La rue est mon église

Ce qui ma le plus plu c'est quand il prononce cette phrase:
"Combien de jeunes me disent qu'ils en ont marre de la messe,qu'elle ne leur apporte rien! Je leur réponds: "Que faites-vous pour qu'elle soit vivante,humaine? Si vous vous butez à l'inertie des prêtres,interrogez -les ,provoquez-les ,les mais ne décrochez pas.Si votre soif ne peut s'assouvir là où
vous êtes,cherchez ailleurs l'eucharistie source de vie"

Ce qui ma le moins plus c'est notamment dans ce passage:
il nous a fait plonger au coeur d'une société agressive et inhumaine par mille histoires cocasses,mais l'affirmation chrétienne, implicite dans le premier livre.

benjamin

J'ai eu l'occasion de rencontrer Guy Gilbert lors d'une visite en Belgique, en promenade entre deux lieux du pèlerinage. Je lui posais des questions, lui disais quelques mots et puis, me retirais poliment pour céder ma place à d'autres admirateurs. Je l'entends dire : Dis, ma soeur, tu me lâches ! Allez, reviens !
Pour ce grand homme, que tu sois le Prince Laurent ou l'homme de la rue, tu es une âme, un coeur à aimer, une blessure à soigner, un esprit à protéger.
Loubard ou prince, tu seras le centre de ses prières.
Ses livres sont un témoignage plein de force et d'émotion.

Guy Gilbert est dans l'Eglise, c'est indiscutable. Mais son église c'est avant tout la rue avec des jeunes cabossés qu'il prend en charge avec amour sans se préoccuper de leur situation. le langage est cru, direct mais c'est celui de l'amour.

Livre phylosophique où le père Gilbert nous raconte sa vie. Ses contacts avec les loubards, les prisonnier enfermés : il est une leçon de vie pour ce monde-là, et surtout ses nombreuses références à l'Evangile. D'où vient son amour pour les déléquants ? Guy Gilbert est issu d'une famille nombreuse et sa vocation religieuse vient du grand amour qui régnait dans sa famille avec ses parents et ses nombreux frères et soeurs.