La série culte de mon enfance avec les Ratus. Les monsieur-madame, c'est une série que tous les enfants se doivent de connaître, elle est unique.
Monsieur Rigolo porte bien son nom, il nous fait vivre une aventure bien sympathique et drôle. Cette histoire parle d'humour, il y a de la facétie chez ce monsieur, il redonne le sourire à des animaux tristes. Il existe une certaine fantaisie avec son drôle de petit déjeuner, chaque page nous donne de quoi rire et nous présente un trait de personnalité particulier : l'humour.
Ce que j'adore dans cette histoire, c'est son originalité, sa poésie, sa gaieté. Lire ce récit donne le sourire, ce personnage et ce qu'il représente, ce qu'il fait, tout est frais et donne tellement de bonne humeur. le meilleur, c'est que cette série n'a pas vieilli je trouve, elle reste intemporelle. le texte, contrairement à ce que l'on pourrait croire, est très beau et travaillé. Les mots sont soignés, il y a du style, des répétitions faites pour donner du rythme.
Roger Hargreaves met en scène une certaine poésie dans ses textes, on est loin de s'ennuyer ou de lire un récit plat. C'est vivant et captivant.
Les illustrations sont simples, les formes sont travaillées de manière à créer un style singulier, propre à son auteur. Ce style fonctionne à merveille avec le texte et l'univers mis en place par
Roger Hargreaves. A chaque page de droite, nous avons doit à un dessin presque enfantin sans être pour autant dénué de charme. Les couleurs sont très jolies, naturelles, elles accompagnent le dessin avec vivacité. J'aime le design de la maison en forme de théière, celle de la voiture-chassure et bien sûr, celui de
Monsieur Rigolo. C'est attrayant et attachant.
En conclusion,
Monsieur Rigolo est bon titre dans cette collection. Il offre une histoire simple et belle, pleine de poésie, d'humour et de fantaisie, redonnant le sourire par la même occasion. La nostalgie joue beaucoup dans cet avis, mais je vous assure que le texte est soigné, le récit drôle et le personnage principal charmant. Même après tant d'années sans en avoir ouvert un seul, l'univers n'a pas pris une ride.