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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Début des années 1970 : Un enfant de 8 ans et sa mère, fuyant la dictature de Salaza au Portugal, débarquent à Lyon. le bagage le plus important, pour Olivio, est un chat, qui sera son fidèle compagnon tout le long du roman, transférant sur l'animal le manque du père poussé à la mort en prison. On découvrira leur intégration en France : le déracinement, la langue, le logement, le travail, l'amour, l'école, la famille recomposée, l'amitié avec Ahmed, autre déraciné. Petites scènes de la vie quotidienne. Belles descriptions d'escalade. Fin un peu bizarre. Ecriture toute en sensibilité.
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Un roman intimiste qui parle de migrants...
Dans les années 70, fuyant la dictature de Salazar, un grand nombre de portugais ont quitté leur pays, comme Olivio et sa mère, qui, suite au décès du père en milieu carcéral, partent et se retrouvent à Lyon...
Bientôt elle rencontre Max, un rapatrié d'Algérie, chez lequel ils emménagent espérant un nouveau départ mais la cohabitation n'est pas aussi simple qu'il y parait... ainsi Olivio va s'attacher à son chat, Oceano, et son nouvel ami, Ahmed...
Planent une atmosphère de crainte, de soupçon, et le poids du deuil... Le retour au pays, pour les vacances, après la révolution des oeillets, aidera peut être Olivio à retrouver un peu de sérénité ?...

Un roman touchant, aux personnages attachants, d'une écriture fluide qui nous parle de déracinement, de filiation, de quête de soi, de recherche d'absolu... et une chute inattendue... une belle lecture.

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uelques années avant la fin de la dictature de Salazar, Olivio, huit ans, et sa mère fuient le Portugal et s'installent dans une banlieue lyonnaise. L'enfant n'apprendra que quelques temps plus tard le décès de son père.b
D'abord aidés par des compatriotes, le narrateur et sa mère vont bientôt emménager chez un autre exilé, Max, un pied-noir fraîchement divorcé, qui supporte très mal la séparation d'avec son jeune fils. La cohabitation s'instaure tant bien que mal, Olivio devenant un adolescent sensible supportant mal le caractère hâbleur et souvent rude de Max.
Sur la seule foi du résumé, je n'aurais probablement pas donné sa chance à ce roman mais le seul nom de l'auteure a su me décider et j'ai bien fait car d'emblée j'ai été prise par l'émotion intense qui se dégage de ce texte.
L'exil, l'intégration, les sentiments mêlés , l'évolution de cet enfant mais aussi le portrait en creux d'une mère, à la fois volontaire et discrète, blessée mais digne, qui se forge discrètement une place dans la société française du début des années 70 et laisse sous le boisseau ses chagrins et sa détresse ont su m'émouvoir profondément.
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Un livre sensible sur une enfance déchirée par l'émigration et la perte du père. Dans un nouveau pays, avec un beau-père pas forcément mal intentionné mais âpre et maladroit.

L'histoire d'une reconstruction auprès d'une mère partagée entre son nouveau mari et son fils, d'un ami également immigré et d'un chat obligé de coucher dehors à cause des allergies du demi-frère.

Difficile de trouver sa place dans cette vie qui commence.
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Quel joli roman ! Mêlant habilement tendresse et nostalgie, l'auteur nous emmène dans l'enfance d'Olivio, exilé du Portugal après le décès de son père dans une prison, dans des circonstances éludées, non-dites (torture, crise d'asthme ?). Seul avec sa mère et ce petit chat apparu par hasard, il va affronter une nouvelle vie, déraciné et se lier avec Ahmed, seul à pouvoir partager son statut d'étranger, à comprendre ses difficultés. le roman explore le thème de l'intégration mais aussi celui de l'absence du père, personnage idéalisé, moteur d'une nostalgie intense.
Un roman doux et fort à la fois, des mots justes, et une fin...que je vous laisse découvrir !
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Un texte sobre, une écriture simple pour raconter la dictature, la disparition du père, l'exil, l'espoir de construire une nouvelle vie, la difficulté de s'intégrer, l'amitié. Malheureusement le livre se termine brusquement et le lecteur éprouve un sentiment d'inachevé, dommage.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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J'ai beaucoup aimé ce livre tendre et touchant jusqu'à la fin qui m'a laissé... sur ma faim !
On a l'impression qu'il fallait vite finir et en deux pages, c'est bâclé. Dommage.

Autre petite chose, je ne veux pas la jouer réac, mais je suis toujours surpris lorsque les auteurs prennent pour héros un personnage du sexe opposé au leur.
En l'occurrence dans ce livre cela n'apporte rien de plus, Olivio aurait tout à fait pu être une fille et ça ne changeait rien à l'histoire...
Car en faisant cela, l'auteure s'expose à un manque de crédibilité, surtout avec le thème de l'homosexualité naissante masculine, une femme n'a pas toujours les bons codes (ça marche aussi dans l'autre sens!).
J'ai remarqué pour avoir lu un paquet de roman sur ce thème, que les auteures, des femmes donc ont beaucoup écrit sur l'homosexualité masculine, mais rarement féminine !!!
Bizarre non ?!
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J'aime garder une trace de mes lectures mais je ne parviens pas toujours à rédiger un billet immédiatement après ma lecture. Celle-ci date d'avant l'été et je me suis tout de même décidée à rédiger ce petit article avant de ranger le livre dans ma bibliothèque.
Nous sommes dans les années 70. le jeune Olivio et sa mère ont fui la dictature de Salazar après l'assassinat du père du jeune garçon, qui s'opposait au régime en place. le coeur lourd, la jeune femme fait de gros efforts pour s'intégrer en France, où des amis l'hébergent avec son fils. La solitude lui pesant, elle se lie avec Max, un rapatrié d'Algérie.
Olivio ne trouve pas son compte avec ce beau-père qui ne fait aucun effort pour le mettre à l'aise et qui de surcroît se montre raciste et obtus. Par réaction, Olivio se lie avec Ahmed, un immigré algérien de son âge qui porte en lui une violence qui fascine Olivio tout en lui faisant peur.
Roman d'apprentissage avant tout, ce roman traite également de la difficulté de s'intégrer quand on porte en soi les stigmates de l'exil. Je n'avais jamais lu de romans évoquant la dictature de Salazar, j'ai donc particulièrement apprécié la partie se déroulant au Portugal.
Ce n'est pas mon roman préféré de l'auteure mais "Nous serons des héros" ne m'a pas déçue.
Lien : http://www.sylire.com/2016/1..
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exode d'une mère et son fils du Portugal vers la France sous le régime Salazar. La condition et la vie des réfugiés racontée au travers du destin d'une famille dont le père a été assassiné dans les geôles Salazariennes
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Olivio est le fils d'un manutentionnaire portugais qui est mort sous la dictature de Salazar après avoir été torturé par la Pide (la police politique). Avec sa mère, ils ont fui en France et partagé d'abord la maison de Luis et Lydia, d'autres portugais exilés, puis celle de Max, un électricien rapatrié d'Algérie.
Olivio supporte difficilement le nouveau compagnon de sa mère qui n'a d'yeux que pour son fils, Bruno. Heureusement qu'il se lie d'amitié avec Ahmed, un jeune immigré algérien et qu'il peut compter sur l'affection d'Océano, le chat qu'il a apporté avec lui du Portugal.

Ce roman est intéressant parce qu'il nous fait partager les pensées désemparées d'un jeune garçon à qui l'on annonce le décès de son père puis qui doit quitter son pays et ses racines pour s'installer dans la banlieue lyonnaise. Si la plongée assez subtile dans la psychologie de ce jeune homme m'a touchée, de même que sa relation amicale avec Ahmed, qui flirte avec l'homosexualité, j'ai eu du mal à trouver d'autres points d'accroche (beau-père désagréable, mère victime de son passé, enfant-centre du monde, famille portugaise présentée de manière un peu caricaturale : obnubilée par le manque de force physique d'Olivio....)
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