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EAN : 9782205066937
160 pages
Dargaud (16/01/2015)
3.56/5   48 notes
Résumé :
Présentation de l'éditeur

Une histoire incroyable d'une guérilla entre gamins, menée par des jumeaux aux pouvoirs divins.

Mark, spécialiste américain en explosifs, accepte un job dans un pays d'Asie du Sud-Est pour le compte de la CIA. De l'argent facile. Mais il se retrouve embarqué dans une guérilla improbable et surréaliste entre l'armée locale, aidée par son collègue américain, et une bande de gamins, menée par deux jumeaux appelés ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais découvert Asaf Hanuka au travers de sa série K.O. à Tel Aviv, excellente série à l'humour noir et cynique, introspectif également.
Dans les allées du festival d'Angoulême 2015, j'eus l'agréable surprise (et le privilège) de le découvrir avec son frère jumeau Tomer, présenter la BD le Divin. Pas d'hésitation, je me procurais alors l'ouvrage avec double dédicace… pour découvrir cette histoire inspirée d'un fait réel et scénarisée par Boaz Lavie.
Mark est ingénieur, expert en explosif, et n'attend qu'une chose : obtenir sa mutation à Dallas. Lui et sa femme sont sur le point de fonder une famille et espèrent le faire sous de meilleurs auspices.
Mais seulement voilà, rien ne se passe comme ils le souhaitent, c'est un départ vers Eden qui leur est proposé. Alors, de dépit et pour se donner une perspective d'évolution, Mark finit par accepter une mission « secrète » de déminage payée 45 000 dollars, quelque peu risquée cependant, dans un pays d'Asie du sud-est.
Il se trouvera alors plongé au coeur d'une guerre civile, confronté à la lutte impitoyable et cruelle livrée par les rebelles, impliquant des enfants-soldats aux pouvoirs extraordinaires et surnaturels. Il n'en sortira pas indemne…moi non plus.
Inspiré d'un fait réel, plus encore d'une photo qui a littéralement hanté les 3 auteurs : celle des deux jumeaux Johnny et Luther Htoo, cette BD réunit à la fois réalisme pur, voire crû, et imaginaire surnaturel. Cette opposition participe d'ailleurs à captiver le lecteur tout en le confrontant à de cruelles vérités. le sujet des enfants-soldats est malheureusement encore d'une criante actualité. Les couleurs utilisées par les frères Hanuka sont volontairement vives, à la limite agressives. le dessin est direct et sans fioritures, esthétique. C'est tout un ensemble qui vient participer à l'instauration d'une ambiance à la fois pesante et fantastique. J'en suis sortie bousculée, un peu heurtée, la violence évoquée n'étant à aucun moment atténuée par un basculement vers la science-fiction en fin d'ouvrage.
Un one-shot terriblement marquant.
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(LX971) le graphisme assez magistral (malgré quelques maladresses parfois) servi par des couleurs vives rend la lecture de cet album très agréable. Côté scénario, le récit est prenant jusqu'au 2/3, avec un dénouement en fanfare malheureusement très convenu et prévisible. le manichéisme et la virilité rambolesque qui habitent certains personnages sont parfois dures à avaler mais la BD reste dans l'ensemble de qualité pour les fans d'aventures. Par contre, cet album n'éclaire en rien le drame des enfants soldats (qui semble plus un prétexte à nous émouvoir). Il dépeint plutôt l'avidité des grandes puissances au détriment des plus faibles. Oui en lycée et en collège (surtout pour le graphisme).

(AX971) Un récit très prenant qui nous plonge dans une ambiance de jungle humide et sonore. Parfait pour les collégiens et les lycéens friands d'aventures et d'effets spectaculaires. Une BD qui aborde la question des enfants soldats et l'action néfaste d'une superpuissance dans une région pour des intérêts économiques. de l'émotion, du grand spectacle et un message facile d'accès.

(CX971 - 14 ans) J'ai beaucoup aimé. Une histoire captivante avec de l'action. de beaux dessins.

(IK971) Scénario reposant sur une légende birmane, effleurant le thème des enfants soldats. Pas désagréable mais bon, un peu trop violent pour moi. Ont un peu forcé sur la palette graphique...Plaira surement aux collégiens et aux lycéens amateurs du genre. Pourquoi pas pour le Prix.

(JX971) Conte fantastique mêlé d'une action effectivement assez violente. Choix graphique agréable. Oui - pour le Prix.

(CL971) Un bel album. Des couleurs vives et un dessin captivant. Je regrette qu'on tarde à rentrer dans le vif du sujet. La magie semble introduire une délicatesse pour traiter un sujet aussi grave. La fin est prévisible et il est dommage qu'un tel sujet ne soit pas traité avec plus d'exigence. Oui pour le Prix. Commun aux deux niveaux : collège et lycée.

(NB971) Merci FV31 de m'avoir rappelé la contribution graphique de Asaf et Tomer Hanuka sur Valse avec Bachir. Disons que tout s'éclaire, une évidente relation de parenté, la même aisance, la même rondeur, la même palette pour exprimer tant le monde fantastico-onirique du dragon dernier rempart contre l'ingérence que celui du bourreau sanguinaire. Un album aux allures parfois énigmatiques, manichéennes, certes marqué de violence, mais ça, c'est la réalité de la guerre. Je serais bien d'avis de le proposer aussi bien en collège qu'en lycée, par curiosité.

(SCM971) Pas très emballée par la couverture...puis on entre rapidement dans l'action. Pas mal dans l'ensemble, le graphisme est plaisant, les couleurs très vives nous plongent immédiatement dans les différents milieux traversés. Des personnages très manichéens certes mais il faut aller à l'efficacité. Je trouve dommage que la réalité sur les enfants soldats n'ait pas été davantage exploitée, cela aurait été plus intéressant et plus profond. Décevant car un sujet aussi délicat aurait peut-être mérité moins de superficialité. Oui pour lycée car il faut éveiller les consciences, donne envie de poursuivre les recherches sur le sujet.
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Les auteurs nous emmènent dans un vrai conte basé sur la réalité et le surnaturel. Les enfants soldat en Birmanie qui vont combattre les américains pour sauver leur village et leur loi ancestrale.
Je n'aurai certainement pas été vers ce choix, si ce livre ne m'avait été conseillé par un bibliothécaire et je l'en remercie. C'est une belle découverte. Je me suis laissée porter par ce récit et trouver cette lecture agréable, même si le sujet est dur. Les images sont parfois plus vrai que nature et le graphisme est esthétique.
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Mark est un expert en explosif qui vit tranquillement aux Etats-Unis. Sa compagne attend un enfant et il attend la promotion qui leur permettra de changer d'air. Malheureusement, la promotion lui passe sous le nez, au moment où Jason, un vieil ami, lui propose un job. Quinze jours pépére en Asie du Sud-Est, une bombe à installer pour creuser une mine dans une montagne et une très bonne paye. Mark se laisse tenter. Seul problème: la région est secoué par les exactions de rebelles. Des rebelles pas comme les autres...
Dans une postface, les auteurs expliquent que leur inspiration vient d'une photo de Apichart Weerawong qui montrait les jumeaux Johnny et Luther Htoo, des enfants-soldats qui se sont opposés à l'armée birmane. Autour d'eux s'est batie une véritable légende, les dotant même de pouvoirs surnaturels. C'est à partir de ce pitch que le scénariste Boaz Lavie et que les jumeaux Hanuka ont bati LE DIVIN, album publié par Dargaud en avant-première mondiale.
Malheureusement, de ce pitch, ils ont privilégés sans doute le moins interessant. Sur un scénario digne d'un blockbuster américain (tous les poncifs y sont), les auteurs s'attachent plus à une histoire de légende fantastique autour d'un dragon et de gamin aux pouvoirs de télékinésie surpuissants (dans le plus pur style Akira). Beaucoup d'effets spéciaux et d'action donc, mais le coeur du sujet, les enfants-soldats, est à peine survolé. Pourtant, il y aurait eu de quoi explorer un sujet grave et dramatique, sans le galvauder dans du grand spectacle un peu vain.
Par contre, du spectale, il y en a. Graphiquement, c'est tout bonnement superbe. Hormis quelques approximations anatomiques, tout est parfait. La narration est fluide, les couleurs sont superbes, il y a des pleines pages absolument exceptionelles de beauté et d'efficacité. Et, on n'en parle pas forcément assez, un lettrage très créatif. Bref, si thématiquement, les auteurs passent à coté de leur sujet, l'execution vaut largement le coup d'oeil. Un beau livre, malheureusement pas à la hauteur de ses ambitions.
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La première chose qui m'a frappé en lisant cette bd est la faute d'orthographe monumentale à peine passées les deux premières planches. Maman ne s'écrit pas Manman. C'est franchement horrible d'en arriver à de telles fautes qui sont une insulte pour le lecteur. En tant qu'aviseur sur bdthèque, oui je fais des fautes d'orthographe comme la plupart des gens. Mais là, on parle d'une bd publiée chez Dargaud que nos enfants vont également lire. Passons sur l'inacceptable qui vaudra que je ne conseille pas l'achat...

Le fantastique n'apparaît pas clairement et juste de façon progressive. J'ai bien aimé la construction de ce récit basé sur deux amis que tout oppose en mission officielle pour le gouvernement américain. La thématique sera celui des soldats enfants qu'ils soient bourreaux ou victimes. Il y aura également un dragon comme dans Game of thrones mais avec la magie asiatique. Notons également une bonne fluidité de lecture sur 150 pages tout de même.
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critiques presse (8)
Bedeo
31 décembre 2019
Le dessin souple et ample des frères - également jumeaux - Hanuka, comme leurs couleurs acidulées et dérangeantes, donne à ce cauchemar éveillé un côté « bad trip » efficace et impressionnant.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDSelection
04 mars 2015
Le dessin souple et ample des frères - également jumeaux - Hanuka, comme leurs couleurs acidulées et dérangeantes, donne à ce cauchemar éveillé un côté « bad trip » efficace et impressionnant.
Lire la critique sur le site : BDSelection
Lexpress
02 mars 2015
Tout concourt à déposer le voile de l'étrangeté sur ce récit aventureux qui ne cesse de prendre des chemins de traverse pour s'achever dans un feu d'artifice avec explosions et dragons.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Sceneario
03 février 2015
Le dessin et les couleurs des jumeaux Hanuka sont tout bonnement incroyables, très dynamiques et très expressifs. Ils nous offrent des planches très aérées ou ils prennent le temps de développer leur narration, s'attardant sur des moments plus calmes, s'éclatant avec des scènes plus spectaculaires, tout fonctionne très bien et on en redemande !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BullesEtOnomatopees
03 février 2015
C'est en avant-première mondiale que Dargaud nous offre Le Divin, la BD ne sortant qu'à l'automne 2015 aux USA. Une aventure impressionnante pour cet expert bien loin de son laboratoire même si on aurait aimé une conclusion moins rapide pour profiter du spectacle plus longtemps.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
23 janvier 2015
Le divin est une chimère : celle d’un récit fantastique et d’une triste réalité. Dur, mais non dénué d’espoir, il est une façon détournée d’évoquer certaines préoccupations qui, pour nous Occidentaux, apparaissent des plus lointaines...
Lire la critique sur le site : BDGest
LeMonde
22 janvier 2015
On se croirait entre Bob Morane et David Lynch, mais aussi chez Katsuhiro Otomo, « père » de nombreux enfants atteints de télékinésie (Akira, Rêves d'enfant). Quand la fiction, poussée à son extrême, se met au service de la réalité pour mieux discerner l'indicible.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BoDoi
19 janvier 2015
On sent toute l’expérience et le talent de dessinateurs rompus aux jeux vidéo, dans les variations de cadrages, les gros plans ou pleines-pages impressionnantes, et autres scènes de combats maîtrisées, composant des planches d’une éblouissante vitalité.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
« La nuit est une bénédiction sauf si tu croises quelqu’un qui voit mieux que toi. »
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- Pourquoi tu leur parle comme ça, Bordel ?
- Lâche-moi,Mec. Y pigent rien de toute façon.
- Ils parlent tous l'anglais, Jason. Ils ont honte de leur accent, alors, ils demandent à leur copain de jouer les traducteurs.
- Tu rigoles ? Y se doutent de rien. [...]
- Les angliches ont fait la loi ici pendant 50 ans, Jason. Toutes les chaînes Télé sont en anglais.
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L'erreur est humaine, le pardon divin.
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Vidéo de Asaf Hanuka
Condamné à la "vita blindata" pour se protéger de la mafia depuis la publication de son best-seller "Gommora" (2006, Mondadori) l'écrivain italien Roberto Saviano se raconte dans "Je suis toujours vivant" (2022, Gallimard/Steinkis), une autobiographie graphique dont il signe le texte, et Asaf Hanuka les dessins.
Traumatisé enfant par une mort violente, Roberto Saviano a choisi de dénoncer la terreur subie par Naples, au péril de sa vie.
#robertosaviano #mafia #cultureprime _____________
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