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Quel prix devra payer la fille d'un Dieu pour s'affranchir du pouvoir tyrannique de son père et de sa famille détraquée ?

Sur le mont Eremion, cinq soeurs attendent la visite de leur père, le dieu Ur-Orio.
Cloîtrées et isolées chacune sur leur territoire, elles n'ont que rarement l'occasion de se parler. Aussi, la visite annuelle de leur père revêt-elle toujours un caractère spécial à leurs yeux. le désir de s'accaparer son attention exacerbe alors leur rivalité.
Une année, Père ne vient pas. Un tragédie pousse les deux soeurs cadettes, Caelynn et Riveline à quitter le mont Eremion et à fuir, chacune de leur côté.
Apprenant que Riveline attend un enfant, Caelynn décide de la rejoindre pour l'avertir des sombres projets de leurs aînées, les jumelles Folie et Nécromancie.

J'ai bien aimé ce récit où la manipulation est au premier rang.
La Morsure des Roses est un conte sombre et cruel, une tragédie digne de Shakespeare, dans laquelle les personnages sont des marionnettes dont l'auteur tire les fils avec une belle imagination.
Christophe Guillemain explore le pouvoir de la manipulation, que certaines personnes peuvent exercer sur d'autres. Que ce soit dans le ventre d'une montagne aux premiers âges de la vie ou sur l'échiquier politique, à l'échelle d'un royaume, l'auteur décrit le processus de l'emprise et ses conséquences avec beaucoup de talent.
L'écriture est belle, le style parfois recherché pour accentuer le côté dark fantasy.

C'est un roman que je conseille à celles et ceux qui ont envie de lire autre chose que ce qui est habituellement proposé.
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Quand la mythologie marvelienne nordique rencontre la poésie burlesque baroque, voici la petite surprise que nous réservent Mnémos et Christophe Guillemain en cette rentrée littéraire de septembre. Je remercie énormément l'éditeur pour l'envoi de ce roman qui m'a fait découvrir une superbe plume et un sacré univers !

Dès sa splendide couverture Cyrielle Foucher donne le LA, nous sommes en présence d'un conte burlesque, d'un conte baroque aux allures de pantomime, mélangeant commedia dell'arte et ambiance mythologique, sur un ton un peu cruel voire macabre. Tout un programme ! Programme auquel Christophe Guillemain, c'est fort joliment astreint avec une plume d'emblée poétique, intrigante et mystérieuse des plus séduisantes, et un rythme narratif soutenu et entêtant permettant de boucler cette étrange histoire en moins de 300 pages. Joli tour de force !

Un peu comme chez sa conseur Yuki Kaori (Comte Cain, Ludwig, Devil's Lost Soul…), Christophe Guillemain entreprend de mettre en scène ici, ce sont les mots, une sorte de tragi-comédie macabre, en mode conte cruel, où il nous emmène déambuler dans les allées de bosquets ressemblant à ceux du Versailles de Louis XIV mais avec une jeune demi-déesse inquiète pour sa soeur enceinte car leurs propres soeurs aînées les menacent, et leur père le Roi des dieux, ne fait rien. Tragédie en devenir, ce roman est à la fois un roman d'aventure, un roman d'ambiance, un roman mythologique et un roman de société. L'auteur parvient avec sa plume étrange et entêtante à évoquer avec des images puissantes la tragédie des familles dysfonctionnelles, des parents démissionnaires, des séparations, des jalousies, etc. C'est fort !

J‘ai adoré plonger dans cet étrange décor qui a tout des décors de théâtre. J'ai vraiment eu l'impression de me déplacer avec crainte dans les bosquets du château de Versailles baroque d'autrefois, avec la peur de me faire éliminer à chaque tournant. J'ai aimé ces personnages se cachant derrière des masques, des masques un peu fou, qui comme dans Karakuri Circus semblent joyeux mais cachent une belle noirceur. Il bâtit aussi un univers de dupe et de saltimbanques un peu avec ces demi-déesses aux pouvoirs étranges et macabres : folie, nécromancie… et leurs marionnettes – automates rappelant les robots d'Asimov dans leurs lois et la crainte de leurs déviance. C'est vraiment un roman inquiétant. D'ailleurs l'auteur n'hésite pas à utiliser sa langue fort musicale pour se montrer très cru dans la violence parfois, empruntant au registre de la Dark Fantasy avec frayeur.

Je me suis donc totalement laissée porter par les aventures de Caelynn, sorte de chevaleresse des temps modernes, ou plutôt des temps baroques revisités par l'auteur. Ce fut une héroïne comme je les aime, courageuse mais pétrie de faiblesses qu'elle assume et contre lesquelles elle lutte, qui aime énormément sa famille, ou plutôt sa soeur aînée, mais qui a aussi un puissant désir d'émancipation et de liberté face à ce père peu présent et pourtant oppressant tout de même. Il y a d'ailleurs d'étranges développements autour de ce père et de ses relations avec ses compagnes, ses filles, son fils disparu de manière singulière, qui vient tirer sur une corde sensible chez nous et nous fait nous interroger sur cette figure paternelle. J'ai beaucoup aimé cette étrangeté !

Ce ne sont pas les seules belles trouvailles de l'oeuvre. J'ai adoré l'ambiance mythologique avec demi-dieux, monstres, pouvoirs macabres. J'ai adoré le mélange de cette mythologie avec un pantomime de théâtre comme dans les commedia dell'arte italienne. Ce fut magique de me retrouver à nouveau dans cet imaginaire des jardins de Versailles un peu en mode survie. J'ai trouvé la lecture particulièrement plaisante et rebondissante, pleine de mystères et de singularités. J'ai notamment encore plein de questions sur le père de nos demi-déesses, ses pouvoirs, ses attributions et encore plus sur son fils disparu et son rôle auprès de ces étranges automates qui semblent se poser en observateur témoin des luttes jalouses qui se déroulent entre les 5 soeurs.

N'eût été cette fin un peu rapide et cette impression de n'avoir qu'effleuré le temps d'une aventure ce si riche univers, cette lecture aurait pu être un coup de coeur tant j'en ai aimé l'originalité, la folie et la poésie sur cette ambiance sombre, macabre et pourtant burlesque.

Sémillante lecture, La Morsure des roses m'a vraiment surprise et a réveillé chez moi ce goût pour les plumes bondissantes et les ambiances venant me troubler. Conte cruel baroque d'inspiration aussi bien italienne, versaillaise que nordique avec ce roi dieu sosie d'Odin, ce fut une aventure riche, perturbante, sombre et dérangeante, venant gratter avec poésie des couches d'épiderme touchant à notre intime, à nos relations avec notre propre cellule familiale sous couvert d'un imaginaire très poussé, voire loufoque. Sorte de Lewis Carroll des Temps Baroques, Christophe Guillemain m'a donné envie de m'intéresser de près à sa production et s'il était tenté plus tard de retourner dans cet univers par une autre porte, je serais assez tentée.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un grand merci aux éditions Mnémos et à Babelio pour cet ouvrage reçu dans le cadre de la Masse Critique "Mauvais genres".
"Il était une fois dans un lointain royaume,.." voilà comment aurait pu commencer ce conte de fées moderne où les fées sont en fait des soeurs maléfiques nées d'un Père Dieu Tout Puissant.
Mais nous n'avons pas là un conte de fées d'Andersen ni de Grimm ni de Perrault. Loin de là, même si j'ai eu l'impression à certains moments de me retrouver chez la reine de coeur d' "Alice au Pays des Merveilles".
J'ai lu ça et là le mot "baroque" pour qualifier l'atmosphère de ce roman. Et c'est effectivement le terme qui convient le mieux, associé aux termes "décalé", "sombre" et (je dois l'admettre) jouissif. Parce que oui, c'est assez jouissif de lire ce genre de romans qui déroute, qui surprend, qui arrive à provoquer quelques grimaces à la lecture de certaines scènes.
Et dans tout ce tourbillon de dépravation ,de folie et de mort, une touche d'Humanité qui se bat à corps perdu contre ses démons, contre l'Abject Innommable. Cette Humanité qui apporte lumière et espoir dans un univers qui, disons le clairement, part en cacahuètes dans tous les sens.
Une belle découverte. Un très agréable moment. Merci
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Dans "La morsure des roses", Christophe Guillemain élabore une mythologie passionnante autour d'un dieu tout-puissant, Ur-Orio et de ses cinq filles, les unes plus cruelles et dangereuses que les autres. Sauf peut-être la plus jeune, Caelynn qui se retrouve prise entre les injonctions d'un père qu'on devine manipulateur et trompeur, et son propre besoin irrépressible de protéger l'enfant à naître de l'une de ses soeurs. Mais ses soeurs immortelles sont prêtes à tout pour l'en empêcher.
Un roman initiatique au féminin, doublé d'un conte macabre (bien bien dégueu parfois 😅) qui m'a beaucoup amusée : mensonges, aventures musclées, créatures d'outre-tombe, spectres ou vermine grouillante, Caelynn n'est pas au bout de ses peines au milieu des luttes de pouvoir qui déchirent sa famille. de révélations en combats mortels, on découvre un univers à la construction soignée et complexe, original et terriblement addictif. Vous noterez en passant que l'objet-livre est sublime ce qui contribue à rendre cette lecture absolument délicieuse !
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Dans un royaume lointain, Caelynn cherche à rejoindre sa soeur, la reine Riveline. Elle est enceinte de son premier enfant et sa vie est menacée par leurs soeurs ainées. Elles sont les filles du dieu Ur-Orio. Mais sur place, Caelynn n'est pas accueillie comme elle l'espérait. Sa soeur la fuit et semble même la craindre…

J'avais beaucoup aimé le dernier roman de Christophe Guillemain, L'enterrement des étoiles. Une fois de plus, il surprend son lecteur avec un univers inclassable. Il fait de son roman de fantasy un genre de conte. Tout est poétique et cruel. J'ai vraiment eu cette sensation de lire un conte dans lequel les fées sont bien cruelles. Il faut donc se laisser porter par sa plume si particulière et le laisser nous mener vers des contrées merveilleuses.

Dans ce roman, la magie côtoie le pire. le début du roman est une sorte de réécriture d'Alice au Pays des Merveilles. Caelynn prend la place d'un pion et ne le quittera plus car c'est ce qu'elle est en définitive au yeux de sa soeur Riveline. Certains passages sont très sombres, peuplés de créatures démoniaques et terribles. La quête de Carelynn qui est de faire tomber ses aînées, si cruelles, est entrecoupée de chapitres dans lesquels on en sait plus sur son enfance. le père tout-puissant prend la figure d'un ogre qui aurait corrompu ses filles.

Quant à Caelynn, elle reste terriblement humaine face à ses soeurs dotées de pouvoir étranges. Les sortilèges, les labyrinthes, les épreuves seront nombreuses pour cette jeune fille qui perd finalement son innocence dans cette terrible aventure.

Avec « La morsure des roses », Christophe Guillemain parvient une fois de plus à nous surprendre grâce à une plume poétique et une histoire terrible et merveilleuse.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le dieu Ur-Orio a cinq filles qui vivent recluses sur le mont Eremion. Il ne les visite qu'une fois par an, prétextant avoir toujours beaucoup à faire dans le reste du monde soumis à des conflits perpétuels. Or, le jour où leur précepteur, le chevalier des Roses est retrouvé pendu, Caelynn et Riveline savent qu'elles ne sont plus en sécurité en ces lieux et décident de reprendre leur liberté. Chacune va suivre, pendant un temps, son propre chemin jusqu'à ce que Caelynn fasse l'amère expérience de ne pouvoir complètement échapper à son destin. Alors pour sauver celui de sa soeur, en contrecarrant les plans machiavéliques de leurs aînées, elle s'est à nouveau mise en route en espérant arriver à temps. Mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Avec La Morsure des Roses, Christophe Guillemain nous immerge dans un univers mythologique qu'il a bâti en s'inspirant des mythes gréco-romains. On y retrouve l'ombre du dieu Ur-Orio qui, par bien des égards, ressemble à Zeus, notamment dans sa nature volage et son caractère fourbe. Ainsi, lui aussi n'hésite pas à changer d'apparence pour séduire et/ou abuser les humaines, les déesses ou les géantes qu'il convoite. de même, son obsession de garder à l'oeil et sous sa coupe son précieux sang dissimule en réalité cette même crainte qui habitait Cronos et Zeus, d'être trahi par sa progéniture.

En outre, si les deux dernières de cette fratrie sont de simples humaines sans aucun pouvoir, il en va bien différemment pour les trois aînées qui disposent, elles, d'un héritage divin leur conférant des capacités hors normes. En effet, par sa qualité de géante, Llybia possède une force incommensurable faisant d'elle une farouche alliée ou à contrario, une impitoyable adversaire. Quant aux jumelles, elles demeurent les plus redoutables des cinq puisque Nifère est une nécromancienne et Eluria est la reine des fous qui commande aux oiseaux et aux lézards. En conjuguant leur force, elles n'ont donc aucun mal à persécuter leurs cadettes humaines pour les empêcher de s'accomplir et d'enfanter.

Ainsi, en suivant le sillage de ces dernières, on se retrouve en but à des hordes de morts-vivants, bien décidés à sonner la dernière heure des deux jeunes femmes et à tutoyer la folie qui s'empare des esprits sous la pression mentale divine.

La Morsure des Roses est donc un récit de dark fantasy qui nous entraîne dans le dédale d'un monde crépusculaire cherchant à aliéner ses protagonistes en les plongeant dans une sorte de névrose teintée de psychose.

La Morsure des Roses est un conte sombre et cruel qui touche à l'intimité des liens familiaux. C'est une histoire touchante à travers cette héroïne qui s'accroche contre vent et marée à sa mission. Elle fait preuve d'une vraie sororité à l'égard de Riveline tout comme Nifère avec Eluria, d'ailleurs.

Avec La Morsure des Roses, Christophe Guillemain s'affranchit à nouveau des codes classiques de la fantasy pour nous conter le destin de héros atypiques évoluant dans un univers travaillé... plus sur Fantasy à la Carte.







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La Morsure des Roses est un roman qui me tentait beaucoup depuis sa sortie en 2023 et le résumé s'avérait des plus alléchant. C'est grâce à la dernière Masse Critique Babelio en date que j'ai pu enfin découvrir ce récit. Je remercie d'ailleurs grandement Babelio et les éditions Mnémos pour l'envoi et la lecture de ce titre qui m'a beaucoup plu.

Caelynn cherche à contacter sa grande-soeur Riveline devenue reine d'un royaume mortel pour l'avertir qu'un grand danger pèse sur elle et sur son enfant à naître ! En effet, deux de leurs demi-soeurs, des jumelles, ne souhaitent en aucun cas que leurs soeurs ne poursuivent la lignée de leur divin père Ur-Orid. Caelynn va alors chercher le soutien de leur autre soeur, Llhybia, coincée entre les deux factions. On assiste à une véritable rivalité dans la fratrie, à une fracture où les vérités effroyables blessent ! Qui croire ? Les jumelles revanchardes ou le père au-dessus de tout ? Entre jalousie, malheurs, secrets, destruction, douleur et vengeance !

J'ai apprécié le personnage de Caelynn, née d'une mère mortelle, qui est la plus jeune de la fratrie, si courageuse, qui a perdu qui a perdu tous ceux qu'elle aimait à cause de ses soeurs et de son père. Il y a ensuite Riveline, elle aussi née d'une mère mortelle d'où la proximité entre elle et Caelynn, cette dernière a refait sa vie loin de tout, enceinte et cache un lourd secret. Vient ensuite Llhybia, fille d'une géante, impressionnante par sa taille, solitaire et guerrière. Et n'oublions pas les jumelles, les deux aînées nées d'une reine aux certains pouvoirs : Nifère, la nécromancienne et Eluria, la patronne des fous capable de se métamorphoser.

Ce que j'ai aimé, c'est de voir tous ces petits éléments à connotation mythologique, grecque pour être plus précise. J'y voyais des clins d'oeil : Ur-Orid m'a clairement fait pensé à Zeus, à ses innombrables frasques avec des femmes, ses nombreux enfants ; le fis forgeron peut faire penser à Héphaïstos... Ce que je pourrais reprocher à ce roman, c'est d'être beaucoup trop court, j'en aurais voulu plus. Sans compter qu'il se révèle y avoir un côté très malsain et de l'inceste, et je ne m'attendais pas du tout à cette prise de risque.

En bref, un récit très particulier, à la fois malaisant, mélancolique et dramatique, que j'ai beaucoup apprécié ! L'auteur s'inspire clairement de la mythologie grecque, des petits éléments à droite à gauche y faisant penser sans les nommer directement ou les comparer et cet aspect-là m'a plu. le récit nous apparaît comme un conte, une tragédie familiale, où des soeurs s'affrontent, sous le "regard" de leur divin père, au centre de la discorde. L'écriture est très plaisante, je n'ai pas boudé mon plaisir. Un roman très intéressant qui ne laisse pas indifférent !
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Nous voici sur le mont Eremion, avec 5 soeurs,filles du Dieu Ur-Orio.
L'une est nécromancienne, l'une reine de la folie, l'une Géantes, et les deux dernières sont humaines. Chacune a vécu isolée dans son domaine sur le mont Eremion. Leur père leur rend visite une fois par an, et le précepteur des roses plus régulièrement afin de leur apprendre le monde humain et ses coutumes.
Seulement un jour, Ur Orion ne vient plus, et le précepteur des roses est assassiné par les jumelles nécromancienne et reine de la folie.
Caelynn,la plus jeune humaine,décide de s'enfuir avec sa soeur Riveline. Caelynn refait sa vie avec son compagnon qui finit aussi par être assassiné par les jumelles. Riveline,elle, parvient a devenir reine et attend un enfant. Caelynn décidé d'aider sa soeur et de protéger l'enfant des soeurs jumelles qui veulent attenter a sa vie....
Mais quelles sont les raisons de leurs actes? Pourquoi vouloir réduire la lignée a néant ? Quels en sont les enjeux ?
A la cour, ne faites confiance à personne,tout est intrigué entre pouvoir et royauté. Quo est vraiment UrOrion et quel est son but?
Nous découvrirons de plus en plus d'informations au fil de ce roman, l'auteur va nous surprendre,nous emmener la où nous ne devrions jamais être. La vision de caelynn sur la vie et son père est telle la bonne? Ou a t'elle été trompée ?
Christophe Guillemain ma surprise jusqu'à la fin de cette histoire. La plume est fluide et poétique, bien que parfois on frôle le dark fantasy car certaines scènes sont assez rudes.
Nos héroïnes ont toute un tempérament bien ancré et souhaitant s'émanciper dans ce royaume ou la vérité va percer mais pas de la manière dont vous vous y attendrez! Un fond de vérité de société demeure au fil de cette histoire et la conduit au travers d'un roman dark fantasy et tragique bien articulé... Vous laisserez vous tenter?
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J'avais découvert l'auteur avec "L'enterrement des étoiles", que j'avais beaucoup aimé. Je me suis donc lancée avec confiance dans "la morsure des roses".
J'ai atterrie dans l'histoire de Caelynn, une jeune fille partie (re)trouvée sa soeur pour sauver son enfant. Accompagnée d'un drôle d'automate, elle arrive dans une Cour un peu surréaliste, qui n'est pas sans rappeler les situations étrange d'une Alice au pays des merveilles. Sans dévoiler trop de détails - la quatrième de couv' s'en charge déjà beaucoup, groumph - on en apprend au fur et à mesure un peu plus sur cette sororité pour le moins tordue, et sur l'histoire de leur famille. Famille qui a également ses secrets inavouables, et l'ouvrage aborde quelques tabous sordides au passage. Comme quoi, les familles divines ne sont pas exempts d'horreurs...
C'est au final un roman que j'ai beaucoup aimé, et qui m'a accroché jusqu'à la dernière page. J'y ai retrouvé un univers grandiose et doux-amer comme dans "L'enterrement des étoiles", et une densité de récit qui m'a enchanté.
J'aime décidément beaucoup les créations de Christophe Guillemain ! Vivement les prochaines !
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Titre ~ La morsure des roses
Autrice ~Christophe Guillemain
Genre ~ Fantasy
Note ~ ⭐️⭐️⭐️⭐️ /5

Avis ~ J'ai adoré ce bouquin ! Cependant, j'estime que la maison d'édition devrait mettre des warnings, car ça parle d'un sujet très très fort. Ce qui peut mettre mal à l'aise certain lecteur-trice.
L'histoire à côté conte, un peu mythologie, que je trouve vraiment agréable à lire de pas son univers et l'intrigue. Ça m'a fait penser à la mythologie grecque, mais aussi aux contes de fées originaux qui sont assez sombres. Et ça se ressent au fils de l'intrigue. Je ne m'attendais pas du tout à ce que soit aussi tragique et cruel.
Il est rare que j'apprécie les héroïnes très naïves qui se font avoir facilement, ou qui ne se doute de rien. Cependant, Caelynn a une personnalité très généreuse qui souhaite que le bonheur des autres, et avec son côté combattant, elle contrebalance sa naïveté.

Avis complet sur le site L-Echo Littéraire, section Blog --> Fantasy
Lien : http://www.lecholitteraire.c..
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