Les mensonges de sa mère

Lorsque l'alcool a commencé à apaiser sa colère et à atténuer sa douleur, elle s'est allongée sur ses oreillers et a laissé son esprit aller à l'endroit où elle ne pouvait pas faire face lorsqu'elle était sobre. Leur situation financière. Elle comptait sur les salaires de Martha à venir ce mois-ci, attendait de lui demander si elle pouvait épargner un peu plus depuis un petit moment, juste pour les repousser jusqu'à la saison des vacances d'été, quand il y avait toujours plus de travail autour.

Elle ravala ses peurs et traversa la route avant de pouvoir changer d'avis, les yeux scrutant les fenêtres de sa maison à la recherche de signes de mouvement. Là! Dans la chambre, y avait-il une ombre? Son rythme cardiaque s'accéléra, ses mains grasses de sueur nerveuse. Elle tendit la main vers la porte et l'ouvrit, fit quelques pas jusqu'à ce qu'elle se tienne devant la porte d'entrée, toute peinture brillante propre et brillante, contrairement à la porte d'entrée de la maison qu'elle partageait avec sa maman, qui était ancienne et bouclée , laissant les courants d'air s'écouler dans le couloir.

Son expression lui disait qu'il disait la vérité et le monde qu'elle avait construit dans son esprit, celui où il était son père et où elle serait toujours sa fille, émiettée en poussière. Elle se tolérerait qu'il voudrait l'aider. Peut-être lui prêter un peu d'argent pour les repousser jusqu'à ce qu'elle trouve un nouvel emploi. À tout le moins, elle avait espéré qu'il serait là pour un soutien moral, donc elle ne se sentirait pas si seule dans son monde troublé. Elle voulait qu'un autre parent fasse appel, quelqu'un pour l'aider à voir la voie à suivre, lui offrir des mots d'encouragement.

Des questions lui traversèrent l'esprit, formant une foule indisciplinée, criant des réponses. Maman et papa ont été en contact tout ce temps et elle ne me l'a pas dit? Son corps tremblait de la tromperie, de la trahison, du fait que sa mère lui avait menti pendant toutes ces années. Elle jeta le téléphone dans le sac de sa mère comme si c'était du poison. C'était horrible de penser que sa mère l'avait laissée pleurer pour son père lorsqu'elle avait les moyens de les laisser parler.

Décidant qu'il pourrait avoir besoin d'un peu plus de persuasion, elle continua à parler, ses mots se trébuchant les uns sur les autres, slurri ng. «Tu le dois à Martha. Vous avez brisé la famille, vous et votre sanglante stupide vague de cerveau. Eh bien, c'est le temps de récupération. Je n'ai pas demandé grand-chose au fil des ans, mais maintenant nous sommes désespérés. Maintenant, nous avons besoin que vous intensifiiez, preniez vos responsabilités et nous renflouiez.