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EAN : 9782265085848
294 pages
Fleuve Editions (08/11/2007)
4.03/5   2681 notes
Résumé :
Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (473) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 2681 notes
Benoit Lorand, commissaire de police se réveille et découvre qu'il est enfermé dans une cage. Drogué au GHB la veille, monsieur le commissaire s'est fait attraper comme un bleu.
À partir de cet instant, sa vie bascule dans l'horreur avec pour bourreau une femme, Lydia bien décidée à lui faire avouer un crime.


Suite aux critiques élogieuses concernant ce livre et après l'avoir trouvé pour un prix modique, je ressors de cette lecture complètement déçue....☹️
L'histoire est complètement hachée et manque cruellement de suspens et de tension. Karine Giebel nous propose une sorte de récit haché, séquencé, mais sans réelle profondeur. Nous avons ici un récit découpé en 3 grandes parties : la phase interrogatoire-torture , la phase Lydia commence à se poser des questions et la dernière, le pourquoi.

Belette2911 écrit que ce roman ferait passer "Misery" de Stephen King pour un roman d'ado... Je ne suis pas d'accord. Stephen King a su tout au long de son oeuvre nous distiller une tension dramatique et psychologique intense que ce livre n'a malheureusement pas. le récit est plat, descriptif et sans grand intérêt. Prenons l'exemple de l'enquête menée par les collègues qui manque sérieusement de vie dans le récit et de panache. Karine Giebel nous apprend que l'enquête est toujours en cours... mais le tout manque cruellement d'action, de vitalité et de vie.

Côté personnages, le bilan n'est pas mieux. Les personnages manquent de personnalité et sont présentés de manière grossière avec le policier Dom Juan, la geôlière cinglée .... Bref, du vu et revu sans grands intérêts.
Enfin, l'intrigue au final permet quelques révélations. Malheureusement, comme dit précédemment, le style haché casse l'effet psychologique. Lorsque l'on découvre dans les dernières pages la personne étant l'instigateur de tout cela, c'est relaté dans une sorte de chapitre à part.... BOF... Il aurait été plus puissant et plus fin de faire apparaître cet être mystérieux au fil du récit par des allusions afin d'apporter un côté mystérieux et angoissant au récit.


Au final, un polar sans grand intérêt. L'intrigue est plate même si la geôlière fait preuve de cruauté. On s'ennuie ... ☹️
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Troisième roman que je découvre de cet auteur, et c'est une fois de plus une réussite. Pour qu'un auteur soit bon, je lui laisse généralement trois chances. Sauf si je ne vais pas au bout du premier roman tant ce que je lis ne me plait pas.

C'est donc ce que j'ai fait en lisant « Juste une ombre » qui était assez lent et dont le personnage principal était assez détestable, mais qui réservait un final excellent et faisait oublier sans soucis les quelques petits défauts.

La deuxième lecture de Giebel fut « Maitres du jeu » un recueil de deux nouvelles. On est donc bien loin des 600 pages de « Juste une ombre ». Là aussi ce fut une réussite. Rapide, incisif et une fin incroyable. Un régal durant les 120 pages.

C'est donc en toute confiance que j'ai attaqué « Les morsures de l'ombre ». Un roman de 300 pages, qui démarre immédiatement. Un huis clos oppressant et diablement bien organisé. Je redoute souvent les huis clos, j'ai peur que les choses tournent vite en rond, mais là, ce ne fut pas le cas.

Les personnages sont tous très intéressant, et on ne sait pas vraiment qui est bon ou qui est mauvais. Je me suis surpris a soupçonner tout le monde, sans voir venir le véritable coupable.

Karine Giebel réussi donc à mes yeux la passe de trois. Trois romans totalement différents, écrits dans un style fluide avec des personnages biens utilisés et chose rare, qui souffrent énormément. Les fins prévisibles avec une pseudo happy-end ? Non, pas avec Miss Giebel !

Karine Giebel rejoint donc mes autres auteurs fétiches du même genre, Franck Thilliez et Maxime Chattam. Elle est par contre plutôt spécialisé sur le Thriller que sur l'enquête, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Une auteur à suivre, sans hésiter !
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Elle est Giebel , beeeeel , beeeel cooomme le jour . Tut , tut mon cher Cloclo , noirceur vénéneuse au programme et rien d'autre .
Plus que mitigé à la lecture des Chiens de Sang , je ressors de celle-ci avec le sourire du petit ravi de la crèche aux coin des lèvres .

Le commissaire Benoit Lorand semble aussi épanoui dans son boulot que dans sa vie de famille .
Seulement voilà , Benoit a désormais un sérieux problème . Oh trois fois rien . Tentant péniblement de sortir de sa monstrueuse gueule de bois et de faire appel aux quelques misérables souvenirs éthyliques de la veille , souvenir incluant la présence d'une délicieuse créature à qui il aurait bien passé les menottes , il se réveille , l'estomac au bord des lèvres , dans ce que l'on pourrait considérer sans trop s'avancer comme une alarmante cellule . Si , si , poster déchiré de dadyday , espace confiné , sombre mais astucieusement agrémenté de monstrueux barreaux du plus bel effet , ça ressemble quand même fortement à une cellule .
Pourtant , il n'est ni délinquant , ni moine alors que fout-il dans cette galère et surtout pourquoi ?

Du très bon huis clos comme je les aime .
Misery , Morsures de l'Ombre , même combat .
Une pauvre victime masculine face à une maîtresse femme tyrannique .
Récit sec , nerveux . Alternance de courts chapitres alimentant la parano du prisonnier autant que la curiosité du lecteur naturellement piquée au vif .
Giebel , d'une plume experte , distille parfaitement le doute quant à la réelle culpabilité du supplicié et la prétendue folie vengeresque de sa geôlière .
Le malaise s'accroit , palpable et oppressant , au gré des innombrables séances de torture . le puzzle se complète , petit à petit , pour finalement révéler un scénario insoupçonné . du grand art .
Minuscule petit bémol relatif à certaines ficelles finales visibles à des kilomètres mais vraiment pas de quoi bouder son plaisir .
Karine Giebel s'essaye au périlleux exercice du huis-clos avec un brio qui ravira tous les amateurs de thriller comme les plus curieux en la matière .

Les Morsures de l'Ombre : laissez-vous happer...
http://www.youtube.com/watch?v=h6toEhHTF58
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Un jour de décembre. Dans la ville de Besançon. Le commissaire Benoit Lorand se réveille, un peu comateux et patraque. Il a froid. Il ouvre les yeux et se rend soudain compte qu'il est enfermé dans une cave, entre des barreaux. Il ne comprend pas tout se suite ce qui lui arrive mais la mémoire lui revient. Une jeune fille en panne... Il l'aide... l'emmène avec lui.. boit un verre avec elle. Elle est belle, grande, les cheveux roux... et puis le trou noir. Que s'est-il passé ensuite ? Il n'en a aucune idée. Et c'est cette même femme qui fait irruption dans la cave et lui annonce froidement qu'elle le tient prisonnier, qu'elle fera ce qu'elle veut de lui, le fera souffrir, le regardera mourir de faim et de soif tant qu'il n'aura pas avoué son crime. Ce message d'abord incompréhensible aux oreilles du commissaire commencera à s'éclaircir lorsque sa geôlière, Lydia, lui racontera l'histoire d'Aurélia, son viol puis son meurtre qu'elle met sur le dos de ce dernier. Clamant son innocence, Benoit pense à sa femme, son fils et ses parents et se demande bien jusqu'où cette femme est prête à aller pour assouvir sa vengeance.

Karine Giebel nous tient en haleine du début à la fin. Un vrai huis-clos comme je les aime! Car, de cette cave, on n'en sort pas nous-mêmes. Prisonnier de cette femme, on deviendrait presque claustrophobe à la lecture de ce polar qu'on ne lâche pas, une fois commencé, car, comme Benoit, on attend le fin mot de l'histoire. Haletant, palpitant et poignant, ce roman ne laisse aucun temps mort. Aux chapitres courts et rythmés, le style est direct et percutant. Une lecture angoissante et au dénouement surprenant...

Les morsures de l'ombre... ça risque de faire mal!
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Cette histoire n'est pas sans me rappeler Misery de Stephen King.
Un bon suspense. On a envie de découvrir pourquoi. Et si le pauvre homme va s'en sortir…
Au final, un livre sur la culpabilité, la vengeance, les crimes…
Karine Giebel instaure une ambiance noire et effrayante.
Au fond, personne n'est innocent, chacun a un ou des secrets, en chacun de nous il y a une victime et un coupable...
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Citations et extraits (112) Voir plus Ajouter une citation
Benoît inflige de grands coups de pied à la grille indifférente. Il pousse des cris de rage, qui s’échouent dans le néant. Qui se heurtent au couvercle étanche de son tombeau.
Il appuie son crâne sur le béton, ferme les yeux.
— Je suis tombé sur une malade mentale, putain ! gémit-il. Ça m’apprendra à tromper ma femme !…
Mais… est-ce qu’on a couché ensemble, au moins ? Je m’en souviens même plus ! En tout cas, si je l’ai sautée, ça n’a pas dû lui plaire ! Sinon, je me serais réveillé dans son pieu, pas dans sa cave !
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Qu'est-ce je fous là ? Avec ma tortionnaire endormie sur moi ? Peux-être que tout cela n'est pas réel ? Que ce n'est qu'un cauchemar ?...
Elle ressuscite enfin, surprise de s'être laissée aller contre lui. Contrariée même, par sa propre faiblesse.
Il s'attend à des représailles. Essaie de désamorcer la bombe.
- Tu es très jolie, même au réveil...
Elle apprécie le compliment, visiblement. Son visage se radoucit. Elle caresse sa barbe naissante.
- C'est dommage, murmure-t-elle. Dommage que tu sois mon ennemi...
- Je ne suis pas ton ennemi, Lydia. On ne se connait même pas...
- Tu te trompes. Je rêve de toi toutes les nuits depuis si longtemps... Depuis que tu as détruit ma vie. Les yeux de Benoit s'arrondissent de surprise. D'incompréhension.
- Oui, dommage. Parce que je crois qu'on aurait pu se plaire, toi et moi. Si tu n'étais pas la pire des ordures !
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L'amour tendre et sans contrepartie d'une maman, d'une grand-mère. La présence rassurante d'un père, d'un frère aîné. Les jeux insouciants, les premiers émois, les fous rires interdits, les transgressions attirantes, les découvertes fascinantes.
Oui, Benoît s'est tout remémoré. Il a réécouté chaque parole, humé chaque parfum, vu chaque visage dont la vénusté ou la laideur sont restées intacts. Chaque peine ou chagrin, chaque joie intense, chaque larme versée.
(...)
Et ensuite... Où vont tous ces souvenirs ? Ils s'évaporent dans le néant, disparaissent en fumée, se décomposent à l'intérieur du cadavre pourrissant qui les avait minutieusement engrangés. Pour rien.
Finalement, il aimerait partir sans mémoire, sans passé, sans attaches. Pour ne surtout pas regretter quoi ou qui que ce soit.
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- Alors, commandant, vous êtes calmé ?
- Absolument, Lydia, Je vous attendais...
- Vous m'attendiez ?!
- Oui... Il y a sans doute quelque chose que je peux faire pour vous, non ? Sinon vous ne m'auriez pas bouclé dans ce trou ! Alors dites-moi ce que vous espérez de moi...
- Chaque chose en son temps, Benoît...
- C'est que j'ai pas mal de travail en retard, vous savez ! Je n'ai aucune idée de l'heure vu que vous m'avez piqué ma montre, mais je suppose que je devrais déjà être au bureau...
- Exact.
Elle s'assoit en face de lui, sur sa petite chaise en bois.
- Alors ? A quoi on joue, chère Lydia ? demanda -t-il en souriant.
Un sourire crispé, qui peut faire illusion.
- En l’occurrence, c'est moi qui vais jouer...
- Ah oui ? Et à quoi ?
- A vous regarder mourir, commandant...
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Lundi 27 décembre, 16 heures

La faim et le froid ne l’atteignent même plus.
On s’habitue atout. Ou presque.
Benoît s’enfonce lentement dans une sorte de marécage vaseux. Plus on s’agite, plus vite on coule, paraît-il.
Alors, il bouge le moins possible. Une technique comme une autre.
De toute façon, ses muscles sont encore traumatisés par l'expérience sensorielle inédite gracieusement offerte par sa charmante geôlière!
Ces dernières vingt-quatre heures, ses seules activités se sont résumées à boire, pisser et prendre une douche heureusement chaude.
Pleurer aussi, de temps en temps.
Mais essentiellement, penser.
Ressasser le film de sa courte vie, dont l’épilogue semble déjà écrit.
Il a feuilleté les pages de son enfance, de sa jeunesse, de sa carrière de flic.
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