La thématique centrale est la maladie à l'adolescence, à laquelle vient s'ajouter une histoire d'amour entre deux adolescents qui ont un cancer. le thème de la maladie revient assez régulièrement en littérature jeunesse, donc rien de révolutionnaire en soi. J'ai lu ce roman après avoir vu un certain nombre de critiques positives et également car il avait été élu meilleur roman de l'année 2012. Un sujet difficile, et la "magie"
John Green n'a pas du tout fonctionné sur moi.
En voici les deux raisons principales :
Le manque de crédibilité
Ce qui m'a le plus embêtée dans cette lecture, c'est la crédibilité ou plutôt la non-crédibilité des sentiments que l'auteur essaye de faire passer presque de force. Je ne sais pas ce que donne la version originale car j'ai lu la traduction française, qui ne m'a pas paru mauvaise, c'est certainement le style de l'auteur qui ne m'atteint pas. Pas du tout. Il est certain que trouver le ton juste pour parler de la maladie n'est pas évident, d'autant plus pour parler de jeunes, pour moi
John Green n'atteint pas son objectif. La fin très prévisible m'a également laissée dubitative.
La superficialité
Le coup de foudre entre Augustus et Hazel est uniquement basé sur des critères physiques. Lui parce qu'elle lui rappelle son ex et elle parce qu'elle le trouve beau. Les personnages, principaux ou secondaires restent également peu développés et sont attendus. A tel point que leurs dialogues ne sont pas très fins, comme le coup de la cigarette "it's a metaphor" en mode ceci n'est pas un pipe.
Les références balancées au lecteur de temps en temps, comme l'exemple de la pyramide de Maslow sont assez superficielles et l'impression que j'en retiens est un étalement de culture.
A la croisée du manque de crédibilité et de la superficialité: l'intrigue autour du livre fictif « Une impériale affliction » de Peter van Houten qu'Hazel adore. Hazel relit sans cesse ce livre car il n'y a pas de fin et elle veut la connaître avant de mourir. La raison absolument clichée pour laquelle il a écrit son livre semble évidente mais apparemment pas pour Hazel et son monde. Tout cet épisode est cliché au possible.
Pour moi ce livre est sans intérêt particulier et ne m'a pas du tout marquée ou touchée. J'ai énormément de mal à comprendre l'engouement incroyable qu'il y a eu et qu'il y a encore autour.
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