Gaspard et Lisa à Tokyo

Je n'ai pas beaucoup lu les Gaspard et Lisa, mais j'ai l'impression, à comparer certains albums du début des années 2000 et ceux de ces dernières années, qu'Anne Gutman et Georg Hallensleben ont fait le tour de la question et devraient peut-être bien lâcher l'affaire.

La couverture de Gaspard et Lisa à Tokyo est jolie, bon, oui, mais c'est à peu près tout. Et puis ça n'a rien de neuf. Les dessins m'ont paru moins travaillés que dans d'autres albums et le scénario est franchement réduit à quia : Gaspard et Lisa sont à Tokyo, ils visitent la tour de Tokyo et vont voir la statue du chien Hachiko (original, le parcours), Gaspard se perd, Lisa le cherche, etc. C'est très plat, et même ce qui devrait constituer la grande péripétie de l'album ne suscite guère d'intérêt. le seul point positif, c'est de voir que Lisa, au lieu de chercher Gaspard, s'amuse ici et là. C'est là qu'on remarque que les dessins restent complémentaires du texte avec un léger décalage, comme d'habitude (mais moins que d'habitude, il me semble), et pas seulement utilisés comme de simples illustrations.

C'est pas désagréable, mais vraiment sans plus. Franchement, était-il besoin de ce trente-deuxième album, alors que le vingt-deuxième était déjà consacré à un voyage au Japon ? J'en doute fort.

La série d'Anne Gutman, Gaspard et Lisa, figurait en bonne place chez la maman de Gaspard petit fils N°2. Mais chez Papou pas de Gaspard, c'est chose faite grâce à Babelio et Masse Critique pour enfants. Je suis aussi nouveau grand oncle d'un petit japonais difficile de ne pas choisir Gaspard et Lisa à Tokyo ( dont la maman est Lissa).

Le graphisme est très beau, très lumineux aux couleurs flamboyantes, traduisant bien une certaine culture japonaise, celle des grandes villes.
Se perdre à Tokyo fut mon cauchemar quand je faisais de longue sortie en Jogging. pas un seul étranger, pas une seule pancarte sous notre alphabet, toutes les rues se ressemblent, prudent j'emportais jamais un parapluie mais toujours une adresse pour que je me perde pas en chemin,, et éviter l'ambassade.
Mais les Gaspards sont forts.
L'accueil du livre a été moyen chez mes crevettes bretonnes de 4 à 7 ans, qui ne pratiquent pas les grandes villes. ells ont adoré les kimonos, et surtout ma démonstration, j'ai sorti le mien, plus que ravies !
La fin est pleine de tendresse, mais la tension qui était celle de Lisa à l'idée de perdre Gaspard, ne les a pas trop ému.
« Je suis comme Hachico je t'attendrai toute ma vie », glisse Lisa à Gaspard.
Mais je crois qu'elles ont eu un faible pour Lisa l'héroïne

Gaspard (chien noir avec une écharpe bleue) et Lisa (chienne, blanche, avec une écharpe rouge) sont deux bull terriers qui vivent de courtes aventures à travers le monde...
Dans celle-ci on découvre rapidement la ville de Tokyo, sa grande tour qui ressemble à la tour Eiffel, les photomatons japonais, les sumotori... on fait un petit tour dans la culture japonaise avant de s'arrêter sur la jolie histoire d'Hachiko : le chien qui a attendu son maître décédé à la gare pendant des années !
Des dessins au style peinture à l'huile assez poussés bien que difficilement abordables par des enfants (je pense !) mais une chute émouvante, qui ne laissera pas indifférent.

J'ai été déçue car je pensais que c'était un livre avec de vraies photos du Japon derrière les personnages, pour illustrer l'histoire. Non je ne connaissais pas cette série pour enfants... ceci expliquant cela, n'est-ce pas ?

Enfin, ce sont plutôt des aquarelles, comme des esquisses du paysage japonais. Cela permet sans doute de faire travailler son imagination par la suite.
Néanmoins, l'esprit de la culture japonaise se fait ressentir et c'est un bon point !