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4,25

sur 471 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tout lecteur a des aspirations, littéraires, une personnalité propre, une conception personnelle de la littérature, et ce qu'il espère trouver dans un livre, dans un ouvrage, dans une oeuvre, en dépend, en grande partie. Malheureusement, "Murène", est aux antipodes, de ce que je recherche, en littérature, à bien des points de vue.
J'aurais aimé faire partager un avis enthousiaste-comme tant d'autres d'avis sur ce livre le sont, mais cela serait malhonnête de ma part ; je ne le puis. J'aurais aimé aimer ce livre. Je ne l'ai pas aimé. Tentons de pouvoir ce pourquoi, je n'ai pas apprécié cette lecture.
Premièrement, je n'ai pas apprécié le style d'écriture. Autant, jusqu'à présent, je n'avais lu, parmi les livres parus durant cette rentrée littéraire, que des livres fort bien écrits, autant là, le moins que l'on puisse dire, est que, je n'ai absolument pas trouvé, ce texte bien écrit. J'ai trouvé ce style-qui me rappelle, celui de Laetitia Colombani-, bien banal très banal, trop banal. Et, surtout, je n'ai pas ressenti ce style, comme étant de ceux, qui font percé les sentiments, de ces styles qui disent, la force des situations et les émotions des personnages. C'est un grand défaut, d'autant plus que l'histoire s'y prêtait.
Venons-en, justement, à l'histoire. le sujet n'est pas inintéressant, loin de là. C'est d'ailleurs, ce qui me tentait le plus, dans cet écrit. Et je trouve toujours, après avoir lu, ce roman, que le sujet, que la thématique, est tout à fait digne d'intérêt. Malheureusement, je n'ai pas eu l'impression que l'histoire, que la manière dont le sujet est développé, soit aussi intéressante, que le sujet lui-même. Sans doute, d'abord, parce que les personnages ne m'ont pas intéressé ( j'y reviendrai ), mais pas exclusivement. L'histoire piétine, aussi, m'a-t-il semblé, et il m'a semblé qu'il y a de pages, de passages, peu ou pas utiles, n'étant d'aucun apport, à l'histoire, que raconte l'auteur.
Les personnages, m'ont indifféré. Décrits, dans une écriture, que j'ai trouvé lisse, ces personnages m'ont semblé sans intérêt, sans épaisseur. Rien de leurs sentiments, rien de leur intimité intérieure, ne m'a été dévoilé, par l'auteur.
Finalement, le qualificatif, qui correspond le mieux, à ce que j'ai ressenti, concernant l'ensemble de ce roman, est, ce me semble, celui que j'ai utilisé, pour parler du style : lisse. Il m'a semblé que ce roman est un roman lisse, sans audace, sans aspérités, sans émotions, sans originalité, un roman lisse, qui m'a semblé plat, sans ce quelque chose, ce je ne sais quoi, qui doit faire le sel, de toute bonne lecture.
Comme je le disais précédemment, il n'y a rien de ce que je désire découvrir, en lisant, dans "Murène".
Un livre, qui a été écrit pour d'autres lecteurs !
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J'ai essayé...j'ai pris et repris la lecture de cet ouvrage...mais non, rien à faire, je n'ai pas pu....
Pourtant l'idée de départ me plaisait bien, comment se re-construire après un accident, le concept de résilience était intéressant...mais malheureusement je me suis ennuyé, j'ai trouvé le temps très très long...je me suis réellement ennuyé. Ça tourne en boucle et on ne voit pas la fin..je ne la connaîtrais pas puisque j'ai abandonné en cours de route.
Donc, maintenant que je sais le faire, je ne termine plus un livre quand ce dernier ne me plaît pas. Donc je passe au suivant...
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Entre une histoire tirée par les cheveux et un style insupportable, j'abandonne.

Hiver 56, François est perdu en pleine campagne. Il est victime d'un arc électrique alors qu'il vient de monter sur le toit d'un train. Une petite fille qui joue dans la neige (par -10 dehors quand même) le trouve et prévient son père. François ne meurt pas mais sera très lourdement handicapé.

Deux incohérences qui me dérangent dès le départ: cette gosse qui joue dans la neige à des kilomètres de chez elle au cours de l'hiver le plus froid du XXe siècle et la survie de cet homme: un arc électrique d'une caténaire vous transforme en torche vivante. le corps n'est pas propulsé dans la neige pour s'éteindre, il est juste consumé instantanément. Notre François c'est pas un miraculé, c'est Jésus en personne.

Le pré-texte me fait grincer des dents donc. Mais ce qui achève de me dégouter, à chaque fois que je reprends le livre, c'est le style. L'autrice ne veut tellement pas rentrer dans le pathétique larmoyant sur le handicap qu'elle transforme son récit et ses personnages en blocs de glace. Zéro émotion, zéro substance. Lisse, lisse, lisse…

Pour cela, elle utilise à outrance l'accumulation et la phrase non verbale. L'usage abusif des figures de style me lasse. Valentine Goby est une monomaniaque de la liste. Il y en a quasiment à toutes les pages, ce qui rend le récit froid, les personnages distants, l'histoire piétinante et ma lecture insupportable.

Tant pis pour le handicap, tant pis pour la résilience et, certainement, tant pis pour moi. Mais, il y a d'autres autrices et Valentine Goby semble avoir son public.
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