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3,92

sur 1203 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un livre qui me laisse fort dubitative !

J'ai commencé à lire ce livre par hasard, puis au bout d'une trentaine de pages, je me suis enfin laissée tenter.

Avant de parler de l'ouvrage en lui même, je vais un peu parler du concept que je trouve juste génial. U4, c'est quatre livres racontant la même histoire dans un même lapse de temps mais dans la peau de quatre personnages différents et à travers le style de quatre auteurs bien distincts. Il n'y a pas d'ordre de lecture et ça me semble assez mixte.

Ensuite, le bouquin ... L'histoire est plutôt sympathique. Nous entrons aisément dans l'esprit de Koridwen, une ado de 15 ans habitant dans la campagne bretonne et dont les parents étaient agriculteurs. Suite à une pandémie du virus U4 épargnant uniquement les adolescents, Kori se retrouve seule survivante de son hameau. de fortes tensions dues au manque d'eau et à l'absence d'électricité commencent à se faire ressentir entre les différents survivants de la région. Kori est en danger dans son village natale, et suite à un message de Khronos ( maître du jeu World Of Time auquel elle était accro ) annonçant un rendez-vous sous la plus vieille horloge de la capitale pour remonter le temps, elle décide de se rendre à Paris en tracteur avec son cousin autiste. Sa grand mère qui était une guérisseuse bretonne lui a légué dans une vieille malle, ses secrets et potions qui lui seront d'une grande aide. Sur son chemin elle croisera de nombreuses personnes, en tuera certaines et en perdra beaucoup d'autres.

Je trouve l'idée d'avoir à la fois un coté science fiction/ dystopie et puis un autre plutôt fantastique vraiment intéressante. On va plus loin que récit post-apocalyptique classique grâce la présence de la culture celtique que l'on retrouve tout le long avec une chanson qui résonne comme une prophétie. Mais malgré une certaine originalité, j'ai cette impression que quelque chose manque cruellement à l'appel. Les grands axes sont beaucoup trop devinables et le récit tire en longueur. Les passages longtemps attendus arrivent aux mauvais moments et sont tellement rapides qu'on n'y prête pas autant d'attention qu'il le faudrait . C'est un peu comme un avion qui ne peut atterrir puisqu'il n'a jamais vraiment décollé...

Un avis plutôt mitigé sur ce livre qui a un grand potentiel, bien que ce dernier soit malheureusement gâché par une écriture maladroite. Je mets 3 étoiles car même si je reste sur ma faim ( On n'en parle pas de la fin ... ) le concept et les idées sont là. J'attends de pouvoir en lire un autre pour me faire un avis plus aiguisé et vous conseille tout de même cet ouvrage... ( d'autant plus si vous aimez les rousses ! ).

Elsa






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Le virus U4 a exterminé 90% de la population mondiale. Seule une génération lui a survécu, ils ont tous entre 15 et 18 ans et sont bien seuls. Ils ont vu leurs proches mourir, les ont enterrés et n'ont pas le temps de se laisser envahir par le chagrin. Ils doivent survivre.

Koridwen a toujours vécu en Bretagne. Avant U4, comme tous les ados, elle était au lycée, avait des amis, jouait à des jeux vidéo. A un jeu en particulier, Warriors of Time. Son avatar partage des aventures en ligne avec d'autres « Experts ». Avec l'avancée d'U4, Khronos, le maître du jeu lance un appel, rendez-vous le 24 décembre à minuit devant la plus vieille horloge de Paris pour remonter le temps et contrer le virus.

L'histoire se passe à notre époque, dans une France vidée de sa population, dévastée par les gangs d'ados sans aucune limite. On suit Koridwen, une jeune bretonne à qui sa grand-mère a donné le prénom d'une déesse. le style n'est pas incroyable, il est simple, fluide et l'histoire se suit avec plaisir. Koridwen est une ado qui a le sens des responsabilités, elle est plutôt sympathique et porte des valeurs très positives.

C'est surtout le concept de la série que je trouve original et qui donne me donne envie de lire la suite. Quatre romans, écrits par quatre auteurs différents, quatre personnages, quatre ados qui se rendent au rendez-vous de Khronos. Ils se croisent, se rencontrent, s'apprivoisent et c'est ce qui donne envie de les connaître.

En bref, le livre est agréable, se lit vite, se lit bien et me laisse assez de curiosité pour lire les autres tomes sans pour autant être un coup de coeur.
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Un virus a emporté 90% de la population mondiale. Il ne reste plus que des adolescents, livrés à eux même, et quelques adultes ici et là, bien calfeutrer chez eux. Koridwen est une jeune bretonne qui vit dans un hameau. Depuis que tout son entourage est mort, chaque jour elle s'occupe des bêtes, à s'en épuiser. Elle les nourrit, les trait, pour se rassurer. Mais très vite, elle réalise qu'elle n'est pas en sécurité toute seule à la ferme et qu'il faut partir. Il lui faut donc un nouvel objectif pour s'occuper l'esprit et ne pas craquer. Elle part alors chercher Max, pour se rendre en tracteur à une destination bien précise : Paris. C'est Warriors of Time, jeu en ligne auquel elle jouait avant l'épidémie, qui a influencé son choix. le maître du jeu a laissé un dernier message à ses joueurs, avant que les réseaux ne s'éteignent. Il dit pouvoir remonter le temps. RDV à Paris le 24 décembre...

La série U4 est une série de quatre tomes indépendants, dont le concept me plaît beaucoup. Ecrite par quatre auteurs français, cette série nous propose une aventure post-apocalyptique, vécue par quatre adolescents. J'avoue avoir eu peur du thème de cette série, que ce soit un peu du déjà vu. Mais la petite originalité se tient dans le fait que cet univers post-apocalyptique frôle parfois le fantastique. Un mystérieux maître du jeu parle de remonter le temps et du pouvoir de réécrire l'histoire. Est-ce la vérité? Ou rien qu'une blague? On s'interroge beaucoup et j'ai trouvé l'idée vraiment sympa. Dans ce tome ci, cette petite touche de fantastique est aussi présente dans le personnage de Koridwen. Selon sa grand mère et ses croyances, elle pourrait sauver le monde du chaos...

J'ai tout de suite accroché au personnage de Koridwen. C'est une jeune fille réfléchie, organisée, responsable. Elle n'aime pas se sentir vulnérable et tient à sa liberté, son indépendance. Elle tente aussi de garder les pieds sur terre malgré les affirmations du maître du jeu et les croyances anciennes de sa grand mère. J'ai aussi bien apprécié que petit à petit, elle finisse par rentrer dans les délires de sa grand mère justement. Jusqu'à y croire pour de bon, même si il lui est difficile de l'avouer. Parce ce que ça revient à croire aux légendes bretonnes, en la magie de sa grand-mère, croire en ses rêves étranges... Surtout qu'elle a d'autres problèmes à gérer. Elle doit protéger Max. Et le danger est là, à chaque coin de rue. Des jeunes aux comportements hostiles et malveillants, des bandes qui s'affrontent, et la présence de l'armée dont on ne connaît pas les intentions exactes, si ce n'est au moins contrôler les adolescents...

Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment. Malheureusement, à un moment donné, je me suis fâchée avec ma lecture. Elle n'était plus aussi agréable. Je me suis rendue compte que j'avais peut-être de trop grandes attentes pour ma première lecture de la série U4. D'abord, je m'attendais à quelque chose de ... palpitant. Et ce n'est pas vraiment le cas dans Koridwen. le rythme est assez lent car nous suivons toutes les étapes de son voyage vers Paris et son point de rendez-vous. Il est bien entendu question de survie tout au long de la lecture, mais les rencontres de la jeune fille prennent beaucoup de place. Je comprends que les rencontres soient importantes, puisque chaque personne peut représenter un danger, ou une aide précieuse. Mais il y en avait bien trop à mon goût. Je n'avais pas non plus l'impression de m'attacher à ces personnes alors que Koridwen, liant de nouvelles amitiés, semblait parfois très proche d'elles. J'ai trouvé dommage que ces nombreuses rencontres ne me fassent pas le même effet.

Je vais donc voir ce que propose les trois autres tomes de la série parce qu'ils m'intéressent toujours autant. J'ai bon espoir que ce soit l'intégralité de la série qui vaut le coup d'oeil. On a d'ailleurs un petit aperçu des trois autres personnages, qui nous donne envie de découvrir leur aventure respective. Et puis, j'ai bien aimé la fin de ce tome ci. Une fin ouverte qui nous fait réfléchir à la suite. On a envie d'en savoir plus, savoir ce qu'il y a après tout ça. Peut-être y aura t-il quatre autres tomes, l'été prochain. Pourquoi pas? ^^
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Voici le second opus de ce quadryptique et je dois le confesser, mon préféré. Sans doute par chauvinisme puisque Koridwen, l'héroïne, est originaire de ma lointaine Bretagne, celle des druides, des korrigans et des vieux dieux celtes qui vont l'accompagner dans ces pérégrinations. Sans doute aussi parce que ce roman est à la fois plus réaliste et en même temps plus fantasy que Stéphane. D'ailleurs, il est très difficile de ne pas comparer les deux dans la mesure où les personnages de l'histoire s'entrecroisent et interagissent.

La plume d'Yves Grevet est très agréable à lire. A la fois volontaire et pudique. Encore une fois, on n'échappe pas à certains poncifs de la littérature d'ados titillés par les hormones mais c'est moins caricatural.

La force cette histoire post apocalyptique tient vraiment à son écriture chorale. Bien que la trame générale fasse se croiser les différents protagonistes des quatre romans, chacun d'entre eux nous apporte un éclairage singulier sur la réaction d'un ado fasse à une situation hors-norme. L'écriture de cette fresque est un très beau projet littéraire qui me donne bien sûr envie d'aller lire les deux autres romans.
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L'histoire de Koridwen est la deuxième que je lis de cette série. J'ai commencé par celle de Jules il y a déjà plus d'un an, je ne me souvenais donc plus vraiment du dénouement. Il me restait un vague souvenir que le personnage de Koridwen m'avait beaucoup intriguée. C'est donc comme ça que je me suis lancée dans ma lecture.

Et je dois admettre qu'elle a été plutôt bonne. J'ai lu ce roman en 2 parties, avec plus ou moins 2 semaines entre chaque. Pas du tout parce qu'il ne me plaisait pas, au contraire, mais tout simplement parce que j'ai été en examen et que quand j'ai voulu lire, je ne l'avais pas avec moi, j'en ai donc commencé un autre.
Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, je me souvenais encore très bien de ce que j'avais lu précédemment. J'ai d'ailleurs lu cette seconde partie, soit environ 150 pages, sur une journée.

Comme je le disais, j'ai passé un très bon moment. C'est un livre relativement simple et rapide à lire. On prend plaisir à suivre et à s'attacher aux personnages, pour ma part, j'ai vraiment apprécié celui de Max. Plusieurs fois durant ma lecture, je me suis surprise à l'imaginer enfant à cause de son handicap et c'est ce qui fait son charme, je trouve.
Pourtant, l'histoire est un peu lourde et longue par moment. Il y a la première partie qui est trop lente à mon goût. L'auteur plante le décor de manière très détaillée, ça plaira à certains, mais personnellement, j'ai trouvé ça fort long pour pas-grand-chose. Ensuite, la deuxième partie est bien écrite, elle ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. A contrario, le dénouement de l'histoire, qui est censé être le moment le plus important, lui, est expliqué en 5 pages sur 350. Un peu trop rapide pour moi.

Je dois dire que ce qui me choque le plus reste tout de même l'épilogue. Juste avant de la lire, j'ai été appelée à descendre pour le souper, bien évidemment, je voulais terminer ces deux dernières pages pour savoir ce qu'il en était. C'est donc ce que j'ai fait. Et je dois avouer, que je suis arrivée à table choquée. Oui, c'est vraiment ça, choqué ! Je ne m'y attendais, alors là, pas du tout ! Durant tout le livre, j'étais persuadée que le dénouement resterait de ce que je m'en souvenais, identique à celui des autres livres. L'auteur a très très bien réussi son coup !

En bref, très bon livre, malgré le mauvais sens du rythme par moment.
Je conseillerais tout de même, de commencer par un autre bouquin de la série, pour justement, tout comme moi, refermer ce livre en se disant "Bah merde alors, je me suis fait bernée durant toute l'histoire !" Ceux qui ont lu ce livre et un autre de la série comprendront de quoi je parle. Et si vous ne l'avez pas encore lu, j'espère que ce sera bientôt le cas.
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Accrochez vous, voici la nouvelle série que l'on va s'arracher!
Un virus mortel, quelques survivants, la survie, les pillards, l'armée, un rendez-vous à Paris et quatre adolescents qui essaient de rejoindre le lieu de ralliement pour trouver des réponses à leurs questions.
Quatre livres, quatre destins, quatre routes qui se croisent, s'unissent, se séparent.
Haletant, vivant, cruel, passionnant!
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Un virus foudroyant a décimé la population mondiale. Seule quelques personnes sont passés au travers, la plupart des adolescents. Un seul moyen pour éradiquer ce satané virus: remonter le temps. Pour cela, un jeu vidéo, WOT, pourrait être la solution. le maître du jeu donne rendez-vous aux différents joueurs, à Paris. Koridwenn décide de s'y rendre. Accompagnée de son cousin et en tracteur, elle se rend au point de rendez vous. Mais son parcours est semé d'embûches et elle va devoir faire plusieurs fois appel à sa grand-mère guérisseuse pour déjouer les pièges qui l'entourent.
Une aventure haletante et intéressante, même si ce genre de roman qui tourne autour de catastrophes apocalyptiques commence à me lasser. le personnage de Koridwenn en jeune apprentie sorcière est intéressant. Néanmoins, je n'ai pas accroché à l'intrigue jusqu'au bout.
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Un peu comme tout le monde je crois, j'ai été attirée par le principe original de ces 4 romans U4. le concept : 1 histoire - 4 auteurs - 4 personnages vivant le même événement fondateur, un virus ayant décimé 90% de la population dont une majorité d'adultes.

Bon, clairement, c'est le principe et non l'histoire qui m'a poussé à lire ce livre car je ne comprendrais jamais ce qui fait croire aux auteurs qu'un monde peuplé d'adolescents où tous les adultes sont morts peut être intéressant!

Sinon, globalement j'ai bien aimé ma lecture. On se laisse vite porté par le récit et si j'ai choisi de commencer par ce tome-ci, c'est surtout par hasard et je pense que j'ai bien fait, au vu des avis que j'ai pu lire sur les autres tomes.

Dans cet opus, nous allons donc suivre Koridwen, bretonne pure souche qui, comme les 3 autres, jouait à WOT. Un jeu vidéo dont le maître du jeu a fixé un rendez-vous le 24 décembre aux joueurs peu après que l'épidémie du virus U4 fit ses ravages dévastateurs.

Koridwen a surtout les pieds sur terre au début du roman. Elle ne veut pas croire à ce genre d'inepties et se trouve très bien dans sa ferme. D'ailleurs, elle s'en sort plutôt pas mal compte tenu de la situation. Mais voilà, elle tombe sur une lettre de sa grand-mère lui faisant part de ses capacités de guérisseuse. Dès lors, une pointe de mysticisme s'immisce tout au long du roman, faisant peu à peu devenir Koridwen du même acabit que sa grand-mère. Jusqu'à la fin où cette dernière est malheureusement atteinte du syndrome bien trop connu de certaines héroïnes : "moi seule suis capable de sauver le monde."

Sinon, j'ai bien aimé le road trip de Koridwen pour atteindre Paris. Je ne trouve pas qu'il y ait beaucoup d'action ni d'avoir été surprise mais ça s'est lu tout seul en quelques heures à peine.
Seulement, je ne comprends pas ses réactions une fois arrivée à Paris. Elle rencontre des gens qui lui disent que c'est dangereux et de ne pas trop sortir de sa planque. Et bien évidemment, Koridwen ne fait que ça pendant 1 mois. Sortir sans trop de raison, se balader d'un point à l'autre sans jamais avoir de problèmes bien sûr, puis revenir au point de départ. J'ai eu l'impression que l'auteur nous baladait pour combler les trous.

Après, le roman souffre malheureusement d'un manque évident d'originalité et de profondeur. Des ados seuls survivants, des soldats (adultes parfois?) d'office méchants, des bandes de jeunes qui persécutent les autres. Bof quoi!

D'autant plus que dans ce tome-ci, on est très centré sur Koridwen sans savoir ce qui ce passe aux alentours. du coup, on apprend que très furtivement qu'il y a des adultes qui ont survécu mais on ne sait pas pourquoi. Ni ce qui se passe dans les R-Point. Et quand Jules, Stephane et Yannis viennent télescoper la route de Koridwen, c'est trop furtif et n'a pas d'intérêt au final. En gros, on vous dit juste qu'ils existent pour disparaître aussitôt. Pour moi, je trouve qu'on effleure trop la surface et quand on vous dit les raisons du virus, on vous lâche ça comme un cheveux sur la soupe.

Enfin, pour moi la fin est top. Pas du tout réaliste (surtout en connaissant la fin des autres) mais top. Ça concorde avec l'aspect celtique, potions et tout. En revanche, l'auteur s'est planté d'un jour dans son récit car à minuit 5 le 24 décembre, normalement Koridwen n'aurait pas dû vivre cette journée du 24 comme elle le fait. Et donc, ce qui se passe à la fin se déroule le 25 et non le 24. (Bon du coup, ça n'aurait pas dû se produire). J'espère avoir été clair mais ça me confirme l'idée d'un roman marketing pas super bien travaillé. Et pourtant, j'ai bien aimé mais ça ne révolutionne pas du tout le genre.

Quand j'ai eu terminé ma lecture, je me torturais pour savoir si j'allais lire les autres tomes ou pas car mine de rien, l'histoire n'est pas complète sans la lecture des autres. Problème : les autres protagonistes ne m'ont pas du tout donnée envie d'en savoir plus sur eux. du coup, j'ai été lire les spoiler pour connaître le final de chaque tome et de ce que j'ai vu, je vais me limiter là pour le moment.
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Un moment très agréable mais une trame qui reste un peu floue.



On commence par remercier Nathan Jeunesse et Syros pour ce service de presse, et à les féliciter de chercher l'originalité dans leurs parutions.

J'ai bien aimé ce roman. J'ai passé un bon moment. Et au sortir de ce premier tome (premier pour moi, car il n'y a pas d'ordre pour les lire, on n'est pas non plus obligés de tous les lire car chacun se suffit normalement à lui-même) je vois bien l'intérêt du principe "original" de la saga.



En effet, chaque héros d'un tome nous livre son histoire, et son aventure vers un but commun, rejoindre l'auteur d'un mystérieux message reçu via un jeu vidéo genre MMORPG dont il est l'un des administrateurs, appelant tous les "experts" du jeu à le rejoindre à un rendez-vous précis à Paris, afin de mettre fin au chaos engendré par le virus qui tue tout le monde.

Tout le monde ? Non, pas tout à fait. Visiblement, seuls les adolescents passent au travers du virus. Pas d'adultes ou presque dans cette histoire, et pas non plus d'enfants de moins de 15 ans. Pratique de n'avoir plus que des adolescents pour une histoire écrite pour eux ^^.

Finalement, chacun des 4 personnages se connaît probablement, dans le jeu en tout cas, via un pseudo et un avatar, et leurs rencontres IRL peuvent s'annoncer décevantes ou surprenantes. Ils vont avoir envie de se fier à ce qu'ils pensent connaître de leurs camarades, sans savoir s'ils sont sincères ou si leur personnage dans le jeu était le reflet de leur vraie personnalité. Toujours est-il qu'ils visent tous les 4 le même objectif, rejoindre Kronos à temps pour accomplir leur mission, et ils n'ont aucune idée du degré de sérieux de ce "rendez-vous pour sauver le monde".

Alors j'ai bien aimé oui, mais il y a quand même quelques petites choses qui m'ont perturbée.

D'abord, Kori (Koridwen, l'héroïne de ce tome) passe un peu vite de la gentille fermière qui trait les vaches à Lara Croft. Ok elle a subi une sorte "d'entraînement" en jouant compulsivement à WOT, mais entre faire évoluer un perso virtuel et le devenir, il aurait du y avoir tout un monde. Ben là, dès qu'elle se décide à quitter sa Bretagne natale pour rejoindre l'émetteur du rendez-vous à Paris, elle passe immédiatement en mode warrior de la survie. Ca manque un peu de crédibilité.

Ensuite, l'ensemble me paraît toujours un peu flou, même à la fin du livre. C'est quoi ce virus ? Il sort d'où ? Comment s'est mise en place cette hierarchie militaire, que craignent les survivants au juste ? Peut-on envisager un futur ou nos adolescents risquent-ils toujours de contracter le virus ? Que fait exactement ce virus ? Et pourquoi les survivants se tapent-ils sur la gueule au final ?

Beaucoup de questions qui restent en flottement tout au long de la lecture. On ne comprend pas bien tous les tenants et les aboutissants, tous les enjeux, tous les risques encourus. C'est dommage, je pense que ça aurait rajouté du suspens et un peu d'angoisse bienvenus. La fin du roman apporte pourtant quelques réponses, mais certaines auraient pu être révélées avant, histoire qu'on ne passe pas tout le livre dans un flou un peu brouillon.

Bon, cela dit, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Koridwen est une jeune fille attachante, malgré son manque de crédibilité, et l'histoire est prenante. Elle se joue de tous les dangers un peu trop facilement, mais il semblerait qu'une bonne étoile (sa grand-mère, sorcière bretonne) veille sur elle et la tire de tous les mauvais pas. Elle apprend très vite à se méfier des autres, par contre, quand elle décide de faire confiance (sur quels critères ? On ne sait pas trop) c'est à fond. Ainsi, soit les autres sont "de vrais amis" tout de suite, soit ils sont tout de suite "l'ennemi à abattre" (oui oui, la petite fermière donne très vite la mort au fusil, et bien sûr c'est une super gachette tout de suite).


Les pages défilent vite, pris comme on est dans l'histoire, et lorsqu'on rencontre l'un des trois autres personnages qui nous livreront leur histoire dans les autres tomes, il s'installe comme un intérêt accru, une envie de tout décrypter pour en apprendre plus. Quand on a rencontré Jules dans ce tome, le premier des trois à intervenir, j'étais au taquet, à l'affût du moindre indice qui me permette dans savoir plus sur lui, sur eux, sur ce qui va leur arriver. On estime d'emblée qu'il est digne de confiance, et seul l'avenir nous dira si on a raison.

L'écriture de Yves Grevet est très fluide, même si je n'affectionne guère le présent de narration et la première personne du singulier, il me semble que pour cette saga, c'était le bon choix. Les phrases sont souvent courtes et percutantes, et reflètent bien l'état d'esprit d'un adolescent pris dans la tourmente.

Le livre bénéficie d'un très bon rythme, avec du suspens, et de l'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer.

J'espère pourtant que la lecture de Jules, l'autre tome en ma possession, m'en apprendra davantage sur ce virus, ses causes et ses effets, et sur les dégats directs et collatéraux qu'il a engendré, car je reste un petit peu sur ma faim.



Cali
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Koridwen tente de sauver le monde après qu'un virus a détruit presque toute la population. Dans ce monde post apocalyptique, elle va écouter le message de sa grand-mère qui croit en elle et en ses pouvoirs et un mystérieux Khronos, maître du temps et du jeu vidéo WOT (warrior of time) qui envoie un dernier message aux experts du jeu avant que tout s'arrête : ils doivent se retrouver devant la plus ancienne horloge de Paris le 24 décembre pour remonter le temps, sauver le monde du virus.
Koridwen décide malgré ses doutes de quitter sa Bretagne et de partir pour Paris en tracteur.
Un roman d'aventures dystopique, post apocalyptique qui mêle aventures et poésie des vieilles légendes bretonnes
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