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Shikanoko tome 1 sur 4
EAN : 9782070588145
336 pages
Gallimard Jeunesse (03/01/2017)
3.61/5   158 notes
Résumé :
Aux sources du Clan des Otori... Une épopée fantastique dans un Japon médiéval fascinant.

Laissé pour mort dans la montagne, le jeune Shikanoko trouve refuge chez un sorcier qui lui fabrique un masque aux immenses pouvoirs magiques. Il devient «l'Enfant du Cerf». Il parlera aux fantômes et aux esprits protecteurs, il apprendra des hommes et des femmes les plus puissants, il connaîtra le raffinement, l'amour et les sentiments les plus purs, mais aussi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 158 notes
Retour au Japon médiéval, mystérieux, magique, fantastique et envoûtant de Lian HEARN.

Cette fois-ci, on suit l'histoire de Kazumaru, alias Shikanoko, l'Enfant du Cerf. Orphelin héritier d'un domaine, mais rejeté par son oncle avant d'atteindre l'âge de prétendre à le gouverner, Shikanoko se retrouver vite sur les routes à devoir survivre par ses propres moyens. Il fait ainsi la rencontre d'un sorcier qui va changer le cours de sa vie.

Entre complots, jalousies, enlèvements et fuites, ce roman nous emporte dans un tourbillon d'aventures dont on sait qu'il ne fait que commencer.
Comme lors de ses précédents romans, Lian HEARN nous emporte totalement dans son univers dont les personnages sont toujours plein de reliefs, les paysages merveilleux et l'intrigue haletante.

Ayant eu un très gros coup de coeur pour le Clan des Otori, j'avais très peur d'être déçue en commençant la saga Shikanoko, mais finalement je suis vraiment conquise. Pour ce premier tome qui met en place les personnages principaux et le décor dans lequel ils vont évoluer, je n'ai pas de coup de coeur, mais je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai tourné les pages les unes après les autres sans temps morts.
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Je suis conquise par ce premier tome ! Je veux relire la série du clan des Otori donc autant commencer par cette série avant. J'avais vu pas mal d'avis mitigés mais ce n'est pas le cas pour moi, j'ai trouvé ça prenant.
On suit ici deux personnages principaux : Shikanoto et Kiyoyori, l'un est un héritier qui va se retrouver privé de son héritage par son oncle et laissé pour mort et l'autre est un seigneur de deux domaines, proche de l'empereur, qui va subir des revers importants. Les deux vont se croiser bien sûr, avec d'autres personnages alors qu'un coup d'Etat se prépare pour renverser l'empereur.
J'adore l'univers de Lian Hearn, qui mêle magie et tradition japonaise. Il faut aimer ce mélange des genres pour apprécier cette saga. Il se passe pas mal de rebondissements pour chacun des personnages, qui voient tous leur destin complétement bouleversé en peu de temps. D'autant que la magie brouille en plus les relations entre les personnages en amenant certains à commettre des actes inattendus ( et choquant). J'ai très envie de lire la suite maintenant !
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge auteure sfff 2022
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Ceux et celles qui se plongèrent jadis à corps et lecture perdus dans la précédente oeuvre de Lian Hearn, "le Clan des Otori", trouveront de quoi raviver les feux passionnés rencontrés.
"L'Enfant du cerf" se pose comme un préquel à l'autre saga et cette aventure est taillée du même bois.
Légendes, magie, noblesse guerrière et luttes de pouvoir dans le Japon médiéval sont toujours au programme.

Ca n'est que guerre de pouvoir.
Kazumaru, 16 ans, rebaptisé plus tard Shikanoko "fils du cerf" par un vieux sorcier, est sauvé in extremis de la flèche qui lui était destiné par un cerf qui le fera basculer dans un ravin neigeux.
Fraîchement héritier d'un grand seigneur au service de l'actuel empereur, sa place est ravie par son oncle, à l'initiative de la tentative d'élimination. Pour tous, Kazumaru est mort dans un accident de chasse.
C'est delà que son destin va se prédire légendaire, il était attendu et nous n'en saurons pas d'avantage par le sorcier qui lui confectionnera un masque rituel magique à partir du crâne du cerf qui lui sauva la vie.
Quelle sera la place de la magie dans cette toile gouvernementale tissée où sous n'importe quel prétexte fallacieux, on pouvait vous condamner à mort pour faire place nette?
La volonté du sabre et de la position sociale nous semblent ici des armes d'autant pus redoutables et suffisantes.

Il y a bien des choses très importantes qui se dessinent, que les personnages sorciers perçoivent sans en dévoiler aucun des éléments. Un point de suspens posé.

Dès que les lecteurs auront pris un peu de hauteur sur la situation, cela pourrait presque ironiquement les faire sourire, dans la répétition.

Shikanoko évolue dans un empire qui connait des troubles invisibles, où les personnages revêtent des "masques" de dignité et de vertu pour n'attendre que la bonne heure pour frapper et faire en sous-main les bonnes alliances.
L'auteure nous présente un univers très codifié qui rendra la vie des personnages très compliqué en somme, attisant les passions, les rancoeurs, les convoitises.
La place du fils cadet n'y a pas bonne mine hélas, à cause du droit d'aînesse accordé à un héritier.
Ainsi, l'oncle de Shikanoko a t-il pris la place régnante de son frère (et son neveu),
ainsi le seigneur Kiyoyori (deuxième personnage central, que croisera le fils du cerf dans des circonstances que les lecteurs découvriront) trouvera son royaume menacé par les intrigues de son frère cadet, qui se fit dépouillé de son royaume et de son épouse pour les remettre à son aîné dans un projet d'unification.
Tout cela trouvera un prolongement et encore plus d'importance pour ce qui se trame au sommet, il faudra trouver les bonnes alliances pour ses projets et prêter allégeance avec discernement aux bonnes personnes si une lutte pour le règne de l'empire éclate à l'extinction du dernier souffle du vieux régnant malade.
Là aussi, il y a des projets de lutte fraternelle entre le digne héritier Momozono et son cadet Deiga.
Mais attendra t-on le dernier souffle du vieil empereur pour obéir à la tradition ou lui damner le pion?

C'est un véritable échiquier sur lequel vient se calquer un voile de surnaturel et de sorcellerie.
Le grand prince abbé, puissant prêtre impérial, ne nous laissera pas de doute sur l'utilisation de son art mystique pour se trouver près du pouvoir régnant qu'il a choisi.
En revanche, la mystérieuse et ensorcelante Dame Tora, celle-là même qui tracera la destinée de l'enfant cerf et le guidera sporadiquement pour qu'il s'accomplisse, ne dévoilera pas aussi clairement son intérêt à ces jeux de chaises musicales.
Avec l'apparition de la Dame Tora, les lecteurs du "Clan des Otori" reconnaîtront une sensualité revendiquée par l'auteure qui ne destine pas l'aventure à un trop jeune lectorat. La saga offrira des personnages féminins aussi divers que riche, dont Aki la future prêtresse, protectrice de l'enfant futur empereur ou même Tama, l'épouse du frère du seigneur Kiyoyori qui lui fut donné avec son domaine.

La dernière partie du roman offrira un moment épique où les éléments naturels même rugissent et l'enfant héritier du grand-père empereur devra fuir et être protégé à n'importe quel prix.
Sans être manichéen, cela reste la lutte du bien contre un mal défini.
La magie se jouant souvent de "l'enfant du cerf", sera t-il l'instrument de la protection ou sera t-il celui qui livrera l'héritier de sept ans à ses ennemis?

Pour ce premier tome, Lian Hearn pose son décor, ses personnages, ils sont nombreux, cela demandera un petit effort aux lecteurs pour démarrer de distinguer petit à petit qui est qui, quels sont les implications des personnages dans l'intrigue qui va se dessiner.

L'auteure ne se lance pas dans une narration classique, elle fait alterner les chapitres entre les personnages, surtout entre deux éléments majeurs de la saga, chaque partie permettant un portrait, qui les définit, qui restitue leur position sociale. Lian Hearn rend ses personnages très humains et très faillibles, il ne sera pas toujours simple de statuer au préalable du destin des uns et des autres, les amours, les regrets ou les colères déséquilibreront la balance constamment.
Les intérêts personnels alimenteront un bout de l'intrigue globale, offrant principalement deux ou plusieurs points de vue géographique, dans et autour du palais impérial et deux bouts de la lorgnette.
L'écriture est délicate, poétique, séduisante, démonstrative parfois mais pas crûe.
L'expression des passions passeront par un biais charnel aussi bien que par la cruauté martiale et virile de la fiction.
Il faut un peu s'accrocher à la lecture au début, encore une fois, mais cela vaudra la peine pour les grands amateurs du genre.
A découvrir.
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N'ayant pas lu la série du Clan des Otori, je commence par les préquelles. L'Anglaise Lian Hearn nous entraîne dans un Moyen Âge japonais fantasmatique, dans lequel magie et code samourai se côtoient allègrement.

On suit les périples d'un jeune homme laissé pour mort par son oncle et qui se retrouve possesseur d'un crâne de cerf doté de pouvoirs magiques et divinatoires. Ses pérégrinations le conduisent au coeur de luttes fratricides et d'intrigues impériales. Les rapports de suzeraineté chancellent au gré des trahisons. On a parfois la sensation d'être revenu dans les vastes fresques guerrières féodales telles le dit des Heike. Aucun doute sur la maîtrise de l'auteure quant à L Histoire et à la civilisation nippone.

Le premier tome offre une lecture agréable et une plongée dans un univers fantasy nippon de bonne facture. le cadre et la trame sont cohérents. Les événements se mettent en place et ouvrent diverses perspectives pour les volumes à venir.

Concernant les personnages, j'ai suivi ce qui leur arrive sans ennui mais sans passion non plus. Je reste extérieure au récit, contrairement à d'autres où j'ai l'impression de chevaucher avec le héros. Peut-être est- ce signe que je vieillis... Ou est-ce le style de Lian Hearn qui ne me les rend pas proche.
Aucune importance : ça ne me dissuadera pas de poursuivre avec le tome 2.
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Kazumaru était l'héritier du domaine de Kumayama mais son oncle le laisse pour mort dans les Bois Obscur. le jeune homme trouve refuge chez un sorcier qui fera de lui Shikanoko, "l'enfant du cerf". Et il sera emporté malgré lui dans les événements qui balayent le pays.

Plusieurs années après le clan des Otori, Lian Hearn revient dans cet univers pour retracer le destin de Shikanoko.
Annoncé comme un préquel au clan des Otori, on reconnaît surtout le monde proche d'un japon médiéval plein de magie. Il n'est pas du tout nécessaire d'avoir lu la première série pour comprendre car l'histoire en est pour le moment du moins très éloigné.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début et puis je me suis laissé happer même si je trouve que les personnages n'ont pas autant de présence que ceux du clan des Otori. le fait qu'ils subissent leur destin m'a un peu dérangée. Ils ne semblent guère réfléchir ou agir par eux même. Il en ressort quelque chose d'un peu trop contemplatif et m'empêche d'adhérer complètement au héros.
L'écriture est fluide, agréable à lire. Au final j'ai hâte de commencer le deuxième tome.
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critiques presse (2)
Elbakin.net
20 juillet 2017
Lian Hearn nous invite à une balade onirique où la violence, la beauté et la magie s’entremêlent dans des chapitres courts et rythmés qui en font une lecture plaisante, même si elle reste superficielle sur les personnages.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Ricochet
01 juillet 2017
Une série qui s'annonce à nouveau magistrale.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« Kazumaru ne dit adieu qu’à lui, le jour où son oncle, durant l’automne de sa 16e année, déclara qu’il allait l’emmener chasser dans les montagnes.
- Si je ne reviens pas, tu sauras qu’il m’a tué, dit Kazumaru. L’année prochaine, je serai officiellement adulte, mais il ne s’effacera jamais devant moi. Il a trop de plaisir à être le seigneur de Kumayama. Il veut se débarrasser de moi dans la forêt.
- J’aurais aimé venir avec toi, assura Nagatomo. Mais mon oncle me l’a expressément défendu.
- C’est la preuve que j’ai raison. Cela dit, même s’il ne me tue pas, je ne reviendrai pas. Rien ne me retient ici. Je n’ai qu’un souvenir très vague de ce que le domaine était avant. Je me souviens que je n’avais pas sans cesse peur, qu’on m’aimait qu’on m’adorait. Parfois, je songe à ce qui se serait passé si mon père n’était pas mort, si ma mère n’était pas partie, si les hommes m’étaient restés loyaux… mais le sort l’a voulu autrement. Ne me pleure pas. Je ne peux pas continuer de vivre ainsi, je prie chaque jour pour trouver un moyen quelconque de m’échapper. Si la mort est la seule façon d’y parvenir, autant mourir. »
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Je n'ai qu'un souvenir très vague de ce que le domaine était avant. Je me souviens que je n'avais pas sans cesse peur, qu'on m'aimait, qu'on m'admirait. Parfois, je songe à ce qui ce serait passé si mon père n'était pas mort, si ma mère n'était pas partie, si les hommes m'étaient restés loyaux... mais le sort l'a voulu autrement. Ne me pleure pas. Je ne peux pas continuer à vivre ainsi, je prie chaque jour pour trouver un moyen quelconque de m'échapper. Si la mort est la seule façon d'y parvenir, autant mourir.
Commenter  J’apprécie          110
C’était une journée pluvieuse d'automne et les averses se succédaient dans la vallée. Les volets étaient clos, la pièce sombre bien qu'on ne fut pas encore au milieu de l’après-midi. La pensée de l'hiver tout proche emplissait Kiyoyori de mélancolie. Il n'arrivait pas a chasser la tristesse qui l'accablait depuis la mort de son épouse.
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Comme la plupart des filles de cette époque vivant en province, Tama avait appris à monter à cheval et à se battre avec une lance. Pour son entrée dans l'âge adulte, sa mère lui avait offert un poignard afin qu'elle puisse se défendre ou se tuer au besoin.
Commenter  J’apprécie          150
-Si seulement les hommes suivaient vraiment la voie de l'illuminé. S'ils fuyaient l'ambition et la soif de pouvoir, s'ils refusaient de tuer et se contentaient de ce qu'ils ont, ils ne plongeraient pas sans cesse le monde dans la souffrance.
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- Isabella Bird - Femme exploratrice, 9 tomes (série en cours), Taiga Sassa, Ki-oon, collection Kizuna, 7,90€ - Quitter les monts d'automne, Emilie Querbalec, Le livre de poche, 8,90€ - Shikanoko, 4 tomes en grand format, 2 tomes en poche, Lian Hearn, Gallimard Jeunesse, Pôle Fiction, 8,20€
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