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Les Sorcières du Beffroi tome 1 sur 6
EAN : 9782092506646
140 pages
Nathan (07/04/2005)
3.78/5   18 notes
Résumé :
Comment se débrouille-t-on quand on est une sorcière bannie de son île (pour cause d'impertinence et de bêtises en tout genre) et condamnée à vivre parmi les humains pendant cent ans ? Pour P'tit Boudin et Grande Greluche, il ne va pas être facile de s'accommoder de cette effroyable punition. À moins que leur exil forcé dans le petit village de Tramper's End et leur rencontre avec le sympathique vicaire Tobie Babbercorn ne les entraînent dans de nouvelles aventures ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A tout seigneur, tout honneur, laissez-moi vous présenter les deux héroïnes de cette série, qui n'est hélas plus éditée par Folio Cadet (et moi qui croyais que les sorcières avaient le vent en poupe). P'tit Boudin au joli teint verdâtre et Grande Greluche à la douce chevelure mauve sont des bas rouges, c'est à dire des sorcières de plus de cent ans. Elles étudient vaillamment pour obtenir leurs bas verts, puis leur bas violets, qui feront d'elles des sorcières capables de lancer les pires sortilèges qui soient.
Seulement, c'est là que le bas blessent. Etudier, c'est ennuyeux, surtout quand la reine des sorcières est une mégère diplômée. Les deux meilleures amies vont donc lui jouer un tour pendâble et être lourdement sanctionner : elles sont privées de bal à Halloween, ce qui est une des pires sanctions qui soient. Qu'à cela ne tienne : elles se vengent. Qu'à cela ne tienne (bis) : elles sont bannies de l'île des sorcières, et obligées de vivre dans le monde des humains.
Ce n'est pas sans leur inspirer des craintes, vite résorbées :
- On va devoir vivre avec les humains, désormais. Ils vont probablement nous brûler.
– Ils n'ont pas brulé de sorcières depuis des siècles, grosse bêtasse ! rétorqua Grande-Greluche. D'ailleurs, la plupart d'entre eux ne croient même plus en nous.
Bien au contraire, elles trouvent refuge dans un beffroi, et elles sympathisent avec le vicaire, le charmant et maigrelet Tobbie, martyrisé, ainsi que l'ensemble du village, par Violette, cousine du pasteur. Celle-ci a tout de l'ogresse, puisant ses forces dans la terreur qu'elle inspire à tous ceux qu'elle côtoie. Parfois, je me suis dit qu'il n'était pas crédible que tout un village obéisse au doigt et à l'oeil à une telle monstresse, même si elle n'est pas sans rappeler certaines créations de Roald Dahl. Néanmoins, nous sommes dans un conte, et cela justifie certains effets grossissants – que certains auteurs pour adulte n'hésitent pas non plus à employer.
Je dois dire que les sorts des deux sorcières font merveilles, et qu'elles sont particulièrement douées pour mener à la baguette balais et autres serpillères. Elles ont aussi des talents d'auteurs-compositeurs hors pairs, et un sens aigu de la mise en scène. Et si elles étaient déjà convaincues que l'amitié entre sorcières étaient possibles, elles s'aperçoivent qu'avec de gentils humains, ce n'est pas mal non plus.
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Avouez que quand on dit « sorcière », il y a tout un tas de stéréotypes qui nous viennent en tête. Parfaitement madame, des clichés injustes et malheureux ! Qui a dit qu'une sorcière devait être moche, avec un nez pointu, des chaudrons à gogo, un balai volant et un chat noir ?! Kate Saunders sûrement. Ses sorcières du beffroi sont des stars outre manche, elles ont même une série télévisée, excusez du peu. de quoi faire rougir Harry Potter, je vous le dis. Mais qui sont donc ces sorcières ?

P'tit boudin et Grande Greluche sont amies depuis le berceau. A deux, elles font les quatre cents coups et chez les sorcières c'est pas commode. Mais un jour, leurs bêtises vont trop loin et la reine des sorcières décident de leur infliger la sentence ultime : l'exil. Voilà donc nos deux comparses sans maison et sans grimoire. Loin de se plaindre, elles trouvent refuge dans le clocher d'une église et se lient d'amitié avec le pasteur et le vicaire. de catastrophes en catastrophes, les deux sorcières libèrent le village d'une affreuse tyran et se font accepter de toute la communauté. Mais pour rester dans le beffroi, elles doivent faire une grande promesse : devenir gentilles. Y arriveront-elles ? Rien n'est moins sûr.

Kate Saunders nous livre là une histoire tout en humour, jamais effrayante, toujours pétillante. Dire que l'on s'attache aux deux sorcières est encore bien loin de la réalité : on les adore. Tous les personnages sont très bien décrits, et les situations toujours pleines de rebondissements. Bref, on ne s'ennuie jamais avec P'tit boudin et Grande Greluche, et c'est tant mieux.

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J'ai lu cette série lorsque j'étais au collège. Je l'avais découverte par hasard au CDI et j'avais tout de suite aimé les aventures de Grande-Greluche et P'tit boudin, deux sorcières complètement délurées qui après s'être fait bannir de leur île pour avoir manquer de respect à leur reine, trouve refuge dans le beffroi d'un petit village anglais. Cette série est pleine d'humour et on ne s'y ennuie pas un seul instant avec les bêtises de ces deux sorcières. Dans ce premier tome, on suit l'arrivée de Grande-Greluche et P'tit Boudin à Tramper's End où elles font la rencontre du vicaire Tobie Babbercorn. Les deux sorcières tentent comme elles le peuvent de s'adapter à leur nouvelle vie parmi les humains mais ce n'est pas toujours facile pour elles de rester sage… D'autant plus que le village de Tramper's End n'est pas si tranquille que ça et elles meurent d'envie de mettre les pieds dans le plat…

« Les Sorcières du Beffroi » est une série qui convient parfaitement aux plus jeunes. Elle est facile à lire et vraiment drôle. Elle permet de passer un très bon moment de lecture et de détente et saura sûrement plaire autant aux petits qu'aux grands. Parce que même aujourd'hui je continue à prendre énormément de plaisir à relire cette série et je ris autant devant les gaffes en série de ces deux sorcières bien différentes de celles que l'on rencontre habituellement dans les livres de contes…
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'une sorcière reçoit ses bas rouges et son grimoire magique de Bas-Rouge lorsqu'elle atteint l'âge de cent ans. A deux cent ans, les bas deviennent verts et le grimoire s'épaissit. Enfin à l'âge de trois cent ans, une sorcière est élevée au rang de Bas-Violet ; elle peut alors s'en donner à cœur joie et jeter les sorts les plus fielleux qui soient.
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Comme son nom l'indiquait, Grande Greluche était une grande bringue sèche comme une trinque, avec une figure grise toute fripée, des yeux rouges comme des tisons, un long nez crochu qui rejoignait son menton et une tignasse mauve coiffée en pétard. P'tit-Boudin, elle, était trapue et ventrue. Avec ça, elle avait une bouille vert fluo qui brillait dans le noir, un gros nez en patate hérissé de verrues et elle était chauve comme un caillou ; aussi portait-elle une longue perruque bleue pour se tenir le crâne au chaud.
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- On va devoir vivre avec les humains, désormais. Ils vont probablement nous brûler.
- Ils n'ont pas brulé de sorcières depuis des siècles, grosse bêtasse ! rétorqua Grande-Greluche. D'ailleurs, la plupart d'entre eux ne croient même plus en nous.
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