"Comment tu supportes ça, Bailey? De regarder la mort en face depuis si longtemps ?"
Je pense qu’un beau visage est parfois de la publicité mensongère et nombre d’entre nous ne prennent pas le temps de soulever le couvercle.
Peut-on appartenir à quelqu'un qui ne veux pas de vous ?
Mourir, c'est facile, c'est vivre qui est difficile.
- Si Bailey n’était pas myopathe, il ne serait pas le même. Le Bailey intelligent et sensible à la fois, qui comprend tant de choses qui nous échappent. Tu ne l’aurais peut-être jamais remarqué s’il n’était pas malade, si c’était un simple lutteur dans l’équipe de son père, qui ferait ce que font tous les autres mecs. Une des raisons pour lesquelles Bailey est si génial, c’est parce que la vie l’a sculpté pour en faire quelqu’un d’extraordinaire… peut-être pas à l’extérieur mais à l’intérieur. A l’intérieur, Bailey ressemble au David de Michel-Ange. Et quand je le regarde, et quand tu le regardes, c’est ce que nous voyons.
La véritable beauté, celle qui ne s’efface pas, prend son temps. Elle résiste à la pression. Elle est incroyablement endurante. C’est la goutte lente qui fait la stalactite, le soulèvement de continents qui crée des montagnes, l’incessant martèlement des vagues qui fendille les écueils et arrondit leurs bords tranchants. De la violence, de la fureur et de l’intensité de la tempête, du rugissement des eaux naît le meilleur, qui n’aurait jamais existé sans ça.
Il est a moitié aveugle, mais malgré ça, ou peut-être grâce à ça, il voit les choses avec plus de clarté qu'auparavant.
N'être personne, quand tu es supposé être quelqu'un, c'est difficile.
Ce n'est pas de l'amour que l'amour.
Qui change quand il voit un changement,
Et qui répond toujours à un pas en arrière par un pas en arrière.
Oh, non! l'amour est un fanal permanent,
Qui regarde les tempêtes sans être ébranlé par elles.
Shakespeare
La victoire est dans la lutte