Une poupée dans un fauteuil

Mon avis

Je remercie Gérard GLATT de m'avoir envoyé, en service de presse, « Une Poupée dans un fauteuil » ainsi que pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

Etant une fan inconditionnelle de cet auteur dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages, j'ai retrouvé avec grand plaisir la plume vive et élégante de Gérard.

Le titre et le résumé m'ont de suite interpellée puisque, comme Valentine, j'ai fait une chute mémorable, récemment dans les escaliers... mais cela est une autre histoire.

Gérard GLATT nous offre un récit original donnant la parole à un auteur, dramaturge qui monte sur les planches d'un théâtre et évoque devant son public, des inconnus comme vous et moi, les derniers mois de la vie de sa mère.

Au cours de ce monologue, le fils nous interpelle en nous faisant partager ses remords, ses doutes, ses états d'âme, ses rapports avec sa défunte mère. Il faut dire qu'il a retrouvé un journal que tenait Valentine, sa maman âgée de 89 ans dans lequel elle s'adresse à son époux décédé et lui décrit la vie solitaire et futile qu'est la sienne depuisqu'il n'est plus là...et la hâte qu'elle a de le rejoindre.


C'est avec beaucoup de sensibilité que l'auteur aborde ce sujet ô combien difficile qu'est la perte d'un être cher et qui plus est une maman.

J'ai beaucoup aimé ce court ouvrage, bouleversant, émouvant, dur et tendre à la fois, ponctué d'une touche d'humour et tellement réaliste que j'ai lu en une soirée.

J'ajouterai que le lecteur ne peut être insensible aux mots de l'auteur car Valentine pourrait être sa mère ou la nôtre ; qui sait ??

Un excellent moment de lecture.


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Un livre qui m'a laissée pensive, voire interrogative, à me remémorer ma propre expérience lors du décès de ma maman ; la peine, les souvenirs, la douleur de la perte et le vide, le déménagement de l'appartement, un véritable "manque de mère" ! Avec cette hantise de l'après et du questionnement "Ai-je fait assez pour elle ?", "Lui ai-je rendu autant qu'elle m'a donné ?"

Dans cet ouvrage, Gérard Glatt nous en décrit toutes les facettes ; par le bais de son héros, celui d'un auteur à gros succès qui a écrit des pièces de théâtre devenues cultes et qui envisage de coucher sur le papier "son mal de mère " afin d'extérioriser sa douleur, mais pas n'importe comment, des bribes de souvenirs partagées avec elle, les tous derniers moments de la vie de cette dernière après une chute dans des escaliers, clouée dans un fauteuil et l'après ; le Vide, immense... Des moments tellement intimes mis en scène avec nostalgie, humour et tristesse, qu'il lui serait impossible de donner ce rôle à qui que ce soit. Un homme sensible et délicat dont la disparition de cette mère pèse lourd, très lourd ; aussi, après mûre réflexion estime-t-il que nul autre que lui ne pourrait l'interpréter. Il s'imagine donc sur les planches face à un public attentif, avec son décor, son monologue, son interprétation.

Un homme qui se livre sur l'amour incommensurable qu'il a pour sa mère, tantôt petit garçon dans son corps d'homme avec ses tendres souvenirs et tantôt plein de regrets de n'avoir su ou pu tout comprendre de ce à quoi elle aspirait, de ce qu'elle appelait de tous ses voeux et avait à coeur ; "retrouver son mari". Ça il l'a découvert après sa mort, dans le tiroir d'une commode, un carnet dans lequel Valentine s'épanchait.

A-t-il fait assez ? Pas assez ? Toute une ribambelle de questionnements, que Gérard Glatt répertorie à travers son personnage.

Un inventaire, qui, pour être aussi bien relaté me fait penser que par ce subterfuge, l'auteur Gérard Glatt s'exprime en personne sur ce manque, ça sent le vécu en tout cas. Un rôle sur mesure sans doute qui inconsciemment le taraude.

Merci à vous Gérard pour votre envoi et votre dédicace dont je crois avoir bien saisie votre souhait, celui d'être cet acteur.
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Genre : Récit
Avis : GRAVE

Récit, pièce de théâtre, un roman et une mère…
Valentine perd l'équilibre et dévale un escalier. Gravement blessée, elle ne survivra pas longtemps à cette chute. Son fils, auteur de théâtre à succès doit exorciser son mal de mère. Il veut écrire un roman mais préfèrera finalement une pièce de théâtre.
Monologue ou soliloque, ce roman est spécial, baignant dans une atmosphère qui ne peut laisser aucun lecteur indifférent. Je parlerais de leçon de vie que donne Gérard Glatt à des spectateurs qui ne comprennent peut-être pas ce que peuvent être les ressentis durant les mois passés au côté d'une personne souffrante qui ne veut plus de la vie. Entre refus de supporter et désirs d'être au plus près, de faire le bien, l'enfant ne trouve son salut qu'en parlant, se questionnant, s'excusant.
Ce petit livre de 110 pages se lit très facilement car il est empreint de tendresse toujours, d'un peu d'humour parfois et de beaucoup d'originalité dans la forme proposée. On y trouve quelques propos que l'on peut qualifier de racistes émanant d'une vieille femme à l'esprit égaré mais aussi des recettes de cuisine comme celle des pommes marmottes, des réflexions personnelles et décalées, mais surtout l'amour d'un fils pour sa mère. Un fils qui se demande en permanence s'il en a assez fait pour elle.
Après l'invitation d'une amie, qui se reconnaîtra, à le découvrir, j'ai reçu ce livre directement de l'auteur avec une dédicace touchante et je le remercie très sincèrement de m'avoir fait confiance pour mettre en avant un livre qui lui tient, je crois, particulièrement à coeur. Il est exceptionnel que je chronique un roman ne venant pas de sortir, mais il est toujours intéressant de remettre sur le devant de la scène des livres qui ont toujours quelque chose à dire.

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Nombreux sont ceux qui sont ou seront confrontés, un jour ou l'autre, au vieillissement de leurs parents. Sur ce thème douloureux, Gérard Glatt propose un texte sensible.

le narrateur est un auteur de pièces de théâtre qui a du mal accepter le décès de sa mère. Pour lui rendre hommage, il a écrit un texte qu'il pense présenter, seul sur scène. Au fil des pages, il nous raconte Valentine, cette mère qu'il a aimée et dont il s'est occupé, comme il a pu (mais sans doute insuffisamment), alors qu'elle devenait dépendante. Il évoque les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les enfants durant ces années difficiles.

Je n'ai pas adhéré au style (des phrases souvent trop longues à mon goût). Par ailleurs, les passages évoquant la mise en scène du texte m'ont moyennement captivée. Toutefois, j'ai apprécié ce court roman, qui donne à réfléchir sur les affres de la vieillesse. La tendresse entre ce fils et sa mère âgée est émouvante. On peut penser que l'auteur se cache derrière le narrateur, ce qui rend le texte touchant.

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