Si l’émeraude par sa magnifique couleur, fait du bien à la vue, si elle exerce même sur ce noble sens une certaine vertu salutaire, la beauté humaine agit avec une puissance bien plus grande encore sur le sens intérieur et extérieur. Qui la regarde ne saurait être effleuré d’aucun mal : il se sent en accord avec soi-même et avec le monde.
Comme le possible est incertain, je me figure que l'impossible se produira.
Heureusement l'homme ne peut saisir le malheur que jusqu'à un certain degré; ce qui va au-delà, ou bien l'anéantit, ou bien le laisse indifférent.
Qu'il est difficile pour l'homme de bien peser ce qu'on doit sacrifier relativement à ce qu'il y a à gagner ; qu'il est difficile de vouloir le but et de ne pas dédaigner les moyens ! Beaucoup confondent même les moyens et le but ; ils s'attachent aux premiers, en perdant de vue vue le second. On veut toujours guérir le mal où il apparait ; et l'on ne se préoccupe pas du point où il prend son origine, et d'où il agit. C'est pourquoi il est si difficile de délibérer, surtout avec la foule, qui est parfaitement raisonnable dans la vie de chaque jour mais qui voit rarement plus loin que le lendemain.
Pourquoi le temps, dont l'inflexible tyrannie est toujours sans pitié pour l'homme, serait-il plus indulgent pour l'oeuvre de ses mains ou de son intelligence ?
Les hommes pensent plutôt au cas particulier, au présent, et, à bon droit, parce qu'ils sont appelés à agir ; les femmes, au contraire, pensent davantage aux enchaînements de la vie, et à bon droit aussi, parce que leur sort, le sort de leurs familles, est lié à ces enchaînements et ce sont tout juste ces enchaînements que vous exigez d'elles.
Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être.
Je m'aperçois que, dans le mariage, il faut parfois se quereller pour apprendre à mieux se connaître l'un l'autre.
Il ne suffit pas de savoir, il faut vouloir ; il ne suffit pas de vouloir, il faut faire.
"Laissons à chaque individu la liberté de s'occuper de ce qui l'intéresse, de ce qui lui fait plaisir, de ce qui lui paraît utile ; le seul véritable sujet d'études, pour l'humanité, c'est l'homme lui-même."