AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782874440212
56 pages
Caravelle (04/01/2007)
2.67/5   6 notes
Résumé :
Clarence T., noir New-Yorkais, saxophoniste de jazz surdoué mais aussi junkie en manque, fait irruption un soir au club où il a coutume de jouer. A cran, il obtient son salaire par la force, mais son compère Cecil en profite pour rafler ce qui reste en caisse et tuer le patron.

C'est toutefois sur Clarence que le sort va s'abattre. Et la rage de ce dernier ne fera que s'amplifier au fil des pages. De ses tripes sortiront paradoxalement la musique la p... >Voir plus
Que lire après Hate JazzVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Septembre…Deux tours se tiennent droites comme des « i » et dominent la ville. La ville qui grouille. On dirait une fourmilière sans arrêt dérangée. Les couleurs bleutées passent au orange brûlant quand un homme, Clarence T., noir New-Yorkais, saxophoniste de jazz s'introduit dans un club pour réclamer son argent. Il est nerveux, en manque et prêt à en découdre. Soudain, un déferlement de violence fait irruption dans l'histoire. Une violence qui va aller crescendo jusqu'au bouquet final où deux tours connaîtront une apothéose tragique. En attendant, chacun se débat avec sa vie, une vie égrenée de notes de musique. Une musique qui se déroule aussi bien sur scène que dans des endroits insolites.
Hate Jazz est une chronique géniale de la vie de ces musiciens de la nuit qui n'échappent à leur quotidien qu'en jouant parmi un public plus ou moins attentif. Ainsi Chester, saxophoniste la nuit, taxi le jour, ne conjure-t-il sa morne existence que son instrument entre les mains dont il joue en virtuose, accompagné par un pianiste plagiaire et deux frères qui se disputent la même femme, Velma. le dessin, qui passe de la couleur criarde au sombre, rend cette atmosphère oppressante avec une rare maîtrise. On assiste à un archétype du jazz dans tout ce qu'il a de douloureux, avec cette originalité qui fait se rencontrer la petite histoire et la grande.
Une aventure en bande dessinée à ne pas rater car lire Hate Jazz est une expérience exceptionnelle qui va à une vitesse vertigineuse, une vitesse qui préfigure celle d'un avion fonçant à toute allure dans une orgueilleuse tour, pendant qu'un homme se donne du bonheur illusoire, une seringue à la main.
Hate Jazz démontre, s'il en était encore besoin, à quel point le Neuvième Art peut accoucher d'oeuvres aussi radicales. A lire impérativement.

(Publié à l'origine dans Jazzosphère)
Commenter  J’apprécie          40
J'ai emprunté l'album "Hate Jazz" à la bibliothèque, attirée par les dessins de Jorge Gonzalez, sorte de vitraux un peu sombres.
Cependant, j'ai été déçue par l'histoire même s'il y a quelques belles citations sur le jazz. le monde de la nuit du jazz new-yorkais est décrit de façon assez anxiogène, sur fond de drogue, alcool, jalousie, agressivité, meurtre, suicide et même attentat du 11 septembre; pas terrible pour se remonter le moral !
Commenter  J’apprécie          20
Terrible vision d'une réalité inouïe d'injustice de mépris et de violence. le milieu du jazz à New York (au Dolphin) à la veille du 11 septembre 2001. Racisme, haute finance, petits arrangements entre amis, haine tellement présente entre presque tous.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Au volant de son taxi, Chester écoutait Sonny Rollins. La musique était pour lui un autre monde, intérieur et heureux… qui l’emmenait loin e la vie réelle, celle de la rue et de ses fantômes qui errent sans but.
Commenter  J’apprécie          10
Miles Davis avait l’habitude de dire qu’il ressentit l’émotion la plus intense de sa vie – habillé, s’entend – lorsqu’il entendit jouer pour la première fois Gillespie et Parker à St Louis.
Commenter  J’apprécie          10
Chester avait toujours aimé le solo de Coltrane lorsqu’il jouait « Teo » en compagnie de Miles. La nuit passait au rythme de son cœur et de la musique de son groupe.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà ce que lui faisait le jazz. Il se sentait plus grand.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Jorge Gonzàlez (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jorge Gonzàlez
Dans le 119e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La dame blanche, album que l’on doit à Quentin Zuitton, édité chez Le Lombard. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : – La sortie de l’album Kristina, la reine-garçon, adapté d’une pièce de théâtre de Michel Marc Bouchard, sur un scénario de Jean-Luc Cornette, un dessin de Flore balthazar et c’est édité chez Futuropolis – La sortie de la première partie de L’âge d’eau, d’optique que l’on doit à Benjamin Flao et aux éditions Futuropolis – La sortie d’un tome de la série Les compagnons de la libération consacré à Simone Michel-Lévy, que l’on doit au scénario de Catherine Valenti, au dessin de Claude Plumail et c’est édité chez Grand angle – La sortie du deuxième tome de la série Saint-Elme baptisé L’avenir de la famille que l’on doit au scénario de Serge Lehman, au dessin de Frédérik Peeters et c’est édité chez Delcourt – La sortie de l’album Cauchemars ex-machina que l’on doit au scénario de Thierry Smolderen, au dessin de Jorge González et c’est édité chez Dargaud – La réédition de l’album Dans la secte que l’on doit au scénario d’Henri Pierre, au dessin de Louis Alloing et c’est édité chez La boite à bulles
+ Lire la suite
autres livres classés : jazzVoir plus


Lecteurs (13) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1084 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}