les victimes ne pas toujours aussi blanches que l'agneau qui vient de naître. Et l'on se doute bien que le dénouement ne sera pas sans surprise.

Car derrière la séquestration de Laurent, le policier doué et volage, toute une machination semble s'être mise en place pour aboutir à ce cauchemar d'autant qu'il ne comprend pas ce qui motive son calvaire. A l'extérieur du réduit sordide où il est détenu, les recherches sont vaines.
Très adroitement menée, l'intrigue se dévoile doucement, tout est important.

A lire sans modération.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ouf ! C'est bien bon ! Vous m'en remettrez un, madame !
Belle écriture moderne, bons personnages tous plus ou moins coupables, profonds, complexes, retors...Ambiance...Brrr...Glaciale, Besançon, ton univers impitoyable !
K., raconte-moi comment un beau gosse bien macho, égoïste et commandant de police se fait kidnapper par une belle rousse fêlée,
comment elle le torture pour lui faire avouer...
comment on le cherche sans pour l'instant le trouver,
comment sa femme l'attend,
comment il résiste et comment il plie, comment il continue à résister,
comment tout cela va-t-il s'achever...
comment est l'ombre et comment elle mord tous ceux qui ont fauté...
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Bon thriller
Un bon thriller très bien écrit avec pas mal de rebondissements. J'ai surtout aimé la fin qui est ^peu banale les auteurs de livres et de films devraient s'en inspirés. Cependant l'enquête aurait pu être plus détaillé plutôt que de décrire la vie de Benoit qui a la longue devient longue
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Le commissaire Benoît Lorand se réveille emprisonné dans une cellule insalubre par Lydia sa conquête de la veille...
Pas de suspense insoutenable pour ce roman, on sait rapidement le pourquoi du comment, mais un scénario hors norme et roman de Karine Giebel oblige, l'événement inattendu qui fait que tout bascule du mauvais côté...pour notre plus grand plaisir !!!
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Karine Giebel ou "no mercy" !

Une histoire de séquestration avec sévices corporels et psychologiques, horrible.
Un suspense à rendre fou.
Une fin oppressante à souhait.
Une phrase finale terrassante.

Pas de pitié pour ses personnages.
Pas de pitié pour ses lecteurs.
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur sait où appuyer pour nous faire mal. Très mal.

Elle déchire, Karine !
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CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (6/8)

Prix SNCF du polar français 2009
Prix Intramuros 2008
Prix Derrière les murs 2009

Le Commandant Benoît Lorand a joué une fois de trop avec le feu. Pourquoi a-t-il suivi cette belle rousse en panne sur le bord de la route, jusqu'à chez elle ? Que s'est-il passé pour qu'il se retrouve prisonnier dans un sous-sol sous les yeux de sa conquête d'un soir qui lui crie sa haine et sa volonté de le faire souffrir jusqu'à ce que mort s'en suive ? Folie, perversion sexuelle, désir de vengeance, quelle est la raison de la longue descente aux enfers que la jeune femme va lui faire subir ?

Après une petite déception avec "Terminus Elicius", je retrouve la diabolique Karine Giebel que j'avais beaucoup appréciée dans "Purgatoire des Innocents". Toujours le même style direct, épuré, sans fioritures, accompagné d'une intrigue aux petits oignons qui fait, qu'une fois pris dans l'engrenage, il est difficile de lâcher ce thriller. C'est qu'il est plutôt exaspérant, ce Benoît, jeune, belle gueule, un métier valorisant, du succès auprès des filles qu'il prend comme des kleenex, aussitôt utilisés, aussitôt jetés. Allez, j'avoue que le voir puni par où il avait péché avait quelque chose de jubilatoire au départ. Mais l'auteure a rapidement réussi à m'émouvoir en décrivant les sentiments et la détresse d'un homme qui sent sa mort arriver à pas lent. Principalement construit en huis-clos entre la victime et son bourreau, le lecteur est pris en otage car il attend de savoir comme Benoît ce qui l'a conduit là. Celle qui le torture ne serait-elle que le bras armé de son épouse jalouse, d'un mari trompé, d'un malfrat qu'il a fait coffrer ou bien d'une des nombreuses filles qu'il a plaquées ? Les regrets vont avoir raison de son orgueil. La réponse n'arrivera que dans les dernières pages et elle est plutôt inattendue.

Magistral, court mais efficace ! Laissez-vous, comme moi, dévorer par "Les Morsures de l'ombre"...19/20

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