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Elle a été de toutes les luttes, Élise. Depuis sa "montée" à Paris en 1958, elle sera le témoin des bidonvilles de Nanterre, du massacre du 17 octobre 1961 : "aucun animal ne ferait preuve d'une telle cruauté".
Un engagement au coeur des années 60, avec pour point d'orgue mai 68.

L'engagement se fera militant au sein du courant maoïste de la Gauche Prolétarienne, qui représente un espoir à l'époque pour le camp de l'émancipation qui refuse le stalinisme.
La précarité, la cavale, la clandestinité, la tentation de l'action directe, l'espoir de l'autogestion, elle en écrira des chansons dont celle des Nouveaux Partisans :

"Écoutez-les nos voix qui montent des usines
Nos voix de prolétaires qui disent y en a marre
Marre de se lever tous les jours à cinq heures
Pour prendre un car, un train, parqués comme du bétail
Marre de la machine qui nous saoule la tête
Marre du chefaillon, du chrono qui nous crève
Marre de la vie d'esclave, de la vie de misère
Écoutez-les nos voix, elles annoncent la guerre
Nous sommes les nouveaux partisans
Francs-tireurs de la guerre de classe
Le camp du peuple est notre camp
Nous sommes les nouveaux partisans"

Élise, c'est Dominique Grange, chanteuse engagée et compagne de Jacques Tardi depuis 30 ans. de ses souvenirs, il a voulu retracer le parcours d'une femme exceptionnelle, dont la foi pour la liberté n'a d'égale que sa pugnacité.

Un exemple pour notre époque si conformiste jusque dans ses "engagements" : n'oublions pas que l'anticapitalisme remet toute la société en cause et pas seulement quelques valeurs.

Les cases sont parfaites, l'angle des dessins et leurs mises en scène impeccables. du grand Tardi impliqué et passionné pour cette BD de toutes les luttes dans et hors de tout encartement. Loin d'être un hommage, c'est un hymne pour "faire jaillir l'étincelle de la révolution".
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Mon deuxième Philippe préféré a déclaré récemment : « La police tue. » *
Tollé : calomnie ! Et leur chef/ministre ('Tchoupi agent immobilier', dirait G. Meurice ♥) a illico annoncé qu'il déposait plainte...
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Dans cet album engagé (co-signé Tardi !) : police à la fois meurtrière et complice de fachos, mais sur une autre époque.
A travers l'histoire d'une jeune militante, les auteurs montrent que les "forces de l'ordre" (sic) ont tué, et beaucoup, entre la fin des années 60 et les années 70.
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J'ai toujours un peu de mal à piger les événements de mai 68, notamment les conflits & scissions entre mouvements de gauche.
Ça fait un peu mal (où vous voulez), aussi, d'entendre des militants - rêvant d'un monde meilleur, plus équitable, et oeuvrant pour cet Eden - se réclamer de Mao ! Avec le recul qu'on a sur la révolution chinoise...
Par contre, en cette période où De Gaulle se retrouve glorifié de tous les bords/bouts, érigé en modèle, j'adore qu'on rappelle certains 'détails' sur le bonhomme...
A ce sujet, lire également 'Cher pays de notre enfance: Enquête sur les années de plomb de la Ve République', d'Etienne Davodeau & Benoît Collombat.
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Pour en revenir à cet album, 'Elise' : lecture un peu laborieuse, à cause de mon manque de connaissance du contexte politique d'alors.
Mais ce travail de mémoire des auteurs est bienvenu. On ne peut pas ignorer les similitudes entre cette époque de violences policières et aujourd'hui.
Idem sur le pouvoir des médias : « Nos actions doivent contrer la propagande de merde de la télé... 'être une sorte d'ORTF au service du peuple' ! » (p. 157)
Ceux-ci ont beau s'être multipliés, diversifiés, le discours dominant semble en faveur de "l'ordre", du 'Français blanc & de souche', de la droite bien dégagée derrière les oreilles (succès de certaines chaînes, rachats par B*ll*ré)...
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Sur les violences policières, on peut aussi lire l'album documenté 'La Force de l'ordre', de Didier Fassin, Frédéric Debomy & Jake Raynal (reportage en immersion 'ouverte' au sein de la BAC).

PS : très juste, la chronique de Clara Dupont-Monod, qui pointe la violence des militants, lors de ces manifs & affrontements, mais aussi entre eux. Je n'avais pas pensé à la mentionner.
>> https://www.youtube.com/watch?v=kUtpHFeCqls

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* https://www.youtube.com/watch?v=YjE6vIQIRtk
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Dès que je l'ai vu dans les rayonnages pour Noël, je comptais l'acheter pour mon frère et lui piquer pour la lire ensuite. Finalement, quand je l'ai trouvé dans la dernière Masse Critique, j'ai sauté sur l'occasion en espérant la recevoir dans les temps. Je remercie donc Babelio et les éditions Delcourt pour l'envoi de cette BD. Dans la famille, on apprécie Tardi, même quand ce n'est pas le célèbre Nestor Burma en personnage principal ou Adèle Blanc-Sec. Il a un style inimitable. Par contre, Dominique Grangé est une inconnue pour moi.

La lecture n'a pas été simple car pour le sujet choisi, je suis trop jeune. Je n'ai pas connu cette époque ni ses débordements. D'autant plus que l'histoire alterne passé et présent sans réelle distinction (surtout dans les premières pages), il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Au bout de 50p, on commence à s'y habituer. À voir certaines scènes, c'est à se demander si c'est vraiment tiré de faits réels : la violence des cognes contre des gens désarmés par exemple (un peu comme pour les « gilets jaunes » comme diraient certains…). Malgré tout, le style très particulier de Tardi (même si ce n'est pas mon préféré en matière de graphismes) est facile et rapide à lire grâce aux grandes cases et aux écritures. Les dessins sont peu détaillés mais facilement reconnaissables pour certains personnages ainsi que pour les lieux. J'adore la coquille en p129, on passe de février 68 à décembre 86, petite inversion de chiffres ? En lisant cette BD, j'avais de plus en plus l'impression d'avoir une suite de faits réels sans vraiment de liens entre eux hormis Élise et la cause du peuple. On nous raconte les exactions des flics contre le peuple et les manifestants non armés à coup de faits datés. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir d'émotions pour cet étalage, à part la rancoeur de la scénariste. le passé et « présent » sont mélangés pour mettre en avant des évènements en particulier, ça fait un peu penser aux Gilets Jaunes en plus violent (et encore). Les dates récentes m'ont mis le doute si ce n'était pas tiré d'une histoire vraie. Après vérification, c'est l'autobiographie de la scénariste (quoiqu'elle en dise dans le postface)… Ça reste intéressant malgré tout mais je ne garderais pas un souvenir impérissable de cette BD, contrairement aux autres lues de Tardi. Je dois bien avouer que je n'ai pas retenu le quart des dates données dans cette histoire. Certes, ça nous montre que les inégalités ont toujours existé et je ne suis pas sûre que l'on soit à même d'y changer quelque chose, même avec toute la bonne volonté du monde. Il y aura toujours autant de moutons et de peureux dans notre société où la consommation est de mise, même en dépit du bon sens.

Comme vous l'aurez compris, cette BD aura été une bonne lecture, je suis loin d'un coup de coeur pour celui-là. du fait de mes lectures, je l'aurais sans doute bientôt oublié, comme beaucoup, et ce malgré le message fort qu'il veut véhiculer. Et quoiqu'en dise la scénariste, ça ressemble fortement à un récit autobiographique, d'autant plus que Tardi est son compagnon. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Même si je n'accroche pas particulièrement aux illustrations de Jacques Tardi, j'ai décidé de lui laisser une chance parce que les récits qu'il propose ou sur lesquels ils travaillent me semblent intéressants.

Dans cette histoire, nous allons suivre Elise, une jeune adolescente qui part de Lyon en 1958 pour s'installer à Paris dans l'espoir de devenir chanteuse. En pleine guerre d'Algérie et après les événements du 17 octobre 1961, elle va lutter activement contre les oppressions et contre l'État.

Je connais assez mal les événements qui ont précédé et suivis mai 68 et cette bande dessinée retrace toute une époque, de la fin des années 50 jusqu'aux années 70. Grâce au personnage d'Élise, on découvre les différents mouvements sociaux de l'époque. L'histoire débute sur la guerre d'Algérie et les massacres du 17 octobre 1961, autant dire que les sujets traités ne sont pas drôles mais il est essentiel d'en parler.

Même si j'ai été perturbée par les alternances entre le passé et le présent, je m'y suis rapidement habituée. Les années défilent et nous suivons Élise, active pour la Gauche Prolétarienne et qui s'engage pour différentes causes.

Je ne connaissais pas Dominique Grange et j'ai apprécié la découvrir dans ce qui semble être une autobiographie (sans doute un peu romancée) au travers de ses combats et de ses luttes. Je n'accroche pas aux style graphique de Tardi mais je dois reconnaître que ces illustrations sont assez simples et efficaces. Je continuerais de découvrir cet auteur parce que ses bandes dessinées m'intéressent.

C'est une bande dessinée très riche en événements puisqu'elle retrace une dizaine d'années de luttes politiques. On y parle des combats menés par la gauche, de la réponse du pouvoir, de répression et de violences policières durant les années 60 et 70. C'était intéressant et captivant même si je n'aime pas vraiment les illustrations !
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Dans ce roman graphique, nous suivons pendant près de 200 pages, Elise, jeune chanteuse lyonnaise. Elle monte à Paris pour tenter sa chance en 1958. Militante maoïste engagée, elle prend part à toutes les luttes : celles dans les universités, les usines, les mines, celles des immigrés, algériens notamment…et elle ne baisse jamais les bras.

Dominique Grange nous explique dans sa conclusion que cette bande dessinée n'est ni fiction,ni autobiographique. Mais aussi qu'à cette époque, les français n'étaient pas encore au courant de toutes les horreurs que Mao a exercé dans son pays.

Les auteurs nous embarquent, avec vif intérêt, dans ces combats. J'ai appris beaucoup de faits de cette époque et je suis admirative de leurs engagements sans fin pour la lutte des classes.

J'aime toujours autant les dessins de Jacques Tardi .


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Je reconnais bien le graphisme de Tardi que j'aime beaucoup mais le récit ne l'est pas autant. Les objets, les décors sont tout à fait représentatif des années 60/70.

Je m'attendais à un récit transcendant mais ce n'est malheureusement pas le cas. On a l'impression d'être dans un récit idéologique . Il n'y a pas d'humour ni de critique ce qui, rend difficile l'adhésion à la lecture pour les non croyant . Un peu déçu de cette lecture
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Petite chronique, au risque de se faire descendre en vol…
Elise, alias Dominique Grange, est entrée en révolution comme on entre en religion. Elle a été de tous les combats, depuis la guerre d'Algérie jusqu'aux gilets jaunes. Elle a lutté avec ses chansons mais aussi sur le terrain où elle a pris des coups et a même connu la Petite Roquette pendant quelques semaines. Elle raconte tout ça dans « Elise et les nouveaux partisans ». Cela devient très vite lassant, comme un catalogue qui n'en finit pas. On peut admirer son engagement aux côtés des humiliés et de ceux qui souffrent mais on peut aussi penser que balancer des pierres sur les flics est moins dangereux à Paris qu'à Santiago, à Prague ou à Gaza… « Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente… » chantait Brassens.
Les dessins sont de Jacques Tardi, qui a toujours autant de talent, surtout quand il dessine Paris. Mais je préfère relire ses autres albums. Les étoiles sont pour lui.
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Un grand dessinateur, a raconté des morceaux de notre histoire au travers du temps.
Son évocation de la commune par « le cri du peuple « m'a fasciné et ému.
Son évocation de la guerre des tranchées par « putain de guerre » m'a fait plonger dans l'horreur d'une guerre inutile.
Son évocation de la seconde guerre mondiale avec l'histoire de son grand père « moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB » m'a fait revivre ce que fut l'abomination de la furie fasciste du XXe siècle.
Le temps passe et pour ne pas oublier ce que fût sa vie, il a choisi de nous faire découvrir la jeunesse de celle qui est devenue sa compagne depuis fort longtemps.
Pour qui a connu ces années folles de prise de conscience politique aiguë et de remise en cause du mode de fonctionnement de la société, le parcours d'Elise rappellera beaucoup de souvenirs.
Même si comme moi, on n'a pas partagé les choix idéologiques d'Elise, on se reconnaîtra au travers de cette soif de faire changer le monde, de défendre des valeurs morales et un espoir de voir le monde respecter enfin ce qui ne devrait pas être un simple slogan « liberté, égalité, fraternité « .
La confession de Dominique dans sa postface où elle reconnaît ses erreurs et remet en cause ses raccourcis politiques, sans jamais renier les engagements de sa jeunesse pour une vraie justice sociale, est émouvante et donne du sens à l'histoire de ses anciens partisans … dans l'espoir que de nouveaux partisans prennent la relève sans faire les mêmes erreurs !
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A lire les commentaires sur cette BD des babyboomeurs en qui je me reconnais plus ou moins, je retrouve une constante dans les réactions, une réponse à ce cri du coeur de Grange et Tardi : c'était mon époque !
"C'était" la mienne ?
Pourquoi ce "c'était" qu'on emploie toujours ?
C'EST la mienne !
A chacun sa lorgnette, un pauvre trou de serrure où coller son regard, un orifice où coulent les graines du temps, inépuisables à jamais. Désespérément.
Car du grain, nos révoltes en auront toujours à moudre, vu que nous n'apprenons pas grand chose de nos erreurs, on dirait, nous les humains.

J'ai loupé 68 de peu : à 14 ans tout juste, j'étais un peu jeune et surtout pas très mûr pour mon âge. Bourgeois provinciaux paisibles et fervents cathos, mes parents ont dû baliser grave, en Mai 68. Moi, les vacances à rallonge ça m'a bien branché je crois.
C'est le souvenir que j'en ai, lamentable.
Je lis les bulles et j'admire les images de Tardi, toujours aussi efficace quand il s'agit d'évoquer l'important.
Et comme je l'ai lu dans un commentaire, oui, ses CRS sont des caricatures. Réducteur, le propos ? Manichéens, Tardi et Grange ? Peut-être un peu. Mais la violence des uniformes est universelle, et les uniformes méritent si rarement autre chose que la caricature !
Quand il met en scène la nuit du 17 Oct 61 et les exactions des sbires de Papon, Tardi s'est-il appuyé sur des faits historiques pour dessiner un flic qui arrache un nourrisson à sa mère sur un pont de la Seine ET LE BALANCE A LA FLOTTE ? Je ne sais pas, et j'ai envie de dire qu'importe.

C'est le début du bouquin, le ton est donné. La suite est parfois moins percutante, le quotidien d'un clandé reste un quotidien, le jour le jour c'est pas tous les jours des temps forts.
La vie de Cécile/Dominique qui suit, c'est la vie de révolte d'une personne qui a choisi son camp, une jusqu'au-boutiste parfaitement respectable qui a osé, risqué, payé de sa personne jusqu'à des passages à tabac, jusqu'à la perte de sa liberté, jusqu'à des mois de clandestinité. Payé cher, même si la France des années 70 n'était pas l'Argentine, le Chili, ou la Chine ou la DDR ou la Russie...

Une femme digne, quand même, à qui il manque juste un peu de clairvoyance pour gueuler haut et fort que le métro Charonne, ou le Goulag ou Tien an Men, ou la nuit de Cristal et même la Shoah qu'elle préparait, que tout ça c'est un peu la même chose, c'est juste une question d'échelle, juste la preuve qu'on n'apprend rien.

Il nous manque si souvent l'humilité pour être autre chose que des nuisibles, à qui la Terre- mère finira peut-être par dire STOP !...

Dans son commentaire, un internaute à cité Brassens et son "mourir pour des idées, d'accord mais de mort lente".
Je vais renchérir, rendre hommage aussi au grand Georges, que je vénère ô combien plus que le grand Charles :
"Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons" !...

Ce n'est pas une BD qui donne la pêche, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais c'est de la belle ouvrage, et du travail utile !
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Elise, c'est Dominique Grange, chanteuse engagée depuis 1968. Il se trouve qu'elle est la compagne de Jacques Tardi qui illustre cet album en son honneur.
Je n'ai pas l'habitude de lire des romans graphiques, je l'ai emprunté à ma fille. Je le lui rendrai vite car je suis assez déçue. le récit aurait-il pu éviter la caricature ? L'histoire de cette jeune militante apporte un point de vue personnel et très intéressant sur les événements de Mai 68. Elle est immergée dans sa révolte qui effectivement me parait justifiée. Mais les moyens qu'elle emploie sont discutables. Elle ne sait prendre du recul par rapport à ses camarades de l'extrême gauche maoïste. Elle compose des chansons qu'elle chante pour soutenir les luttes révolutionnaires qui défendent les opprimés. Cependant, on n'arrive pas à la trouver sympathique, car on la voit s'enfoncer dans l'action violente et la destruction. Alors que son ami Simon sera victime de la drogue, Dominique va changer de vie en rencontrant Jacques Tardi. Elle n'abandonne pas ses convictions.
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