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Citations sur Les dames de nage (246)

Les grands ne savent pas la place qu'il y a dans le cœur des enfants.
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Mon amour est ce vent insoumis, cette profondeur marine, une algue au plus fort du courant.
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Il aurait pu accepter d’Être brulé par elle, mais il regardait fasciné,douloureux,cette femme qui disait"je t'aime" en fermant les yeux.
p 161
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...On n'abandonne pas ce qui vous est donné de plus précieux au monde, et qui, je le sais aujourd'hui, est si rare. On n'abandonne pas un homme qui vous apporte le bonheur, aussi bref s'annonce-t-il, pour revenir vers celui et ceux qui ne vous supportent que parce que vous êtes la femme officielle et la mère biologique. La vie est ailleurs, Léo, et j'aurais tellement aimé qu'il y ait près de toi celle que tu n'as jamais rencontrée et qui t'a laissé si dur, imperméable, intolérant avec le bonheur des autres. J'ai peur que tu ne saches pas, comme ton père, ce que c'est que des bras ouverts dans lesquels on se réfugie, ce désir d'être à l'autre, ces instants à vivre sur l'instant sans penser à la seconde qui va suivre. Être enfin regardé. Être soi, tout entier vers l'aimé. Être, tout simplement.
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« L’enfance a le mérite sublime de rester seulement curieuse de la vie. »
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Je m'appelle Marc Austère, comme l'écrivain avec la différence d'un accent très grave et d'un e final. Aucune similitude, donc, avec le scénariste de Smoke. Je suis fier de m'appeler Austère, accent grave er-eu... parce que la rime riche qui vient immédiatement aux poètes est "mystère".
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Mentir c'est falsifier la vie, mais que fait-elle de nous, cette salope ?
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Tu vois, mon petit, j'ai toujours eu un compas dans la tête, ça oscille, parfois trop, ça hésite, mais ça finit toujours plein ouest, comme la conquête. Ils ont tous pris ce cap, les conquérants. Je ne parle pas des tueurs, je parle des défricheurs, des curieux, des découvreurs, de ceux qui voulaient connaître le monde, pas le manger.
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J’aime les trains, ceux de la nuit surtout, à mon poste de guet, le front sur la vitre froide. Depuis l’enfance je suis hypnotisé par la course des rails, l’acier qui raye les reflets des visages. Il y a des villages fantômes, des usines qui fument comme des gros dinosaures. J’avalais les éclairs. Je me souviens de cette femme à l’autre bout du couloir, penchée vers la nuit, immobile, le visage giflé par la lumière. Elle se tourna, me regarda un instant et se dirigea vers moi. J’avais le cœur battant, elle était jolie. Elle passa sans me voir et j’attendis son retour. Je fis en sorte qu’elle me frôlât et j’eus le plaisir éphémère d’un parfum, d’une hanche, et peut-être, je ne sais plus, de sa poitrine. Elle disparut dans sa cabine et je n’ai pas pu dormir.
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-Proust m’emmerde, ai-je soufflé.
-Oui, mais vous essayez, c’est cela qui importe, essayer, aller voir, partir en reconnaissance. Un jour, vous aimerez Proust.
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