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EAN : 9782081389168
250 pages
Flammarion (23/08/2017)
3.8/5   273 notes
Résumé :
Printemps 1960. Au moment même où Antoine apprend que Lila, sa toute jeune épouse, est enceinte, il est appelé pour l’Algérie. Engagé dans un conflit dont les enjeux d’emblée le dépassent, il demande à ne pas tenir une arme et se retrouve infirmier à l’hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l’étage, Oscar, un jeune caporal amputé d’une jambe et enfermé dans un mutisme têtu, l’aimante étrangement : avec lui, Antoine découvre la véritable raison d’être de sa présence ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
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Brigitte Giraud nous relate ici un pan de la guerre d'Algérie où vont s'entrecroiser les trois personnages principaux. Antoine qui rejoint l'Algérie comme infirmier, bien embarrassé de laisser son épouse Lila enceinte en France. Lila qui partira à son tour rejoindre Antoine et puis Oscar, le rescapé amputé, silencieux et qui n'aura de cesse de fasciner et d'aimanter Antoine.
Le loup est à mon sens Oscar ce soldat peureux et fuyant les hommes et leur barbarie où il trouvera près d'Antoine la confiance nécessaire pour se relever et avancer.

Beaucoup de longueurs dans cette histoire racontée à la troisième personne, sans aucun dialogue, difficile pour ma part de cerner les émotions et le fil de l'histoire. Un roman certes bien écrit mais dans lequel il m'a manqué ce petit plus.
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Antoine doit quitter Lila, son épouse enceinte, maintenant que l'armée l'a jugé apte à partir en Algérie. Heureusement, on a tenu compte du fait qu'il n'était pas prêt à se battre. Il va donc être infirmier - mais soigner peut être aussi sauvage et dangereux que se battre. À l'hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès, si Antoine découvre en Oscar, un jeune caporal amputé d'une jambe, un ami et un sens à sa présence en Afrique du Nord, il va découvrir aussi la sauvagerie des hommes.

Avec Un loup pour l'homme, Brigitte Giraud signe un beau roman sur la guerre d'Algérie. De ceux qui laissent une trace parce qu'il parle de fraternité, d'amitié, d'amour, de paternité. La fille d'Antoine (et de Lila) n'est autre que Brigitte Giraud qui rend ici un vibrant hommage à son père, mais aussi à toute une génération de jeunes hommes traumatisés par les horreurs d'un conflit dont ils se sentaient étrangers.
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Comme beaucoup de jeunes hommes de sa génération, Antoine doit tout quitter pour aller en Algérie. Nous sommes en 1960, il a une vingtaine d'années, sa femme attend leur premier bébé et lorsqu'elle a exprimé son refus de mettre cet enfant au monde seule, le médecin suisse consulté n'a pas voulu pratiquer une IVG : « Si toutes les femmes de soldats avaient avorté, la terre serait dépeuplée ». Et puis « l'Algérie, ce n'est pas la même chose qu'une guerre », assure-t-il.

De guerre, il n'est en effet pas question officiellement, on parle seulement de ‘maintenir l'ordre', de 'pacifier'. Antoine part, laissant à Lyon sa femme et le bébé à naître. Il a choisi d'être infirmier : « Il n'était pas d'un tempérament guerrier, il préférait soigner ».
En effet, on ne lui demande pas de prendre les armes. Il travaille dans un hôpital de guerre, et est parfois envoyé sur le terrain pour soigner des blessés ou ramasser des cadavres. Mais ces corps abîmés ou détruits ne mentent pas et lui parlent bien d'une guerre sauvage, eux, pas d'un simple ‘maintien de l'ordre'.

❤ Superbe livre ! le plus beau que j'ai pu lire jusqu'alors sur cette guerre d'Algérie encore taboue, ‘faite' par mon père bien malgré lui, et dont il ne parlait pas, sauf pour justifier son aversion pour les oranges – je comprends pourquoi en suivant Antoine, cet homme si jeune, doux, bienveillant et sensible, immergé dans l'horreur.

--- « Il y a ceux qui auront fait l'Algérie, et les autres. Il y a ceux qui auront vu, et ceux qui auront perçu les événements en lisant les journaux, en écoutant les conversations sur le zinc, en se contentant de parcourir leurs lettres mensongères. »
--- « Les mois qu'ils viennent de vivre seront comme un secret, une expérience embarrassante qu'ils tairont instinctivement. […] Ils sont priés de ne plus y penser. De chasser le mauvais rêve d'un revers de la main. La guerre d'Algérie n'a pas eu lieu. »

On voit le flou dans lequel l'armée maintient ces appelés pour les apaiser ou les manipuler. Ils sont moins informés que leurs proches restés en France, la réalité leur apparaît progressivement - attentats en Algérie et à Paris, représailles, 'ratonnades', torture...

Brigitte Giraud évoque joliment l'amitié, les confidences, l'amour, les lâchetés, les remords, le désespoir et l'autodestruction. Les détails du quotidien et les sentiments plus ou moins avouables donnent au récit une grande justesse : la jalousie envers les chanceux restés en France, le besoin soudain d'un fils d'échanger avec son père, parce que lui aussi a connu la guerre ; les lettres qu'on envoie, dans lesquelles on ne dit pas tout, où l'on rassure, et celles qu'on reçoit : « Le bonheur devant la phrase d'une mère, qui pour la première fois laisse deviner son amour, et à qui en retour ils tentent d'exprimer, sans trop s'épancher, l'attachement qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de nommer. »

Une lecture à partager, notamment avec nos grands enfants. Contrairement aux deux ou trois précédentes, leur génération et celle de leur père ont été jusqu'alors épargnées par la mobilisation de civils. Une chance inouïe...

■ L'écriture et la sensibilité de Brigitte Giraud m'avaient déjà beaucoup touchée dans 'Nico' et 'Une année étrangère' (autres thèmes, autres blessures).

♪♫ la guerre selon Rimbaud, Vian, Reggiani : https://www.youtube.com/watch?v=xTMCWN2WrsA
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Tous les livres de Brigitte Giraud me touchent profondément. Entre nostalgie douce-amère et pensées , sentiments qui se devinent implicitement au creux des phrases , délicatesse de l'écriture, l' auteure nous emmène loin, émotionnellement et psychologiquement...

On retrouve tous ces aspects dans ce roman, consacré à la guerre d'Algérie, vue par trois personnages: deux appelés, Antoine, infirmier, Oscar, grand blessé, et Lila, la femme d'Antoine, enceinte de leur premier enfant, qui viendra le rejoindre pour un temps à Sidi-Bel-Abbès, où il est cantonné dans un hôpital militaire.

C'est la ville où est née l'auteure, et cela se sent. On peut d'ailleurs penser qu'elle s'inspire de la vie de ses parents, car le livre leur est dédié.L'atmosphère particulière des lieux, odeurs, sirrocco qui dessèche tout, boulangerie avec les meilleures montecao, garage pied-noir, tout sonne vrai. Antoine s'y rend après son travail, et y retrouvera Lila dans leur petit meublé.

La relation d'intense amitié qu'Oscar, amputé d'une jambe ,nouera peu à peu avec Antoine est très émouvante et subtilement décrite. Oscar qui souffre encore plus de ce qu'il a vécu, dans une embuscade de sa troupe contre des rebelles.

L'auteure montre bien, sans parti pris, combien cette guerre a été cruelle, dans un camp comme dans l'autre, les appelés ignoraient tout de ce qu'il se passait vraiment. Et que de sequelles dans les esprits et les corps de ces jeunes, lorsqu'ils sont rentrés en France! Personne ne pouvait comprendre leur détresse. C'est malheureusement le cas de toute guerre... Mon beau-père, appelé lui aussi, n'en parlait jamais...

Le personnage d'Antoine , spécialement, m'a émue. Il voulait soigner, aider. Son dévouement, au-delà de la fatigue , est magnifique. Et sa relation complexe mais empreinte de tendresse envers sa femme est bien rendue.

Un livre ardent et sombre à la fois, solaire et douloureux, qui laisse son empreinte en nous. Durablement. Comme cette image d'un loup protecteur, rêvé ou vrai?

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Peut-on parler de catharsis collective sur la guerre d'Algérie par la profusion de romans dédiés à la période ?
Brigitte Giraud apporte sa pierre très personnelle à l'édifice de mémoire en évoquant une petite page d'histoire familiale: un père, jeune conscrit, une mère enceinte, une naissance à Sidi Bel-Abbès.

Le jeune appelé du contingent va faire ce qui n'est pas encore une guerre, dans une blouse blanche d'infirmier, aux plus près des blessés et des sacs mortuaires.
«Sauveur et fossoyeur».

L'auteur imagine, recompose, reconstitue quelques mois d'adaptation à un nouveau pays, à un climat, des paysages, une population multiple. La villégiature devient presque agréable, d'autant que la jeune épouse vient rejoindre son mari et accoucher sur place. Petite vie quotidienne bousculée peu à peu par une violence larvée d'attentats et de suspicions.

Ici s'évoque le bouleversement imposé par la conscription sur des gens ordinaires, peu informés du contexte politique.
Peu de combats dans ce récit, mise à part des interventions sanitaires de terrain. le quotidien est banal, répétitif, fait de compassion face aux douleurs. Des amitiés se créent, entre soldats, entre soignants et blessés. le temps semble même se traîner, dans un climat psychologique mutique et plombé.
La compréhension viendra insidieusement sur la notion de « pacification », accompagnant le mutisme des soldats, l'indicible des traumatismes, l'incapacité à partager un vécu qui les a parfois explosés en pleine jeunesse.

Un roman au style fluide, sensible, descriptif, qui touche par sa simplicité de narration et une délicate distance qui permet de tout évoquer. Si les faits n'apparaissent pas nouveaux, c'est l'écriture qui donne toute sa densité au propos.
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critiques presse (2)
Culturebox
28 septembre 2017
Dans ce livre dédié à ses parents, Brigitte Giraud, née en 1960 à Sidi Bel-Abbès, raconte sous forme romancée l'histoire de ses parents.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
15 septembre 2017
Brigitte Giraud raconte la guerre d'Algérie à travers les yeux d'un jeune appelé. À hauteur d'homme.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Antoine, pris de mélancolie après l'attentat, écrit à ses parents. [...] Il pourrait écrire à Lila, mais c'est à son père qu'il pense, parce que lui a connu la guerre. Parce qu'il a une idée sur les événements, un avis qu'il n'hésite pas à donner. Il se passe beaucoup de choses en France, le père d'Antoine lui fait parfois un résumé. Il mentionne le gardien de la paix assassiné à Colombe dans la banlieue parisienne, par un groupe FLN, les trois Algériens découpés en morceaux retrouvés dans une valise, la bombe posée devant l'appartement du commissaire chargé de la lutte anti-FLN, à Toulon. [...] Il en sait plus qu'Antoine sur l'escalade du conflit, il lit 'L'Humanité dimanche', il voit comment la rébellion gagne et n'obtient de réponse que par la violence. Il a toujours dit que cette histoire d'Algérie c'était une aberration. Il est pour l'Algérie algérienne depuis le début, en bon communiste. Il voudrait convaincre Antoine, qui ne s'engage pas, à cause de la révolution de Budapest, matée il n'y a pas si longtemps. Depuis qu'Antoine a vu des images d'actualité au cinéma l'année de ses vingt ans, montrant l'arrogance des chars soviétiques face aux étudiants qui ouvraient leur chemise en signe de défi, il crache sur les communistes qu'il laisse à son père, et à propos desquels ils se sont souvent affrontés. Et pourtant, c'est à son père qu'il veut raconter ce soir, même s'il n'osera jamais dire la peur qui le gagne, les premiers signes de fatigue [...]. Il a l'impression de redevenir un petit garçon, qui s'applique, et n'aborde dans ses rédactions que les sujets corrects, comme il le faisait à l'école. Tout occupé à rassurer et à plaire. On ne se plaint pas auprès d'un homme qui a laissé une partie de sa figure lors d'un interrogatoire avec les Allemands.
(p. 59-61)
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Antoine se demande si le courrier est lu [censuré]. C'est une question qui a souvent été débattue entre les gars. Certaines lettres envoyées par les appelés n'ont jamais été reçues, ce qui a créé dans les familles, et avec les fiancées, des malentendus parfois lourds de conséquences. Comme s'ils avaient besoin de cela, semer le doute auprès des leurs, leurs seuls soutiens. Il suffit de faire courir le bruit pour que les appelés se censurent d'eux-mêmes. C'est la meilleure méthode de surveillance.
Antoine n'a pas dit ce qu'il a vu, ce qu'a raconté Oscar, ce que lui ont confié les blessés. Il n'a pas écrit le plus difficile, le plus incompréhensible, le plus choquant, pour s'épargner lui-même, comme si écrire enfonçait le clou de la réalité. Il est plus facile de taire, d'omettre et finalement d'ignorer. Surtout quand on sait que, de l'autre côté, personne ne veut entendre. Pourquoi écrire ce que personne ne veut lire ? Ce serait s'isoler encore plus loin. Pourquoi venir déranger le cours des choses, les pensées toutes faites que la radio relaie : le maintien de l'ordre n'est pas une guerre, les appelés ne meurent pas, l'armée française ne torture pas, les Algériens ne sont pas des sous-citoyens.
(p. 216-217)
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Mars 1960
Le médecin parcourt la lettre que lui tend Lila et considère les analyses de sang. Il reste distant, inaccessible derrière ses verres épais. Puis il demande pourquoi cette décision.
C’est abrupt et tranchant.
Lila fait un début de phrase bancal, celui qu'elle a préparé durant tout le voyage.
Le médecin ne voit aucune raison d'interrompre la grossesse. Elle est en parfaite santé, elle est jeune. Il fait celui qui ne veut pas comprendre. Lila répète que son mari est appelé pour l’Algérie. Mais le médecin ne regarde pas Antoine, cela est déconcertant. Il ne s'adresse qu'à la future mère comme si elle était la seule concernée, comme si Antoine n'était qu'un accompagnateur.
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Il s'en veut d'avoir caché, dans ses lettres, le danger, la violence et la sauvagerie de la vie d'ici. Il s'en veut d'avoir mis l'accent sur la douceur de l'air, la beauté du ciel au couchant [...]. Il ne comprend pas comment il a pu travestir la réalité à ce point, comment il a pu cacher la tension qui étreint le pays, derrière les murs de l'hôpital. Il a tu l'état des blessés, ceux qui portent un bandage si épais qu'il est impossible de glisser un mot à leur oreille, ceux qui tremblent quand ils perçoivent un bruit, une fenêtre qui claque, ceux qui bavent et ne peuvent maintenir leur menton en place, ceux dont la peau des mains a brûlé et qui ne caresseront plus le corps d'une femme.
(p. 74-75)
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Antoine attend que tout cela se termine. Son désir d'en découdre s'est calmé, les dernières missions l'ont secoué. Il ne supporte plus le ricanement des gradés dont les rêves de vengeance s'affichent. Il a compris l'absurdité des choses, soigner ou tenir un fusil, c'est la même frustration, la même aberration. Il a fini par comprendre le rôle que jouait l'armée française, le lourd tribut payé par la population algérienne, et il se sent trahi. Ses yeux se dessillent enfin, mais il ne faut pas lui en vouloir, l'armée a tout fait pour que les appelés ne se rendent compte de rien, pour qu'ils trouvent un sens à leur présence ici, pour qu'ils aient cru à la justesse de l'Algérie française.
(p. 236)
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Vidéo de Brigitte Giraud
Brigitte Giraud et ses invités, Didier Castino et Nine Antico.
Oh les beaux jours ! est heureux d'accueillir à Marseille la lauréate du prix Goncourt 2022, Brigitte Giraud. Si cette récompense suprême l'a particulièrement mise en lumière ces derniers mois, elle est l'autrice depuis 1997 d'une oeuvre conséquente – romans, récits, recueil de nouvelles – que ce rendez-vous privilégié avec elle nous propose de découvrir.
Au cours de ce grand entretien, il sera aussi question de sa passion pour la musique, particulièrement pour Rachid Taha, qui lui rappelle son adolescence dans la banlieue de Lyon, où ils ont grandi tous les deux ; du chanteur et écrivain Dominique A, complice de longue date, dont elle a édité un texte et que nous sommes allés interviewer pour l'occasion ; de son lien à l'Algérie, son pays natal (elle est née à Sidi Bel Abbès en 1960), et de la manière dont les relations complexes entre l'Algérie et la France continuent de jouer un rôle dans nos sociétés. L'écrivaine évoquera également l'adolescence et la difficulté à trouver sa place dans un monde fragilisé et, bien sûr, le deuil, thème qui parcourt son dernier roman, Vivre vite. Plus de vingt ans après ce drame intime, elle y fait le récit, à partir d'une succession d'hypothèses qui interrogent intelligemment la notion de destin et de choix, des événements qui ont précédé la mort en 1999 de son mari, Claude, dans un accident de moto alors qu'il allait chercher leur fils à l'école.
Sur le plateau de la Criée, Brigitte Giraud a souhaité s'entretenir avec deux auteurs dont elle apprécie le travail et les engagements, tous deux marseillais : l'écrivain Didier Castino, par ailleurs professeur à Marseille, et l'autrice, dessinatrice et réalisatrice Nine Antico. Une rencontre passionnante avec une écrivaine dont la langue au tempo musical sonde avec émotion les fractures du temps et celles des âmes, car, dit-elle, «l'intime, la décence, c'est ce qui relie au collectif».
À lire (bibliographie sélective) — « Vivre vite », Flammarion, 2022 (prix Goncourt). — « Nous serons des héros », Stock, 2015. — « Avoir un corps », Stock, 2013. — « Une année étrangère », Stock, 2009 (prix du jury Jean Giono). — « L'amour est très surestimé », Stock, 2007 (prix Goncourt de la nouvelle).
Un grand entretien animé par Olivia Gesbert et enregistré en public le 27 mai 2023 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2023
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