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EAN : 9781932983821
372 pages
Black coat press (01/01/2006)
3.67/5   3 notes
Résumé :
La civilisation médiévale de la planète Sirta est déchirée par un sanglant conflit racial entre seigneurs féodaux et rebelles épris de liberté. Après l'extermination de sa famille et de son Comtat, le jeune Roderick Pellan de Darik échappe de justesse à ses poursuivants en trouvant asile au sein des Territoires Damnés. Et c'est là qu'il découvre que les Sertiens sont les descendants de colons Centauriens écrasés sur ce monde quinze siècles plus tôt. Roderick a désor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cela commence comme un roman de Fantasy, avec une fuite à cheval dans un monde de type médiéval avec seigneurs et comtats plus ou moins en guerre.
Des basanés ont crée un comtat égalitaire causant du tort aux systèmes moins libres des livides.

Mais très rapidement, Roderick Pellan, l'échappé basané, trouve un vaisseau spatial, avec ordinateur surpuissant et omnipotent, enfin rechargé après 1500 ans qui va instruire le héros et l'aider dans sa quête de justice et d'égalité pour tous.

Sur fond de message de tolérance (le racisme c'est pas bien), on a là un schéma ultra classique chez Hérault : le personnage principal, juste et droit, aidé d'un ordi et de technologie va améliorer le sort de l'humanité, à son insu et pour son bien, en utilisant ses connaissances supérieures.
On retrouve cette trame dans Cal de Ter, Intégrale, tome 1 : du même auteur ou dans Sanctuaire, tome 1 : Cap sur l'Armageddon de Weber (qui reste quand même beaucoup plus complexe que régression).

Un roman qui se lit en une journée, facilement, dans un style très accessible, qui ne vous donnera pas de maux de tête, mais qui au final se noiera dans la masse des autres productions du même auteur.
Une honnête distraction.
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Dans ce roman, le lecteur passe par diverses étapes le renvoyant à des images issues de ses lectures antérieures ou de la vision de séries télévisées plus ou moins proches.

Ainsi, au départ, le lecteur pourrait se croire transporté dans un western, avec des chevauchées épiques et à l'horizon sur une proéminence des hommes à cheval surveillant le fuyard ; puis dans un roman de cape et d'épée au temps des mousquetaires, avec ses combats héroïques à l'arme blanche et l'amitié naissante entre quatre hommes et le fuyard, ou encore dans un épisode de la Porte des étoiles (Stargate en français) car la civilisation qui règne sur la planète Sirta est médiévale, comme ces planètes sur lesquelles débarquent via une porte passage vers d'autres mondes, le colonel O'Neill (alias Richard Dean Anderson) et ses compagnons, la capitaine Samantha Carter (Amanda Tapping) et Teal'c, un jaffa rebelle (Christopher Judge). Mais ces images ne sont là que pour donner une idée de l'ambiance et de l'atmosphère qui règnent dans ce roman, car le propos est autrement plus subtil, incluant racisme et la régression enregistrée d'une civilisation à cause de diverses conjonctions, religieuses et accidentelles.



La population du comtat libre de Darik vient d'être pratiquement exterminée par le seigneur Joss de Falk, du comtat du même nom, et ses hommes. Seul Roderick Pellan, issu d'une vieille famille de Darik parvient à s'enfuir avec ses quatre juments et Pers son étalon. Roderick est un Basané, mais ceux-ci vivaient en bonne intelligence avec les Livides dans le Comtat de Darik car l'esclavage y avait été aboli, pas comme dans les autres parties de Sirta. Des Pisteurs, des mercenaires, sont à sa poursuite, et il repère également des Hors Castes. Il parvient à les semer et à se réfugier dans les Territoires Damnés. Mais il est blessé.

Fourbu, il s'endort et est réveillé par une voix qui semble sortir de terre. Il s'agit de l'Ordi d'un vaisseau spatial qui avait amené quinze siècles auparavant des Terriens puis des Centauriens, mais le vaisseau spatial s'était enfoncé sous terre et les rescapés survivent comme au temps du Moyen-âge. Leurs armes sont des arcs et ils se vêtent de peaux de bêtes tannées. Quant à la flore et la faune, elles ont prospérés grâce aux animaux transportés dans le vaisseau ainsi que des graines qui se sont développées par la suite.

Roderick est soigné et l'Ordi lui propose de l'aider dans sa quête, car le jeune homme désire venger sa famille et ceux qui sont morts sous les attaques de Falk. D'abord l'Ordi, et ses robots toujours en état de marche, lui façonnent une arbalète avec le matériel adéquat, des traits en acier, ainsi qu'une épée magnétique capable de repousser les coups de ses adversaires éventuels. Roderick sera également aidé et surveillé par une sorte de drone, gros comme une abeille, qui enverra des images jusqu'à l'Ordi central, et un équipement miniature avec lequel la machine et l'homme pourront converser, échanger des informations, répondre aux questions diverses qui ne manqueront pas de surgir lors des déplacements de Roderick.

Roderick retrouve sur son chemin les quatre Hors Castes, deux Livides et deux Basanés, dont il se fait des amis, avec lesquels il s'introduira dans le château de Joss de Falk, tuant son ennemi, et s'emparant, tel un nouveau Robin des Bois, de son trésor, des pièces d'or qui lui permettront d'acheter divers objets et aider la population. Puis il trouvera un jeune homme grièvement blessé qu'il emmènera à l'Ordi lequel le soignera. Les Hors Castes dont le chef, celui qui est considéré comme le Chef, Kosta qui fait un peu penser à Athos, se posent bien des questions mais à chaque fois Roderick parvient à donner le change, possédant toujours une réponse logique à leurs questions, posées ou non. Seul Roderick connait la présence de l'Ordi, sa localisation, et il parvient toujours à communiquer ou à se rendre à proximité, sans que ses nouveaux amis s'en rendent compte.

Roderick s'est imposé une mission qu'il veut mener à bon terme et il va rechercher des érudits, se confronter à des prêtres dont il est convaincu que c'est un peu à cause d'eux que la civilisation de Sirta a régressé et il embauchera des artisans capables de lui confectionner ce dont il a besoin, des armes notamment mais d'autres objets vitaux pour son entreprise.
La suite sur le blog ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pour élever un enfant il suffit seulement d'être un exemple, une référence. « Mes parents disaient cela... étaient comme ça. » C'est l'exemplarité qui conduit une société. C'est pour cela que les Terriens ont mis si longtemps à progresser. Parce que, selon les périodes, dans tous les domaines – l'éducation, le travail, la politique – le principe de l'exemplarité a été oublié... ou trahi.
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Les religions quelles qu'elles soient, avaient été successivement un bienfait, une source de progrès – avec la morale, l'organisation sociale qu'elles avaient installées – puis un mal terrible sur Terre. Elles étaient à l'origine de terribles guerres, notamment au nom d'un Dieu ou d'un autre ! Curieusement, il avait fallu le projet de la Grande Migration pour qu'elles s'effacent doucement, naturellement, comme si elles avaient terminé leur tâche dans l'évolution de la race humaine.
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Dans la civilisation du Centaure, il n'y a plus de racisme depuis des millénaires. Celui-ci avait disparu sur Terre bien avant la Grande Migration. Probablement parce que tous les hommes sont semblables et qu'ils ont conscience, depuis leur enfance, d'être issus de la même souche, de la même race.
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La vie ne compte que par le sens qu'on lui donne.
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Je vois que les sociologues avaient raison, il faut peu de chose pour que les vieilles habitudes reviennent. Avec la régression, le racisme est réapparu.

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