Rufus le fantôme ou la grève de la mort

Quand je lis une histoire où la Mort a un apprenti, cela me fait immédiatement penser à Mortimer de Terry Pratchett. Alors certes, le niveau d'écriture et ainsi que le public visé ne sont pas les mêmes et pourtant il y a plus de similitudes qu'on ne pourrait penser au premier regard.

En effet, par le biais de l'humour et du récit fantastique, les auteurs abordent des thématiques sérieuses et ancrées dans l'actualité (la course au résultat entraînant la déshumanisation du travail, les enfants confrontés aux choix de carrière de leurs parents…). L'ouvrage se révèle aussi être très didactique quant au déroulement et les différentes étapes d'un mouvement social, ce qui peut en faire une très bonne approche pour expliquer tout cela à un enfant. C'est d'ailleurs très bien de montrer que ces mouvements peuvent et même doivent se faire de manière pacifique, ce qui vient contrebalancer les images de violence que l'on peut voir dans les JT et autres média de presse.

J'ai beaucoup aimé le fonctionnement de l'entreprise LA MORT INC qui est vraiment très bien trouvé, par contre j'ai beaucoup moins apprécié les bonus intermèdes qui cassent le rythme de lecture. Après, c'est ma vision d'adulte, peut-être que ça ne dérange pas le public jeunesse.

Dans tous les cas, merci à Babelio et à Sarbacane pour ce petit livre très sympa qui se lit assez vite mais qui , mine de rien, nous apprend plein de choses.

Un roman jeunesse qui démarrait assez bien (sans être exceptionnel) mais j'ai perdu toute envie de continuer en lisant le bonus inter-chapitre qui explique comme tuer son animal de compagnie...
Je sais que l'humour noir est au centre du livre, mais comme les bonus étaient réalistes au début (créer un déguisement de fantôme, par exemple, avec en plus des consignes de précaution sur l'utilisation des ciseaux) ce basculement soudain dans le second degré grinçant me semble dangereux, surtout pour un public de 8 ans.
C'est idiot mais ça a suffit à me faire totalement décrocher.

Ce roman c'est l'histoire de Rufus, un jeune fantôme qui rêve d'exercer le métier de la mort. Mais ses parents, et en particulier son père, ne sont pas trop pour.

J'ai trouvé que ce petit livre était très agréable à lire, notamment grâce à l'humour de l'auteur qui ponctue à merveille le récit. En plus de ça l'auteur à le sens du détail, dans les jeux de mots sur la mort par exemple ou dans le développement de l'univers. Les illustrations sont très sympa, rigolotes et collent très bien à l'histoire.

Mais j'avoue que je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire. Elle est bien et originale, mais sans plus. J'ai pas adoré les bonus, qui interrompent la lecture à chaque chapitre, j'aurais préférée qu'ils soient tous à la fin, ou qu'il y en ai moins, peut être un chapitre sur deux seulement ? Il m'ont dérangé.

Je n'ai pas particulièrement accroché aux personnages, surtout pas à Octave qui ne parle pas correctement. Je n'aime pas quand un personnage ne sait pas parler ou parle n'importe comment, je trouve ça agaçant et ça perturbe un peu la lecture !

Le style m'a plu, il est en adéquation avec le roman et l'histoire. le rythme est chouette, même si les bonus m'ont dérangé !

C'était une lecture sympa, mais sans plus qui se lit très rapidement. Je ne conseil pas particulièrement ce roman, mais je ne le déconseille pas non plus ! Ce n'était clairement pas la lecture de ma vie, mais je ne regrette pas d'avoir découvert la plume et l'univers de l'auteur !

Rufus, un fantôme de 526 ans, sait ce qu'il veut faire plus tard comme métier : la Mort. Accompagné de son copain mort-vivant Octave, il va rencontrer Melchior, la mort de leur cimetière et va vouloir devenir son apprenti. Malheureusement pour Rufus, il va se heurter à ses parents. Il va aussi découvrir comment mener à bien des revendications : on sollicite en effet de plus en plus les filiales de la mort sans considérer l'humain. Les conditions de travail ne sont plus bonnes : rien ne va plus! Ce livre, non dénoué d'humour, est agréable et assez facile à lire, malgré du vocabulaire parfois spécifique au champs lexical de la mort. Les bonus à chaque fin de chapitre sont peut-être en trop à mon goût car ils interrompent le fil de la lecture. Les illustrations sont agréables.