AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La trilogie de Pan, tome 2 : Un des Baumugnes (152)

Écoute : les batailles avec les mauvaises choses, garçon, ça dure toujours longtemps, mais même quand on a touché des deux épaules, on ne doit pas dire : c’est fini. On se relève et on recommence ; à la fin, c’est le malheur qui reste dans la poussière.
Commenter  J’apprécie          80
Quand on a promis, faut tenir et tout de suite, sans quoi il se mêle dans le mitan de ce qu'on veut faire et soi-même un tas de choses bien gentilles mais bien empêcheuses.
Commenter  J’apprécie          70
Elle vient de le tutoyer et le ciel, avec tout son verger d'étoiles est en lui.
Commenter  J’apprécie          70
J’y ai bien réfléchi ; à ça : Baumugnes, c’était un endroit où on avait refoulé des hommes hors de la société. On les avait chassés ; ils étaient redevenus sauvages avec la pureté et la simplicité des bêtes.
Ils n’étaient pas compliqués : ils étaient sains, ils étaient justes ; je vous explique ça comme je le sais, sans falbalas.
Ils venaient au-devant de la vie comme des enfants, les mains en avant, avec des gestes qui ne tombaient pas d’aplomb.

Chapitre 12
Commenter  J’apprécie          60
Le temps, tout d'un coup, avait commencé à se salir vers le sud.
Tous les jours, c'étaient de longues haleinées de vent tiède à vomir et tout chargé de nuages. Il y avait comme une barrière de fumée du côté de Valensole et ça, ça voulait dire de la pluie.
Commenter  J’apprécie          63
On se relève et on recommence; à la fin, c'est le malheur qui reste dans la poussière.
Commenter  J’apprécie          60
Je lève l'oeil. Il y avait dans le ciel cinq gros nuages lancés à fond de train et c'était l'avant-garde. Ça avait encore un peu figure humaine, mais ce qui venait derrière: la fin de tout, une confiture d'encre, sans forme ni rien, avec des tressautements de tonnerre et un grand rire d'éclair qui montrait ses dents en silence avant de bramer.
Commenter  J’apprécie          60
Écoute: les batailles avec les mauvaises choses, garçon, ça dure toujours longtemps, mais, même quand on a touché des deux épaules, on ne doit pas dire: c'est fini. On se relève et on recommence; à la fin, c'est le malheur qui reste dans la poussière.
Commenter  J’apprécie          60
J'étais au bout de la ficelle d'amitié amarrée dans nos deux cœurs; encore un pas , elle cassait.
Et j'ai fait ce pas en arrière,et je suis parti.
Voilà!
Commenter  J’apprécie          60
Nous, on a été, d'abord, dans le temps, de ces gens qui n'ont pas cru à la religion de tous : et, pour ça, à ceux de cette époque qui ont été les grands-pères de nos grands-pères, à ceux là, donc, on leur a coupé le bout de la langue pour qu'ils ne puissent plus chanter cantique. Et après, d'un seul coup de pied de cul, on les a jetés sur les routes, sans maisons, sans rien. Allez-vous-en !
Alors, ils ont monté, comme ça, dans la montagne : les hommes, les femmes, tous ; ils ont monté, et ils ont monté beaucoup plus haut que jamais ceux qui avaient coupé leurs langues auraient cru. Beaucoup plus haut parce qu'ils n'avaient plus d'espoir pour peser sur leurs épaules et ils sont arrivés sur cette petite estrade de roche, au bord des profondeurs bleues, tout contre la joue du ciel, et il y avait là encore un peu de terre à herbe, et ils ont fait Baumugnes.
Commenter  J’apprécie          60






    Lecteurs (1399) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Jean Giono

    Né à Manosque en ...

    1875
    1885
    1895
    1905

    12 questions
    401 lecteurs ont répondu
    Thème : Jean GionoCréer un quiz sur ce livre

    {* *}