Intrigue à Giverny

"Je vais vous révéler un secret. L'argent et le travail, pour les gens comme nous, ça n'a rien voir. S'il y a un lien entre votre travail et l'argent que vous gagnez, c'est que vous êtes un tâcheron." p.111 Petite phrase de vernissage, or celles-ci me mettent hors de moi, mon esprit s'évadant alors et s'y dessine un nouveau titre : Pompeuse Enquête Chez Les Parvenus. Impression, flop devant.


A l'heure où Polanski se fait virer des Césars la cote de Monet atteint des sommets. Dis-moi pas, le Claude Monet échangiste ? Celui qui a volé la femme de son mécène Hoschedé et l'a pompé jusqu'à la faillite ? Celui dont s'est entichée sa belle-fille complètement soumise à sa personnalité hum...hum ? Comment qu'elles disent sur #metoo #balancetonporc ? Ah ! Quand il se met à vagabonder et jouer les people mon esprit frondeur, l'Académie prend une déculottée et l'académicien peut aller se rhabiller.


Donc j'étais prêt à laisser cette enquête menée par deux amateurs, Pénélope Breuil (qu'est-ce qu'elle fait encore avec son diplôme de conservatrice du patrimoine ou quelque chose comme ça ? Ah oui ce coup-ci elle s'est ouverte au culot les portes du Mobilier national bien, bien...) et son chéri Wandrille journaliste chez meubles et jardins (bof lui, il a pas trop à dire) enfin il a quand même réussi à faire en sorte de pouvoir couvrir le mariage princier à Monaco. Il paraît qui en a que ça fait rêver.


Mais j'aurais eu tort car j'aime beaucoup cette idée de Monet-Espion pour la France et Clémenceau qui enlève le drap noir pour enterrer en même temps que son ami le code secret. Aussi tout s'emballe à la fin et ce feu d'artifice final ... Éblouissant ! Qui rachètent beaucoup. Sacré Monet.


Néanmoins au global un ressenti en demi-teinte. 😉

La série des enquêtes de Pénélope me plait beaucoup, c'est un mélange d'enquête policière, d'érudition et de culture. Les personnages principaux, Pénélope, jeune conservateur patrimoniale qui travaille au Mobilier national et Wandrille, son fiancé, fils de ministre et vaguement journaliste-écrivain sont très attachants et sympathiques.
Cette fois-ci l'enquête porte sur Monet, cela nous emmène au musée Marmottan puis à Giverny et même à Monaco, sur les traces d'un tableau inédit de Monet et de documents diplomatiques importants.
Très plaisant, et on apprend des choses au passage. Un bon moment de lecture.

Etonnant Adrien Goetz. La silhouette est élégante, « so british », le visage poupon est celui d'un éternel étudiant que l'on peut croiser dans les couloirs d'un musée. Pourtant, l'homme est Maître de conférences à la Sorbonne, chercheur et enseignant en histoire de l'art. Si sa passion est discrète pour les boutons de manchettes, son amour et son immense érudition gourmande de l‘art sont tels qu'on le devine se pâmant devant « La dormeuse de Naples » d'Ingres. de ces extases, il en sortira son violon d'Ingres, l'écriture. Tel est Adrien Goetz.
L'écrivain choisit alors de mettre ses connaissances et son talent au service de la fiction. Avec l'adorable complicité de l'intrépide Pénélope Breuil, conservatrice au Mobilier national et détective à ses heures perdues, son nouveau «pol-art», «Intrigue à Giverny» nous fera découvrir un monde plongé dans les effluves de tableaux impressionnistes.
Alors que Pénélope assiste à d'un dîner officiel au musée Marmottan-Monet, ses voisines de table, une religieuse du nom de soeur Marie-Jo, à la répartie bien peu catholique et Carolyne Square, Américaine férue de nymphéas, évoquent l'existence possible d'une série monégasque que Monet aurait peinte à un moment clé de sa carrière. Ces deux férues de l'oeuvre du peintre disparaissent comme par magie. le lendemain, l'une d'elles, Carolyne Square, est retrouvée morte alors que la religieuse est aperçue peu après à Monaco par le fiancé de Pénélope, le journaliste Wandrille. Monaco où doit avoir lieu l'achat d'une toile inédite de Monet pour célébrer le mariage du prince Albert et de Charlène.
Or, quelques temps auparavant, un individu s'est introduit dans l'ancienne demeure de Monet à Giverny et s'est enfui avec sous le bras une forme rectangulaire, selon Kintô, le directeur des lieux. Mais il fait nuit et les formes fantomatiques sont indistinctes. Après un rapide inventaire, rien ne semble avoir disparu parmi les oeuvres exposées. Mais de faux tableaux ne se substituent-ils pas en vrais, dotés d'un pedigree, de pièces d'archives et d'analyses chimiques imparables ? Quand Wandrille dit à Pénélope qu'il est certain d'avoir aperçu l'étrange religieuse dans les rues de Monaco, le doute n'est plus permis pour cette dernière: il se trame quelque chose sous le soleil de la principauté. Et le compte à rebours est enclenché…
Quand les crocodiles nagent au milieu des nymphéas, il plane un parfum de mystère à Giverny. Il nous reste à découvrir ce que fait un sculpteur quand il ne sculpte pas. Et où le journaliste Wandrille médite à propos de l'assassinat de sa voisine pianiste, lui qui imagine devenir, enfin écrivain…
A Villefranche, à l'ombre de la chapelle des marins peinte par Cocteau, Pénélope et Wandrille font le point autour de quelques fruits de mer pour rebondir de Charybde en Scylla et de Giverny à Monaco pour tenter de reconstituer ce puzzle nimbé de mystère dont quelques lettres et documents inédits constitueront peut-être le grand livre sur Monet que quelques intrigants ont tous rêvé d'écrire. Entre les confidences des conservateurs, les enchères autour d'une toile inconnue et la correspondance secrète retrouvée de Monet, Pénélope va découvrir un aspect méconnu de la vie du peintre, tel que l'amitié avec Georges Clémenceau dont les voyages aux quatre coins du monde vont soudain prendre sens.
Quelle a donc été l'étrange vie du paisible Monsieur Monet …?

J'ai retrouvé avec plaisir Pénélope qui cherche la vérité sur la valeur d'un tableau de Monet et pour lequel on aurait assasiné.Aidée de son fiancé, elle va se faire ouvrir les portes de Marmottan, de Monaco (et oui là aussi elle à une connaissance) et bien sur de Giverny.Cette plongée dans l'impressionnisme est un bon moment de détente avec une fin qui tient la route.

Il y avait tous les ingrédients pour faire de ce livre un bon roman policier : un meurtre, une disparition, une suspicion de faux tableaux et le tout dans le monde de Monet. Cependant ce récit ne m'a pas convaincu, il y avait énormément de renseignements sur Monet, son époque, l'activité artistique mais ma question était continuellement de savoir quelle était la part du vrai et celle de l'imagination de l'auteur. J'avais de la peine à m'y retrouver même si Adrien Goetz essaie de nous éclairer à la fin du récit. G.B.

Je ne me prive jamais d'une visite à Giverny. Malheureusement, les scènes se déroulant à Giverny  sont peu nombreuses et je ne profiterai guère du jardin de Monet. En revanche, on traînera dans un vernissage au Musée Marmottan-Monet avec le gratin snob et détestable. Puis l'action se transportera à Monaco où se prépare un mariage princier. Tout aussi kitsch et snob. Fin navrante sur une piste de ski improbable dans les émirats. 

L'intrigue est légère :  deux spécialistes de Monet disparaissent du diner mondain succédant au vernissage. L'une d'elles est retrouvée égorgée dans un sarcophage de bronzage (j'ignorais que la chose existât) ; la seconde sera enlevée à Monaco. Il sera question de la vente d'un tableau de Monet, peut être un faux.  Wandrille, journaliste mondain, et sa fiancée Pénélope, conservatrice du Mobilier National (imbuvables) mènent l'enquête qui ne démarre vraiment que dans la seconde moitié du roman. Dans la première partie au charmant titre Des crocodiles dans les nymphéas, l'intrigue traîne et la lectrice s'ennuie, le livre manque de me tomber des mains.

Dans la deuxième partie, Les parfums de Giverny, il est plus question de Monet mais pas tellement de sa peinture, plutôt de sa fortune....la fin est plus réussie mais ce serait dommage de la raconter ici.
Lien : https://netsdevoyages.car.blog

Un livre sympathique, bien construit, qui se lit facilement. J'étais resté sur un avis mitigé lors d'un premier livre sur la seconde vie d'Arsène Lupin. Celui-ci est beaucoup plus intéressant d'autant plus que l'intrigue se passe entre Giverny, le musée Marmotant, deux lieux que j'ai visités et bien présents dans mes souvenirs et Monaco. Malgré les explications de l'auteur en fin de livre, il reste difficile de faire la part des choses entre le réel et l'imaginaire ! Qu'en est-il de la partie « agent de renseignement » attribuée à Monet durant la première guerre mondiale ?

Un policier sans prétention, agréable à lire pour un moment de détente.
J'ai beaucoup aimé le personnage de l'héroïne Pénélope, jeune conservatrice-détective, sortie de l'école du Louvre, et celui de son jeune fiancé journaliste.
Adrien Goetz aime à nous plonger dans l'histoire de l'art avec un petite touche d'humour bien agréable à lire.
Petit bémol, j'ai trouvé l'intrigue bien trop lisse et sans réel suspens, j'attendais un peu plus d'aventure de la part d'un roman policier.

Ma maman m'a prêté ce roman en me disant : « c'est sympa, c'est léger, c'est une enquête de Pénélope ». J'avoue être restée un peu perplexe, car je n'avais jamais entendu parlé de cette Pénélope. J'ai vu par la suite qu'elle était l'héroïne de quatre romans. Heureusement, le nom d'Adrien Goetz ne m'était pas, lui, inconnu, puisque j'ai offert à mon amoureux La nouvelle vie d'Arsène Lupin. Je n'étais donc pas complètement déconnectée de la conversation…

J'ai bien aimé le côté à la fois léger et érudit de l'intrigue. J'imaginais à tort me retrouver dans la même ambiance que dans Nymphéas Noirs de Michel Bussi, c'est-à-dire un peu sombre, mais pas du tout. J'ai plus eu l'impression de retrouver l'univers BD de Ric Hochet de Duchâteau et Tibet.

Intrigue à Giverny est donc la quatrième enquête de Pénélope, une jeune conservatrice d'art, fiancée à Wandrille, journaliste à Jardins, jardins. le roman, comme vous pouvez vous en douter, tourne autour de l'oeuvre de Monet, Giverny puisque c'est là que l'on trouve la maison et les jardins du peintre impressionniste.

A conseiller surtout aux amateurs d'art qui souhaitent en apprendre plus tout en se relaxant avec une intrigue policière. Apparemment, les enquêtes de Pénélope – Intrigue à l'anglaise, Intrigue à Versailles, Intrigue à Venise et Intrigue à Giverny – peuvent se lire indépendamment les unes des autres, mais je vous invite à lire plutôt le premier en premier (!), je regrette un peu de ne pas avoir commencé par faire la connaissance avec Pénélope en même temps que ses premiers lecteurs.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..

L'enquête se mêle à la culture les deux se rejoignent constamment (même trop pour moi). Au final il y a davantage d'histoire de l'art que de recherche intensive.

Il faut réussir à suivre les cheminements physiques et mentaux des personnages-enquêteurs.

Je trouve que les personnages manquent de profondeur, mais ce dernier point est à mettre en réserve puisque il y a eut une enquête qui a précédé celle-ci (#intriguealanglaise).

Voilà... Je n'ai pas adoré, ayant de bonnes connaissances sur Monet je me suis même parfois promptement ennuyée. Mais ça reste un livre qui a un début et une fin qui est finement documenté (et je pense que c'est cela qui pèche justement cela retire de la fluidité au récit).