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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rooney, le narrateur qui en fait l'auteur, à l'occasion de funérailles, se remémore des moments de sa vie en les comparant. Je suis arrivé péniblement à la centième page, je n'ai rien ressenti, certes l'écriture est belle, mais c'est mélange de témoignages et de pamphlet à l'attention de son président actuel. C'est pour moi un déballage de scènes vécues, écrit sans émotion, sans vie, comme si tout se déroulait lentement, ponctué de jeux de mots avec le nom du dirigeant le plus influent. Franchement, je n'ai pas du tout été emmené par les descriptions de toutes ces anecdotes, de ces morceaux de vie. Dois-je vraiment le finIr? J'ai mis trois étoiles parce que malgré tout le sujet est bon mais traité avec fadeur, les mots sont bien choisis, peut-être est-ce le climat que l'auteur voulait donner à son livre.
Youpi, j'ai réussi à finir cette autofiction. Je ne retire rien de ce que j'ai écrit auparavant à la page 100. Cependant j'admets bien volontiers qu'il fallait continuer ce livre. A partir de la page 122, un autre roman débute, tout se bouscule dans la vie du narrateur. L'écrivain donne un nouvel élan, un nouveau rythme et là, j'ai été pris dans ce tourbillon. Les descriptions sont honteuses, obscènes sur certains points mais cela paraît tellement vrai et ça l'est vraiment. J'ai envie de crier "Au secours". Robert Goolrick pose un regard sans concession sur l'Amérique actuelle et pose la question, "voulions-nous un tel pays quand il a été créé ? "
OUI!, j'ai aimé cette seconde partie, forte en émotion, forte de colère. Un regret, faut-il attendre 122 pages sur 192 au total pour ressentir une telle envolée? Peut-être me faudra t'il relire ce livre dans quelques mois.
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AINSI PASSE LA GLOIRE DU MONDE de ROBERT GOOLRICk
Rooney, double littéraire de l'auteur, traîne sa vie terrassé par une douleur au dos qui l'empêche de bouger. Abandonné de tous, lui qui fût recherché, adulé, il survit péniblement avec les chèques d'aide sociale. Il est seul, se souvient de ses amants, de son viol par son père ainsi que de sa soeur qui tombe du deuxième étage. Il a dû vendre aux enchères tous ses objets de collection et se réfugier dans ce cabanon sinistre. Mais le pire, c'est que cette déchéance s'accompagne du pire moment politique de l'Amérique, Trump au pouvoir, Rooney ne reconnaît plus rien de ce qu'il aimé, il vomit l'homme et l'affuble des diminutifs les plus abjects, ToxiTrump, DevastaTrump ou TrompetanttrompeurTrump!!
Un livre testament, très autobiographique, empli de lyrisme, très mélancolique bien sûr, et puis il y a cette haine de Trump qui prend une forme d'une grande vulgarité, pamphlet violent et outrancier. Ce sont presque deux romans qui se chevauchent l'un chargé de souvenirs l'autre de haine et d'incompréhension. Je n'ai pas retrouvé dans ce livre l'homme de Féroces ou de la Chute des Princes.
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Ainsi passe la gloire du monde c'est le titre en français (cette manie des titres longs) de Prisoner, écrit et paru uniquement pour la France considérée comme « une terre d'asile littéraire ».

C'est un livre autofictionnel qui vient clore une trilogie autofictionnelle après Féroces et La Chute des Princes (non lu) qui reçut le Prix Fitzgerald 2015.

J'ai eu du mal à m'accrocher au début car il me semblait décousu, avec des souvenirs primesautiers, un peu à l'emporte pièce comme émanant d'un cerveau un peu sénile.

Nous n'avons pas ici une histoire linéaire mais bien une suite d'évènements sous la forme de souvenirs autour du personnage narrateur Rooney, un alter ego de l'écrivain; on a par moments l'impression qu'il veut brouiller les pistes car il ne va jamais jusqu'au fond des nombreuses histoires qui jalonnent sa vie.

Rooney a été un Golden Boy des années 80, puis il a été éjecté de la Firme et on ne saura pas pourquoi. Sa vie fut électrique et vaine. Il se retrouve complètement seul et malade avec pour seule compagnie celle de son chien fidèle Judge; c'est un ange déchu qui se remémore sa vie. le choc ressenti dans Féroces ressort à nouveau dans ce tome, un traumatisme de l'enfance dont personne ne peut se départir, comme une marque au fer rouge. Terrible.

Rooney s'en prend à Trump ouvertement, il le ridiculise à outrance, il l'accuse de mener son beau pays au suicide et aussi, de trahison nationale; il ne lui fait aucune concession et lui trouve des noms ravageurs.

Un livre sombre et désabusé et qui donne l'impression que ce grand pays est en ce moment un bateau ivre. On comprend que ce livre n'ait pas été publié aux EEUU.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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